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3 millions agriculteurs étaient appelés à voter, pour élire 4200 représentants, dans 117 Chambres. La Fédération Nationale des Syndicats d' Exploitants Agricoles reste majoritaire même si elle perd deux départements. Le résultat de ses élections engagent le monde agricole pour 6 ans.
La Fédération Départementale des Syndicats d' Exploitants Agricoles et les Jeunes Agriculteurs 85 remportent les élections au college 1 avec 63,42 % des voix contre 23,73 % pour la Coordination Rurale et 12,84 % pour la Confédération Paysanne.
Le taux de participation est en baisse (40,85%) par rapport au précédent scrutin de 2007, ou le taux de participation s'élevait à 52,42 %.
En ce qui concerne les colléges, le taux de participation est de :
- collége 1 : 61,25% ;
- collége 2 : 56,77% ;
- collége 4 : 36,51%
Pour plus d'informations sur les Chambres d'Agriculture, cliquez ici
Résultats en Pays de la Loire
Vendée
FNSEA-JA : 63.42%
Coordination Rurale : 23.73%
Confédération Paysanne : 12.84%
Maine et Loire
FNSEA-JA : 48,5 %
Coordination Rurale : 30,02 %
Confédération Paysanne : 19,5 %
Mayenne
FNSEA : 56,41%
Coordination Rurale : 18,28%
Confédération Paysanne : 25,31%
Sarthe
FNSEA : 63,7%
Coordination Rurale : 23,1%
Confédération Paysanne : 13,2%
LOire-Atlantique
FNSEA : 45,63%
Coordination Rurale : 19,58%
Confédération Paysanne : 34,79%
Le taux de participation est en baisse (40,85%) par rapport au précédent scrutin de 2007, ou le taux de participation s'élevait à 52,42 %.
En ce qui concerne les colléges, le taux de participation est de :
- collége 1 : 61,25% ;
- collége 2 : 56,77% ;
- collége 4 : 36,51%
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Résultats en Pays de la Loire
Vendée
FNSEA-JA : 63.42%
Coordination Rurale : 23.73%
Confédération Paysanne : 12.84%
Maine et Loire
FNSEA-JA : 48,5 %
Coordination Rurale : 30,02 %
Confédération Paysanne : 19,5 %
Mayenne
FNSEA : 56,41%
Coordination Rurale : 18,28%
Confédération Paysanne : 25,31%
Sarthe
FNSEA : 63,7%
Coordination Rurale : 23,1%
Confédération Paysanne : 13,2%
LOire-Atlantique
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Coordination Rurale : 19,58%
Confédération Paysanne : 34,79%
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C'est à 19 heures 38 minutes et 26 secondes, ce mercredi 6 février 2013, que Mike Golding a coupé le ligne d'arrivée du Vendée Globe, au large des Sables d'Olonne. 6è de cette édition 2012-2013 du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le Britannique devient le premier skipper à terminer, en 24 ans d'histoire, ce parcours planétaire. Pour sa 4è participation sur cette course de légende, Mike Golding a parcouru 27 281 milles en 88 jours 06 heures 36 minutes et 26 secondes, à la vitesse moyenne de 12,9 noeuds.
Depuis une semaine à bord de Gamesa, Golding était aux prises avec un grave problème dû à la perte d'un carénage au niveau du puits de quille qui se remplissait de grandes quantités d'eau.
"Finir cette course, c'est une délivrance. Cela n'a pas été le Vendée Globe le plus facile, cela même été le plus difficile, sans doute à cause de la météo. Le bateau a bien marché, nous avons eu peu de problèmes. Mais c'est la course en elle même qui a été très dure pour le groupe de bateaux dont je faisais partie avec Gamesa (SynerCiel et Mirabaud), et ce jusqu'à la fin, jusque dans le golfe de Gascogne. J'ai eu 50 noeuds dans le golfe de Gascogne, et j'ai sorti la petite voile tempête, l'ORC, pour la première fois. C'est une délivrance d'arriver ici, et pour plein de raisons qui vont s'éclaircir dans les prochains jours.
