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Cette nuit, Jean-Pierre Dick a testé la navigation dans des conditions plus musclées que ces derniers jours, accompagné par Alex Thomson. Virbac-Paprec 3 s’est bien comporté, « c’est de bon augure pour la suite des évènements » expliquait le skipper niçois ce midi à la vacation. Après l’étude approfondie des conditions météo, le skipper de Virbac-Paprec 3 a décidé de continuer au moins jusqu'au Portugal. Il évaluera la suite à proximité des côtes portugaises. A bord, il applique le « principe d’attrition».
Alex Thomson, Gentleman skipper
« Alex a décidé de m’accompagner cette nuit lors du passage de front. Nous nous sommes envoyés des emails, je ne l’ai pas encore vu ni joint par téléphone. Il a fait un très beau geste de marin, c'est vraiment sympa de sa part, je suis fier de lui confier ma troisième place. "
Passage de front rassurant
« J’ai testé cette nuit la navigation dans 25 nœuds de vent avec des vagues d’environ 3 ou 4m, cela s’est bien passé. J’ai réduit la toile au cours de la nuit. Je navigue avec 3 ris dans la grand-voile et la trinquette. Le bateau se comporte bien dans la vague, j’ai rempli les ballasts. C’est de bon augure pour la suite des évènements. Le vent va mourir doucement la nuit prochaine. »
La Décision
« J’ai avancé dans ma réflexion, je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Je vais continuer au moins jusqu’au Portugal. Toutes les conditions de sécurité sont réunies pour cela. Je vais me diriger vers les côtes portugaises jusqu’à la latitude 40° Nord. J’étudierai précisément les conditions météo (vent et mer) au large du Cap Finisterre. Si les conditions le permettent, je continuerai le Vendée Globe. Si ce n’est pas le cas, je serai contraint de m’arrêter. »
Le principe d’attrition
« J’ai appris un nouveau concept ! Je vais appliquer ce principe à bord qui consiste à une liberté contrôlée et raisonnée. On connait les risques et on les gère avec une grande attention à la différence du principe de précaution qui bloque l’individu dès qu’un danger apparait. Concrètement, je navigue avec une grande prudence, je réduis la toile, j’évalue les risques. Si c’est dangereux je m’arrête. Si une fenêtre météo s’ouvre favorablement je continue. »
Message de JP Dick à Alex Thomson.
Alex Thomson, Gentleman skipper
« Alex a décidé de m’accompagner cette nuit lors du passage de front. Nous nous sommes envoyés des emails, je ne l’ai pas encore vu ni joint par téléphone. Il a fait un très beau geste de marin, c'est vraiment sympa de sa part, je suis fier de lui confier ma troisième place. "
Passage de front rassurant
« J’ai testé cette nuit la navigation dans 25 nœuds de vent avec des vagues d’environ 3 ou 4m, cela s’est bien passé. J’ai réduit la toile au cours de la nuit. Je navigue avec 3 ris dans la grand-voile et la trinquette. Le bateau se comporte bien dans la vague, j’ai rempli les ballasts. C’est de bon augure pour la suite des évènements. Le vent va mourir doucement la nuit prochaine. »
La Décision
« J’ai avancé dans ma réflexion, je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Je vais continuer au moins jusqu’au Portugal. Toutes les conditions de sécurité sont réunies pour cela. Je vais me diriger vers les côtes portugaises jusqu’à la latitude 40° Nord. J’étudierai précisément les conditions météo (vent et mer) au large du Cap Finisterre. Si les conditions le permettent, je continuerai le Vendée Globe. Si ce n’est pas le cas, je serai contraint de m’arrêter. »
Le principe d’attrition
« J’ai appris un nouveau concept ! Je vais appliquer ce principe à bord qui consiste à une liberté contrôlée et raisonnée. On connait les risques et on les gère avec une grande attention à la différence du principe de précaution qui bloque l’individu dès qu’un danger apparait. Concrètement, je navigue avec une grande prudence, je réduis la toile, j’évalue les risques. Si c’est dangereux je m’arrête. Si une fenêtre météo s’ouvre favorablement je continue. »
Message de JP Dick à Alex Thomson.