Oui, je suis le premier à terminer la course trois fois. Nombreux sont ceux qui ont disputé ce Vendée, et à de nombreuses reprises. J'ai participé quatre fois, et trois fois j'ai surmonté l'adversité pour terminer.
Je n'ai pas participé à ce Vendée Globe, et à aucun des autres que j'ai disputé, pour empiler les chiffres. Je les ai faits pour la compétition, et gagner a été la poursuite d'un rêve. Je ne l'ai pas gagné, mais dans la poursuite de ce rêve j'en ai réalisé d'autres, dont celui de terminer la course trois fois. C'est un honneur d'obtenir cette récompense."
Les skippers comptant le plus grand nombre de participations au Vendée Globe
Mike Golding (GBR) - quatre participations, trois tours bouclés, 7è en 2001, 3è en 2005
Dominique Wavre (SUI) - quatre participations, deux tours bouclés à ce jour, 5è en 2001, 4è en 2005, prochain connurent attendu aux Sables d'Olonne
Marc Thiercellin (FRA) - quatre participations, deux tours bouclés, 2è en 1997, 4è en 2001
Raphaël Dinelli (FRA) - quatre participations, un tour terminé : 12è en 2005.
Depuis une semaine à bord de Gamesa, Golding était aux prises avec un grave problème dû à la perte d'un carénage au niveau du puits de quille qui se remplissait de grandes quantités d'eau.
"Finir cette course, c'est une délivrance. Cela n'a pas été le Vendée Globe le plus facile, cela même été le plus difficile, sans doute à cause de la météo. Le bateau a bien marché, nous avons eu peu de problèmes. Mais c'est la course en elle même qui a été très dure pour le groupe de bateaux dont je faisais partie avec Gamesa (SynerCiel et Mirabaud), et ce jusqu'à la fin, jusque dans le golfe de Gascogne. J'ai eu 50 noeuds dans le golfe de Gascogne, et j'ai sorti la petite voile tempête, l'ORC, pour la première fois. C'est une délivrance d'arriver ici, et pour plein de raisons qui vont s'éclaircir dans les prochains jours.
Oui, je suis le premier à terminer la course trois fois. Nombreux sont ceux qui ont disputé ce Vendée, et à de nombreuses reprises. J'ai participé quatre fois, et trois fois j'ai surmonté l'adversité pour terminer.
Je n'ai pas participé à ce Vendée Globe, et à aucun des autres que j'ai disputé, pour empiler les chiffres. Je les ai faits pour la compétition, et gagner a été la poursuite d'un rêve. Je ne l'ai pas gagné, mais dans la poursuite de ce rêve j'en ai réalisé d'autres, dont celui de terminer la course trois fois. C'est un honneur d'obtenir cette récompense."
Les skippers comptant le plus grand nombre de participations au Vendée Globe
Mike Golding (GBR) - quatre participations, trois tours bouclés, 7è en 2001, 3è en 2005
Dominique Wavre (SUI) - quatre participations, deux tours bouclés à ce jour, 5è en 2001, 4è en 2005, prochain connurent attendu aux Sables d'Olonne
Marc Thiercellin (FRA) - quatre participations, deux tours bouclés, 2è en 1997, 4è en 2001
Raphaël Dinelli (FRA) - quatre participations, un tour terminé : 12è en 2005.
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Vendée Globe 2012
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C’est dans des conditions musclées, - 25-30 nœuds de vent et 4 mètres de creux -, et après une dernière nuit en mer particulièrement difficile dans le golfe de Gascogne, que Jean Le Cam a franchi, au terme d’un surf endiablé, la ligne d’arrivée du Vendée Globe, ce mercredi 6 février à 13h 14mn 58s, heure française. Il prend la cinquième place de cette 7e édition après avoir bataillé ferme pour préserver sa position des attaques de Mike Golding, son plus fidèle adversaire tout au long des 24 394 milles de course. A 53 ans, le skipper de SynerCiel participait ici à son 3e Vendée Globe.
Son temps de course est de 88j 00h 12mn et 58s. Vitesse moyenne sur le parcours théorique (24 394 milles) : 11,5 nœuds. Il aura parcouru en réalité 27 575 milles sur l’eau, à la vitesse moyenne de 13,1 nœuds.
Ecart avec le 4e Jean-Pierre Dick : 1j 21h 09min
L’envie d’avoir envie
On a retrouvé Jean Le Cam. Pour son troisième Vendée Globe, le skipper de SynerCiel a, comme il l’avait déjà fait en 2004-2005, généreusement partagé ses joies et ses soucis et permis au grand public de comprendre un peu mieux le quotidien des solitaires autour du monde.
L’art de rebondir
Et dire qu’il aurait pu ne pas être au départ… Quelque neuf mois avant le coup d’envoi de ce Vendée Globe 2012-2013, Jean le Cam n’avait encore aucune garantie de pouvoir à nouveau défendre ses chances autour du monde en solitaire. Depuis le chavirage de son VM Matériaux dans la précédente édition, la roue de la fortune semblait avoir tourné dans le mauvais sens pour ce navigateur atypique, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et deuxième du Vendée Globe 2004-2005 après une lutte au couteau avec Vincent Riou. Une Barcelona World Race avortée suite à un démâtage aux abords des îles du Cap-Vert, succédait à une longue période de tracasseries administratives autour de questions d’assurance après la perte de son bateau. Les conditions n’étaient donc pas idéales pour préparer une nouvelle campagne.
Une préparation atypique
C’est finalement, par l’intermédiaire de l’écurie Absolute Dreamer que Jean Le Cam va pouvoir se lancer dans l’aventure. On est au mois de février et le temps presse. Il récupère l’ancien bateau de Loïck Peyron, devenu ensuite Renault ZE lors de la Barcelona World Race auquel il fait faire une cure d’amaigrissement drastique. Près de 950 kilos gagnés vont lui permettre de disposer d’une machine qui, sans avoir les performances des prototypes derniers nés, pourra faire figure honorable. Compte tenu du temps imparti avant le départ, Jean Le Cam fait le choix de concentrer ses efforts sur la préparation de son bateau, délaissant volontairement les entraînements communs avec les autres IMOCA ou les courses d’avant-saison : « pour se comparer, il faut être à niveau, sinon ça ne sert à rien. Je préfère travailler pour être prêt que d’user mon énergie à prétendre rivaliser avec des gars qui se préparent depuis deux ans… ».
Les Tontons Flingueurs
Le début de course est conforme à ce qu’on attendait. A bord des prototypes de dernière génération, les hommes de tête creusent l’écart rapidement. Rythme soutenu, potentiel de vitesse supérieur et conditions météorologiques favorisant les échappées par devant font qu’en une semaine de course, des écarts importants se sont créés. Aux avant-postes du groupe des poursuivants le skipper de SynerCiel se retrouve à la lutte avec deux concurrents qu’il connaît particulièrement bien, Mike Golding et Dominique Wavre. La traversée du pot au noir est favorable au trio qui revient sur les talons des hommes de tête. Jean Le Cam s’imagine en chasseur et réinvente le titre du film d’Audiard…
La mer en direct
A l’heure de rentrer dans les Quarantièmes, le roi Jean va s’initier à un exercice dont il se serait bien passé. Un filet s’est coincé dans son bulbe de quille et le solitaire n’a pas d’autre choix que de plonger pour s’en débarrasser. Une fois l’opération réussie, il n’omet pas d’envoyer les images de son épopée. Les petites vidéos de Jean Le Cam sont comme des bonbons. Qu’il s’agisse de ses réflexions philosophiques sur la course, de sa colère quand il apprend que le jury l’a pénalisé pour une infraction dans le rail du cap Finisterre, de ses conversations avec les peluches du bord.