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Le Village du Vendée Globe a été inauguré officiellement ce vendredi à 15 heures en présence de Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée et de Louis Guédon, Maire des Sables d’Olonne. Le Village sera ouvert au public tous les jours de 10h à 19h jusqu’au 9 février… une date qui pourra être repoussée en fonction des arrivées.
Bruno Retailleau : « Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous les skippers qui sont encore course, ceux qui ont abandonné mais également ceux qui ont participé aux éditions précédentes. Tous ces marins ont permis d’écrire cette très belle légende du Vendée Globe. Nous avons vécu une course fascinante avec ses moments de joie, de bonheur, de tristesse. »
Bruno Retailleau : « Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous les skippers qui sont encore course, ceux qui ont abandonné mais également ceux qui ont participé aux éditions précédentes. Tous ces marins ont permis d’écrire cette très belle légende du Vendée Globe. Nous avons vécu une course fascinante avec ses moments de joie, de bonheur, de tristesse. »
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Les Sables d'Olonne Info
La grande arrivée est toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alors qu'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) navigue encore à plus de 5000 milles de l'arrivée, malgré une belle progression sur son plan Finot-Conq à quille fixe de 1998, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) attaquent les derniers milles d'une giration à vitesse grand V. Les Sables d'Olonne ne sont désormais plus qu'à une journée de mer. Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour surveiller Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) lors du passage d'un front pendant que derrière le reste de la flotte poursuit sa remontée de l'Atlantique, avec le retour prévu de Dominique Wavre (Mirabaud) dans l'hémisphère nord en milieu de matinée.
Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alex Thomson, prévenant troisième
A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...
Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin
Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.
Du près à l'arrière
Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
Avec toujours 100 milles d'écart, François Gabart (MACIF) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) progressent ce matin toujours à bonne allure en direction des Sables d'Olonne. Poussés par un vent d'ouest-nord-ouest d'une vingtaine de nœuds, qui a basculé au sud-sud-ouest, les deux jeunes marins filent à respectivement 14 et 17 nœuds depuis cette dernière heure. Le leader a empanné cette nuit vers une heure du matin. Son fidèle poursuivant avait effectué la même manœuvre un peu plus tôt dans la matinée d'hier (5 h 30 du matin), ce qui lui a permis de faire route directe depuis, avec une vitesse sensiblement supérieure depuis le dernier classement de 20 h, avec 137,4 milles parcourus à 15 noeuds de moyenne contre 107 pour François Gabart (soit 11,7 nœuds de moyenne). Reste que les chances pour le skipper de Banque Populaire de reprendre la tête sont maintenant liées à des facteurs autres que ceux de la stratégie météorologique puisque la situation est maintenant claire jusqu'à l'arrivée, à savoir un vent de sud-sud-ouest fraîchissant jusqu'à 30 nœuds qui va basculer à l'ouest-nord-ouest (25 noeuds), impliquant pour les deux hommes un dernier empannage. C'est une course de vitesse dans une houle de plus de 4 mètres qui va maintenant faire les dernières heures de ce sprint planétaire...avant la grande arrivée, toujours prévue pour ce dimanche (demain !) dans la matinée, entre 5 et 10 h du matin.
Alex Thomson, prévenant troisième
A 130 milles dans le sud-ouest des Açores, Alex Thomson (Hugo Boss) a incurvé sa route pour se rapprocher de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), qu'il vient de doubler ce matin. Si le skipper niçois, à 40 milles dans l'est du Gallois, est parvenu jusque-là, malgré la perte totale de sa quille, a progresser sans trop d'encombres, les conditions météorologiques qui se durcissent actuellement, avec un flux de 25-30 nœuds de sud-ouest pourraient rendre les effets de cette avarie beaucoup plus compliqués à gérer, dans le froid du vent et la mer démontée. Le geste du skipper gallois est à saluer, applaudir même. Il montre toute la solidarité, nécessaire, de ces marins solitaires mais solidaires qui doivent assurer seuls au milieu des océans leur propre sécurité, mais également celle de leurs partenaires de course et d'aventure. L'histoire du Vendée Globe est jalonnée de ces moments héroïques qui donnent à cet course ce caractère si fort et singulier, quand l'adversaire devient la mer et que le concurrent d'hier celui que l'on doit sauver. Ces dispositions prises par Alex Thomson sont heureusement pour l'instant seulement préventives et ce coup de vent sera pour Jean-Pierre Dick l'occasion de se faire une dernière opinion de ce que sa nouvelle configuration de navigation peut lui permettre de supporter. Il s'est donné jusqu'à demain pour prendre une décision...