Si près, si loin
Le 7 décembre, lors de la remontée vers la porte Crozet (océan Indien) Jean Le Cam et Dominique Wavre se retrouvent bord à bord au petit matin. Les deux navigateurs naviguent à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre pendant une paire d’heures avant que leurs routes ne divergent. C’est le 22 décembre, au moment d’entrer dans le Pacifique, que Jean Le Cam fausse compagnie au groupe des « tontons ». En trois jours, il porte son avance sur Mike Golding à près de 500 milles. La traversée du Pacifique va lui permettre de conserver une avance relativement confortable sur ses poursuivants. Il franchit le cap Horn en 5e position et passe tout près de la pointe de la Terre de Feu au petit matin, alors que le phare du cap Horn est encore allumé. Mais ce qui devrait être la délivrance va devenir le début de son purgatoire.
La punition Atlantique
L’Atlantique Sud va se révéler impitoyable pour le peloton des poursuivants. Vents variables, mers cassantes, imprécisions des fichiers météo, la remontée entre le cap Horn et l’équateur va se transformer en une purge infâme. Une nouvelle fois, Jean Le Cam va voir revenir sur ses talons son meilleur ennemi, Mike Golding. Mais à l’approche de l’équateur, après une remontée de l’Atlantique Sud particulièrement éprouvante, il maintient une petite avance sur son adversaire. Le dernier jeu d’échec entre les deux hommes se jouera dans le sud de l’anticyclone des Açores. Mike Golding décide de contourner les hautes pressions par l’est, quand Jean choisit la route de l’ouest pour accrocher le premier les vents portants forts qui le mèneront jusqu’à l’arrivée. Il va pouvoir mesurer l’incroyable popularité qu’il s’est à nouveau forgé durant cette édition 2012-2013. Peut-être parce qu’en relatant aussi simplement sa condition à bord, il a finalement parlé de la vie de chacun…
Points de repère :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 432 milles (18 nds de moyenne) dans la journée du 30 novembre
- Les Sables – équateur : 11j 20h 08mn (il ne bat donc pas son propre record réalisé en 2004-1005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 16h 40mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 14j 03h 25mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 20j 03h 03mn
- Cap Horn – équateur : 16j 11h 41mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 17h 14min
Ecart avec le 4e Jean-Pierre Dick : 1j 21h 09min
L’envie d’avoir envie
On a retrouvé Jean Le Cam. Pour son troisième Vendée Globe, le skipper de SynerCiel a, comme il l’avait déjà fait en 2004-2005, généreusement partagé ses joies et ses soucis et permis au grand public de comprendre un peu mieux le quotidien des solitaires autour du monde.
L’art de rebondir
Et dire qu’il aurait pu ne pas être au départ… Quelque neuf mois avant le coup d’envoi de ce Vendée Globe 2012-2013, Jean le Cam n’avait encore aucune garantie de pouvoir à nouveau défendre ses chances autour du monde en solitaire. Depuis le chavirage de son VM Matériaux dans la précédente édition, la roue de la fortune semblait avoir tourné dans le mauvais sens pour ce navigateur atypique, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et deuxième du Vendée Globe 2004-2005 après une lutte au couteau avec Vincent Riou. Une Barcelona World Race avortée suite à un démâtage aux abords des îles du Cap-Vert, succédait à une longue période de tracasseries administratives autour de questions d’assurance après la perte de son bateau. Les conditions n’étaient donc pas idéales pour préparer une nouvelle campagne.
Une préparation atypique
C’est finalement, par l’intermédiaire de l’écurie Absolute Dreamer que Jean Le Cam va pouvoir se lancer dans l’aventure. On est au mois de février et le temps presse. Il récupère l’ancien bateau de Loïck Peyron, devenu ensuite Renault ZE lors de la Barcelona World Race auquel il fait faire une cure d’amaigrissement drastique. Près de 950 kilos gagnés vont lui permettre de disposer d’une machine qui, sans avoir les performances des prototypes derniers nés, pourra faire figure honorable. Compte tenu du temps imparti avant le départ, Jean Le Cam fait le choix de concentrer ses efforts sur la préparation de son bateau, délaissant volontairement les entraînements communs avec les autres IMOCA ou les courses d’avant-saison : « pour se comparer, il faut être à niveau, sinon ça ne sert à rien. Je préfère travailler pour être prêt que d’user mon énergie à prétendre rivaliser avec des gars qui se préparent depuis deux ans… ».
Les Tontons Flingueurs
Le début de course est conforme à ce qu’on attendait. A bord des prototypes de dernière génération, les hommes de tête creusent l’écart rapidement. Rythme soutenu, potentiel de vitesse supérieur et conditions météorologiques favorisant les échappées par devant font qu’en une semaine de course, des écarts importants se sont créés. Aux avant-postes du groupe des poursuivants le skipper de SynerCiel se retrouve à la lutte avec deux concurrents qu’il connaît particulièrement bien, Mike Golding et Dominique Wavre. La traversée du pot au noir est favorable au trio qui revient sur les talons des hommes de tête. Jean Le Cam s’imagine en chasseur et réinvente le titre du film d’Audiard…
La mer en direct
A l’heure de rentrer dans les Quarantièmes, le roi Jean va s’initier à un exercice dont il se serait bien passé. Un filet s’est coincé dans son bulbe de quille et le solitaire n’a pas d’autre choix que de plonger pour s’en débarrasser. Une fois l’opération réussie, il n’omet pas d’envoyer les images de son épopée. Les petites vidéos de Jean Le Cam sont comme des bonbons. Qu’il s’agisse de ses réflexions philosophiques sur la course, de sa colère quand il apprend que le jury l’a pénalisé pour une infraction dans le rail du cap Finisterre, de ses conversations avec les peluches du bord.
Si près, si loin
Le 7 décembre, lors de la remontée vers la porte Crozet (océan Indien) Jean Le Cam et Dominique Wavre se retrouvent bord à bord au petit matin. Les deux navigateurs naviguent à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre pendant une paire d’heures avant que leurs routes ne divergent. C’est le 22 décembre, au moment d’entrer dans le Pacifique, que Jean Le Cam fausse compagnie au groupe des « tontons ». En trois jours, il porte son avance sur Mike Golding à près de 500 milles. La traversée du Pacifique va lui permettre de conserver une avance relativement confortable sur ses poursuivants. Il franchit le cap Horn en 5e position et passe tout près de la pointe de la Terre de Feu au petit matin, alors que le phare du cap Horn est encore allumé. Mais ce qui devrait être la délivrance va devenir le début de son purgatoire.
La punition Atlantique
L’Atlantique Sud va se révéler impitoyable pour le peloton des poursuivants. Vents variables, mers cassantes, imprécisions des fichiers météo, la remontée entre le cap Horn et l’équateur va se transformer en une purge infâme. Une nouvelle fois, Jean Le Cam va voir revenir sur ses talons son meilleur ennemi, Mike Golding. Mais à l’approche de l’équateur, après une remontée de l’Atlantique Sud particulièrement éprouvante, il maintient une petite avance sur son adversaire. Le dernier jeu d’échec entre les deux hommes se jouera dans le sud de l’anticyclone des Açores. Mike Golding décide de contourner les hautes pressions par l’est, quand Jean choisit la route de l’ouest pour accrocher le premier les vents portants forts qui le mèneront jusqu’à l’arrivée. Il va pouvoir mesurer l’incroyable popularité qu’il s’est à nouveau forgé durant cette édition 2012-2013. Peut-être parce qu’en relatant aussi simplement sa condition à bord, il a finalement parlé de la vie de chacun…
Points de repère :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 432 milles (18 nds de moyenne) dans la journée du 30 novembre
- Les Sables – équateur : 11j 20h 08mn (il ne bat donc pas son propre record réalisé en 2004-1005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 16h 40mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 14j 03h 25mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 20j 03h 03mn
- Cap Horn – équateur : 16j 11h 41mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 17h 14min
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Jean Pierre Dick a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe ce lundi 4 février à 16 heures 05 minutes et 40 secondes, heure française. Pour sa 3e participation, le skipper de Virbac-Paprec 3, signe là son meilleur résultat dans le Vendée Globe. Il commet aussi l’exploit d’avoir terminé la course sans quille (2 650 milles !) en 86 jours 3 heures 3 minutes 40 secondes. Ecart avec le vainqueur François Gabart : 8 jours et 47 mn.
Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 24 393,41 milles : 11,8 nœuds. Mais il a parcouru en réalité 27 734 milles (le plus court des 4 arrivées) sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,4 nœuds.
Le plus beau de ses Vendée Globe
C’est l’une des plus belles histoires de ce 7e Vendée Globe. Une histoire qui mêle performance sportive, courage, exploit technique et humain. Le 21 janvier à 23h45 (HF) alors qu’il naviguait en 3e position à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Virbac-Paprec 3 perdait sa quille (voile et bulbe). Jean-Pierre Dick aura donc parcouru 2 650 milles sans cet appendice indispensable pour maintenir l’équilibre du bateau (un record), un périple sur le fil du rasoir, via une escale de 72 heures, au mouillage, dans le port de San Ciprian, sur les côtes galiciennes (arrêt le 31 janvier à 5h30 et re-départ le 3 février à 8h20). Une sacrée prouesse pour ce marin iconoclaste de 47 ans.
Le plus rapide entre l’Equateur et le cap de Bonne Espérance
Bien avant cet accident qui lui coûte la 3e marche du podium, le Niçois a été un des grands protagonistes de la course. Dans la descente de l’Atlantique Nord, au niveau des Canaries, il entre dans le top 5. Et passe à la vitesse supérieure en Atlantique Sud où à 6 reprises, entre le 1er et le 3 décembre, il est pointé en tête du classement. C’est lui qui détiendra le meilleur temps sur le tronçon Equateur- Cap de Bonne Espérance qu’il franchit en 2e position, le 3 décembre à 15h05, derrière François Gabart.
Dans l’océan Indien, peu avant le passage du cap Leeuwin, le cinq majeur deviendra un triumvirat. Mais au milieu du Pacifique, alors que Jean-Pierre connaît des soucis de voile d’avant, il se fait décrocher par MACIF et Banque Populaire (jusqu’à 687 milles de retard).
A force de ténacité et après plusieurs grimpettes dans le mât, il parvient à réduire son retard en Atlantique Sud. Sa troisième place semble alors acquise. Mais la perte de la quille du bateau mettra fin à ses rêves de podium. Il la confie alors aux bons soins de son poursuivant - et un temps ange gardien - Alex Thomson.
« Jipé », l’homme, le marin
Après une 6e place en 2005 et un abandon en 2008, son 3e Vendée Globe sera finalement le plus réussi.
Vétérinaire de formation, diplômé d’HEC, Jean-Pierre ne fait pas partie du « sérail ». Il n’a pas usé ses fonds de cirés en Bretagne à enchaîner les Solitaire du Figaro. Il se fait connaître en 2001 par sa victoire dans le Tour de France à la Voile, une victoire acquise grâce à une méthode d’entraînement intensive et rigoureuse. Très vite, il passe à la course au large et devient en peu de temps le grand spécialiste des épreuves en double : trois victoires dans la Transat Jacques Vabre, deux dans la Barcelona World Race. Sous ses airs lunaires, Dick, le gentleman, est un coriace et un gros bosseur. Il a su s’entourer d’une équipe ultra compétente et a toujours fait les bons choix architecturaux pour ses bateaux qu’il a tous fait construire en Nouvelle-Zélande, d’où il les a ramenés en partie en convoyage. Pour lui, l’aventure en monocoque 60 Imoca s’arrête après ce Vendée Globe. La saison prochaine se jouera en MOD 70.
Points de repères :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : Virbac-Paprec 3 est détenteur de la 2e plus grande distance parcourue en 24 heures sur ce Vendée Globe avec 517,23 milles, le 10 décembre. Vitesse moyenne : 21,6 nœuds.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. 13,4 nœuds/27 734 milles
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 6
- Les Sables – Equateur : 11 j 00h 25 mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 02h 40mn (passage en tête)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 13h 25 mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 00h 12mn (nouveau record)
- Cap Horn – Equateur : 14j 5h 30 mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 18j 05h 03 mn
Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 24 393,41 milles : 11,8 nœuds. Mais il a parcouru en réalité 27 734 milles (le plus court des 4 arrivées) sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,4 nœuds.