Dominique Wavre dans l'Atlantique Nord ce matin
Pendant que Jean Le Cam (SynerCiel), cinquième, et Mike Golding (Gamesa), sixième à une centaine de milles l'un de l'autre glissent paisiblement dans un alizé de nord-est d'une quinzaine de noeuds, après s'êtres extirpés des calmes du pot au noir, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) s'apprête à franchir l'équateur, aux alentours de 10 h ce matin. Un passage synonyme de délivrance pour ce groupe de marins très expérimentés qui de leurs propres aveux, n'avaient jamais traversé un Atlantique Sud aussi désagréable et compliqué. A 50 milles de l'île Fernando de Noronha, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) poursuit sa remontée dans un vent d'est de 15 nœuds, à près de 3000 milles du leader, 120 milles devant l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered). Les deux marins devraient bénéficier de ce bon flux toute la journée.
Du près à l'arrière
Après une très belle remontée de l'Atlantique Sud, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est maintenant freiné, au près dans un vent de nord-est qui l'empêche de faire route directe vers le nord, tout comme Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), 350 milles dans son sillage. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), la progression est encore plus difficile, face au vent dans un puissant flux de nord d'une trentaine de nœuds. Dans le sillage exact des deux leaders qui s’apprêtent à bientôt franchir la ligne d'arrivée, à 4470 milles de son étrave, le skipper franco-italien poursuit sa course, faite de blessures, d'avaries, d'enthousiasme et de plaisir, de formidables moments de mer qui se plait à partager avec le charme qu'on lui connait. Pour les premiers, la boucle se termine, pour les derniers l'aventure est loin d'être terminée. Tant mieux !
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http://www.senat.fr/leg/ppl11-728.html
Proposition de loi du sénat de juillet 2012 n°728
> > > > > La construction d'aires d'accueil pour les gens du voyage sera financée par...la Sécu (CAF) au lieu des communes + départements
Requalification des caravanes en résidence fixe principale
Comptabilisation des aménagements d'accueil comme logements locatifs sociaux
Ouverture automatique de tous les droits sociaux y compris logement, mais sans taxe d'habitation.
Suppression du livret de circulation pour travailler
Suppression de l’obligation d'être rattaché à une commune pendant 3 ans pour pouvoir voter.
…D’où le vote des étrangers avant 2014.
Reconnaissance "du statut juridique des gens du voyage et la sauvegarde de leur mode de vie". Autant dire la reconnaissance d'une communauté au sein de la République.
La perte des recettes, le financement des aires et les aides seront - en partie - compensés par la taxe additionnelle sur le tabac. On nous dit que c'est pour lutter contre
le tabagisme…
> > > > > Dans 2 ans, nous aurons tous les gens du voyage et les Roms de l'Europe entière sans aucune contrepartie mais autant de votants à gauche,
charmés par autant de générosité financée par tous avec 1700 Milliards de dettes.
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Les Sables d'Olonne Info
Dominique Wavre est toujours septième du classement intermédiaire du Vendée Globe ; il devrait franchir l’Equateur demain, et sera alors en phase d’approche du Pot au Noir ; l’une des ultimes difficultés de la course.
Copyright photo : © Th.Martinez/Mirabaud
Marin hauturier, le skipper du Mirabaud est aussi un reporter au long cours puisqu’il a l’obligation, comme tous les concurrents du Vendée Globe, de partager son aventure avec le public en participant aux vacations radio avec l’organisation, et en produisant des photos et des vidéos qu’il doit envoyer à intervalles réguliers au quartier général de la course.