Le plus beau de ses Vendée Globe
C’est l’une des plus belles histoires de ce 7e Vendée Globe. Une histoire qui mêle performance sportive, courage, exploit technique et humain. Le 21 janvier à 23h45 (HF) alors qu’il naviguait en 3e position à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Virbac-Paprec 3 perdait sa quille (voile et bulbe). Jean-Pierre Dick aura donc parcouru 2 650 milles sans cet appendice indispensable pour maintenir l’équilibre du bateau (un record), un périple sur le fil du rasoir, via une escale de 72 heures, au mouillage, dans le port de San Ciprian, sur les côtes galiciennes (arrêt le 31 janvier à 5h30 et re-départ le 3 février à 8h20). Une sacrée prouesse pour ce marin iconoclaste de 47 ans.
Le plus rapide entre l’Equateur et le cap de Bonne Espérance
Bien avant cet accident qui lui coûte la 3e marche du podium, le Niçois a été un des grands protagonistes de la course. Dans la descente de l’Atlantique Nord, au niveau des Canaries, il entre dans le top 5. Et passe à la vitesse supérieure en Atlantique Sud où à 6 reprises, entre le 1er et le 3 décembre, il est pointé en tête du classement. C’est lui qui détiendra le meilleur temps sur le tronçon Equateur- Cap de Bonne Espérance qu’il franchit en 2e position, le 3 décembre à 15h05, derrière François Gabart.
Dans l’océan Indien, peu avant le passage du cap Leeuwin, le cinq majeur deviendra un triumvirat. Mais au milieu du Pacifique, alors que Jean-Pierre connaît des soucis de voile d’avant, il se fait décrocher par MACIF et Banque Populaire (jusqu’à 687 milles de retard).
A force de ténacité et après plusieurs grimpettes dans le mât, il parvient à réduire son retard en Atlantique Sud. Sa troisième place semble alors acquise. Mais la perte de la quille du bateau mettra fin à ses rêves de podium. Il la confie alors aux bons soins de son poursuivant - et un temps ange gardien - Alex Thomson.
« Jipé », l’homme, le marin
Après une 6e place en 2005 et un abandon en 2008, son 3e Vendée Globe sera finalement le plus réussi.
Vétérinaire de formation, diplômé d’HEC, Jean-Pierre ne fait pas partie du « sérail ». Il n’a pas usé ses fonds de cirés en Bretagne à enchaîner les Solitaire du Figaro. Il se fait connaître en 2001 par sa victoire dans le Tour de France à la Voile, une victoire acquise grâce à une méthode d’entraînement intensive et rigoureuse. Très vite, il passe à la course au large et devient en peu de temps le grand spécialiste des épreuves en double : trois victoires dans la Transat Jacques Vabre, deux dans la Barcelona World Race. Sous ses airs lunaires, Dick, le gentleman, est un coriace et un gros bosseur. Il a su s’entourer d’une équipe ultra compétente et a toujours fait les bons choix architecturaux pour ses bateaux qu’il a tous fait construire en Nouvelle-Zélande, d’où il les a ramenés en partie en convoyage. Pour lui, l’aventure en monocoque 60 Imoca s’arrête après ce Vendée Globe. La saison prochaine se jouera en MOD 70.
Points de repères :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : Virbac-Paprec 3 est détenteur de la 2e plus grande distance parcourue en 24 heures sur ce Vendée Globe avec 517,23 milles, le 10 décembre. Vitesse moyenne : 21,6 nœuds.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. 13,4 nœuds/27 734 milles
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 6
- Les Sables – Equateur : 11 j 00h 25 mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 02h 40mn (passage en tête)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 13h 25 mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 00h 12mn (nouveau record)
- Cap Horn – Equateur : 14j 5h 30 mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 18j 05h 03 mn
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Les Sables d'Olonne Info
Toute la nuit dernière, Mike Golding a travaillé sans relâche pour frayer son chemin en direction du cap Finisterre dans les petites airs contraires qui l'ont mis à rude épreuve. Il a perdu 20 milles sur son concurrent Jean Le Cam, mais il conserve une avance de 50 milles ce lundi matin.