« Nous sommes effectivement obligés de le faire, mais je ne considère pas du tout cela comme une contrainte », précise Dominique. « Dans mon esprit, cela fait entièrement partie de notre travail de marin. Nous avons le privilège de pouvoir participer à cette épreuve, et c’est un grand plaisir de partager avec le public ce que nous voyons, et ce que nous vivons. »
Les conditions de course n’ont pas toujours rendu ces échanges possibles : lors des situations de course les plus exigeantes, lors des tempêtes, ou lorsqu’une manœuvre urgente s’imposait, Dominique a parfois raté une vacation, et il s’est occasionnellement retrouvé dans l’incapacité d’envoyer des images. « Il y a le règlement, certes, mais il y a aussi la réalité de la course, qui prime sur les images ou les téléphones. Je crois que tout le monde comprend cela. Et lorsque je ne suis pas parvenu à participer à une vacation, où à envoyer des photos, je me suis toujours arrangé pour compenser les jours suivants. J’aime sincèrement faire des photos et des vidéos, et raconter mon quotidien, et je le fais très naturellement. J’espère que les gens apprécient; j’imagine qu’ils doivent trouver nos récits plutôt dépaysants…»
Retour imminent dans l’hémisphère nord !
Dominique et son fidèle Mirabaud franchiront une nouvelle fois l’Equateur demain ; ils ne leur resteront alors « plus que » 2’000 milles à parcourir avant la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne ; une paille compte tenu des 24'000 milles que compte le parcours du Vendée Globe !
« Pour l’instant, je suis sur un rail, cap au nord », précise Dominique. « J’ai commencé à viser le lieu sur lequel je compte franchir le Pot au Noir ; apparemment, il s’annonce assez peu actif et je devrais le franchir relativement facilement, mais il faut évidemment rester prudent ; la situation peut évoluer rapidement ! »
Dominique naviguera ensuite dans les alizés du nord-est ; il longera les îles du Cap Vert et les Canaries, puis changera de système météo au large du Portugal et à l’approche du Golfe de Gascogne. La fin du parcours est l’ultime obstacle de ce tour du monde ; Dominique devra alors probablement affronter les flux de vent d’ouest caractéristiques de cette zone géographique, qui peuvent s’avérer plus que musclés en février !
Venez tous accueillir Dominique aux Sables d’Olonne !
La date exacte de l’arrivée de Dominique est encore impossible à prévoir, mais l’on peut raisonnablement estimer qu’il franchira la ligne d’arrivée entre le 5 et le 8 février.
Réservez dores et déjà ces dates, et n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez effectuer le voyage : Mirabaud affrètera un bateau afin de partir à la rencontre de Dominique et de l’accompagner lors de la mythique traversée du canal de Port Olona ; nous offrons dix places aux premières personnes qui s’inscrivent à l’adresse : contact@maxcomm.ch
« Nous sommes effectivement obligés de le faire, mais je ne considère pas du tout cela comme une contrainte », précise Dominique. « Dans mon esprit, cela fait entièrement partie de notre travail de marin. Nous avons le privilège de pouvoir participer à cette épreuve, et c’est un grand plaisir de partager avec le public ce que nous voyons, et ce que nous vivons. »
Les conditions de course n’ont pas toujours rendu ces échanges possibles : lors des situations de course les plus exigeantes, lors des tempêtes, ou lorsqu’une manœuvre urgente s’imposait, Dominique a parfois raté une vacation, et il s’est occasionnellement retrouvé dans l’incapacité d’envoyer des images. « Il y a le règlement, certes, mais il y a aussi la réalité de la course, qui prime sur les images ou les téléphones. Je crois que tout le monde comprend cela. Et lorsque je ne suis pas parvenu à participer à une vacation, où à envoyer des photos, je me suis toujours arrangé pour compenser les jours suivants. J’aime sincèrement faire des photos et des vidéos, et raconter mon quotidien, et je le fais très naturellement. J’espère que les gens apprécient; j’imagine qu’ils doivent trouver nos récits plutôt dépaysants…»
Retour imminent dans l’hémisphère nord !
Dominique et son fidèle Mirabaud franchiront une nouvelle fois l’Equateur demain ; ils ne leur resteront alors « plus que » 2’000 milles à parcourir avant la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne ; une paille compte tenu des 24'000 milles que compte le parcours du Vendée Globe !
« Pour l’instant, je suis sur un rail, cap au nord », précise Dominique. « J’ai commencé à viser le lieu sur lequel je compte franchir le Pot au Noir ; apparemment, il s’annonce assez peu actif et je devrais le franchir relativement facilement, mais il faut évidemment rester prudent ; la situation peut évoluer rapidement ! »
Dominique naviguera ensuite dans les alizés du nord-est ; il longera les îles du Cap Vert et les Canaries, puis changera de système météo au large du Portugal et à l’approche du Golfe de Gascogne. La fin du parcours est l’ultime obstacle de ce tour du monde ; Dominique devra alors probablement affronter les flux de vent d’ouest caractéristiques de cette zone géographique, qui peuvent s’avérer plus que musclés en février !
Venez tous accueillir Dominique aux Sables d’Olonne !
La date exacte de l’arrivée de Dominique est encore impossible à prévoir, mais l’on peut raisonnablement estimer qu’il franchira la ligne d’arrivée entre le 5 et le 8 février.
Réservez dores et déjà ces dates, et n’hésitez pas à nous contacter si vous pensez effectuer le voyage : Mirabaud affrètera un bateau afin de partir à la rencontre de Dominique et de l’accompagner lors de la mythique traversée du canal de Port Olona ; nous offrons dix places aux premières personnes qui s’inscrivent à l’adresse : contact@maxcomm.ch
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A 22h57 GMT mercredi dans la soirée, Mike Golding, actuellement 6è du Vendée Globe, a très symboliquement coupé la route qu'il a empruntée dans sa descente de l'Atlantique il y a huit semaines, retrouvant ainsi, dans se remontée vers les Sables d'Olonne, la trace du 6è tour du monde qu'il accomplit actuellement.
Photo : © Lloyd Images/DPPI
Si le soulagement de retrouver le chemin qui mène à la maison est palpable, le skipper britannique n'en n'est pas moins engagé dans un terrible duel au couteau avec Jean Le Cam pour la 5è place de la grande giration planétaire en solitaire. Un match d'une intensité rare qui laisse volontiers deviner que le skipper britannique fait face à l'un des plus beaux challenges de sa carrière de coureur au large.
" Pour l'instant, dans les conditions de navigation actuelles, il n'y a pas grand que je puisse faire contre Jean. Il a un bateau plus puissant. Je continue de faire tout ce que je peux pour aller plus vite. A présent, on progresse bien au reaching, et il est juste un peu plus rapide."
Dans ce duel, le passage du pot au noir pourrait se révéler décisif. Même avec un petit écart de 10 milles, les deux skippers peuvent en effet rencontrer des conditions radicalement différentes. Mais à ce stade de la course, leur état de fatigue exige aussi qu'ils se gèrent eux-mêmes du mieux possible. Bien qu'ils ne ménagent pas leur peine, qu'ils multiplient leurs efforts pour maximiser à chaque instant la vitesse de leur bateau, ils ne doivent pas non plus rater la moindre opportunité d'emmagasiner un peu de sommeil. Si jamais le pot au noir se révèle compliqué, il s'agira alors de rester en alerte, et sur le pont, le plus longtemps possible…
Si Mike Golding prend toute la mesure des compétences et du tempérament de son concurrent français, forgés au fil d'une carrière aussi longue que la sienne, il ne sait pas dans quel état est son bateau, de quelles voiles ils disposent encore, ou dans quelle forme physique et mental se trouve Jean. De son côté, Mike Golding, compétiteur dans l'âme, se réjouit de cet enjeu final.
"Le pot au noir n'a pas l'air si mauvais. On vise tous les deux un petit couloir de vent où, comme les modèles semblent l'indiquer, il y aurait 10-11 noeuds tout du long. Une fois qu'on aura touché les alizés de l'autre côté, ce sera une bonne chose de faite, et on pourra de nouveau progresser au près. Je devrais passer l'équateur entre 18h et 20h (GMT) ce soir ; à 18 h à la vitesse actuelle, mais je suis sûr que je vais ralentir."
"Il fait forcément chaud en ce moment, 30 degrés et plus. J'essaye donc de dormir tôt le matin, quand il fait plus plus frais", commente le skipper de Gamesa. ""La nourriture commence à se faire rare aussi. Je peux dire, sans me tromper, qu'il ne restera plus rien quand j'arriverai aux Sables d'Olonne. A l'arrière du garde-manger qui s'amenuise cruellement, j'ai sauvé une bouteille spéciale, du champagne Mumm. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement quand je ferai mon retour dans l'hémisphère nord. Je l'ai mis comme sur de la glace : au frais dehors, dans le vent, et enveloppé dans du linge humide."
Les dernières prévisions d'arrivée de Mike Golding et de Gamesa aux Sables d'Olonne tablent sur 90 jours, entre le 8 et le 10 février 2013.
" Pour l'instant, dans les conditions de navigation actuelles, il n'y a pas grand que je puisse faire contre Jean. Il a un bateau plus puissant. Je continue de faire tout ce que je peux pour aller plus vite. A présent, on progresse bien au reaching, et il est juste un peu plus rapide."
Dans ce duel, le passage du pot au noir pourrait se révéler décisif. Même avec un petit écart de 10 milles, les deux skippers peuvent en effet rencontrer des conditions radicalement différentes. Mais à ce stade de la course, leur état de fatigue exige aussi qu'ils se gèrent eux-mêmes du mieux possible. Bien qu'ils ne ménagent pas leur peine, qu'ils multiplient leurs efforts pour maximiser à chaque instant la vitesse de leur bateau, ils ne doivent pas non plus rater la moindre opportunité d'emmagasiner un peu de sommeil. Si jamais le pot au noir se révèle compliqué, il s'agira alors de rester en alerte, et sur le pont, le plus longtemps possible…
Si Mike Golding prend toute la mesure des compétences et du tempérament de son concurrent français, forgés au fil d'une carrière aussi longue que la sienne, il ne sait pas dans quel état est son bateau, de quelles voiles ils disposent encore, ou dans quelle forme physique et mental se trouve Jean. De son côté, Mike Golding, compétiteur dans l'âme, se réjouit de cet enjeu final.
"Le pot au noir n'a pas l'air si mauvais. On vise tous les deux un petit couloir de vent où, comme les modèles semblent l'indiquer, il y aurait 10-11 noeuds tout du long. Une fois qu'on aura touché les alizés de l'autre côté, ce sera une bonne chose de faite, et on pourra de nouveau progresser au près. Je devrais passer l'équateur entre 18h et 20h (GMT) ce soir ; à 18 h à la vitesse actuelle, mais je suis sûr que je vais ralentir."
"Il fait forcément chaud en ce moment, 30 degrés et plus. J'essaye donc de dormir tôt le matin, quand il fait plus plus frais", commente le skipper de Gamesa. ""La nourriture commence à se faire rare aussi. Je peux dire, sans me tromper, qu'il ne restera plus rien quand j'arriverai aux Sables d'Olonne. A l'arrière du garde-manger qui s'amenuise cruellement, j'ai sauvé une bouteille spéciale, du champagne Mumm. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement quand je ferai mon retour dans l'hémisphère nord. Je l'ai mis comme sur de la glace : au frais dehors, dans le vent, et enveloppé dans du linge humide."
Les dernières prévisions d'arrivée de Mike Golding et de Gamesa aux Sables d'Olonne tablent sur 90 jours, entre le 8 et le 10 février 2013.
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Quelques milles perdus, en attente des alizés, en approche du pot au noir
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
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