"Cela commence à aller un peu mieux, et j'espère que je vais m'extirper", confiait-il ce matin. "Mais la direction du vent n'était pas celle annoncée par les fichiers. La dernière heure, j'ai pu plus pointer vers la marque, mais j'ai l'impression d'avoir tourné sur moi-même pendant plusieurs heures. J'ai dû viré six fois, et c'est du boulot !"
Il reste 336 milles à parcourir pour doubler le cap Finisterre, et environ 720 milles pour rallier la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne.
"Cela commence à aller un peu mieux, et j'espère que je vais m'extirper", confiait-il ce matin. "Mais la direction du vent n'était pas celle annoncée par les fichiers. La dernière heure, j'ai pu plus pointer vers la marque, mais j'ai l'impression d'avoir tourné sur moi-même pendant plusieurs heures. J'ai dû viré six fois, et c'est du boulot !"
Il reste 336 milles à parcourir pour doubler le cap Finisterre, et environ 720 milles pour rallier la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne.
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Mike Golding
Skipper
Vendée
Vendée Globe 2012
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Les Sables d'Olonne Info
SynerCiel est en route directe sur les Sables d’Olonne. Dans un vent portant d’une quinzaine de nœuds, Jean Le Cam navigue à vive allure, toute voile dehors avant la tempête. Le skipper de SynerCiel profite également des bonheurs d’être en mer et nous raconte un phénomène extraordinaire aperçu la nuit dernière.
Un arc en ciel de nuit
« Je ne pensais pas que cela existait. Mais j’ai vraiment vu un arc-en-ciel cette nuit. C’était une grande trace blanche qui traversait le nuage noir. Je n’en avais jamais vu. »
La tempête arrive
« Il y a des grains un peu partout. Là j’ai encore de la toile mais d’ici quelques minutes, je vais réduire. Je suis quasi en route directe pour les Sables d’Olonne. Là, je suis à la latitude de Bordeaux. »
L’arrivée aussi
« Les derniers routages me font arriver dans la nuit de mardi à mercredi. Mais si les vents sont moins forts devant les Sables, je pourrai arriver au petit matin. J’ai déjà une idée bien précise de ce que je veux manger : une pièce de boeuf saignante, sauce roquefort avec des frites !! »
Cet arc-en-ciel aperçu la nuit dernière est l’occasion de revivre en vidéos les plus belles images de mer envoyées du bord de SynerCiel
« Je ne pensais pas que cela existait. Mais j’ai vraiment vu un arc-en-ciel cette nuit. C’était une grande trace blanche qui traversait le nuage noir. Je n’en avais jamais vu. »
La tempête arrive
« Il y a des grains un peu partout. Là j’ai encore de la toile mais d’ici quelques minutes, je vais réduire. Je suis quasi en route directe pour les Sables d’Olonne. Là, je suis à la latitude de Bordeaux. »
L’arrivée aussi
« Les derniers routages me font arriver dans la nuit de mardi à mercredi. Mais si les vents sont moins forts devant les Sables, je pourrai arriver au petit matin. J’ai déjà une idée bien précise de ce que je veux manger : une pièce de boeuf saignante, sauce roquefort avec des frites !! »
Cet arc-en-ciel aperçu la nuit dernière est l’occasion de revivre en vidéos les plus belles images de mer envoyées du bord de SynerCiel
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Jean Le Cam
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Skipper
Vendée Globe 2012
Voile
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Les Sables d'Olonne Info
L'équipe technique d'Initiatives Cœur a reçu un appel de Tanguy à 04h18 (heure française) ce matin. Suite à une collision avec un OFNI survenu à 02h15 (TU), le safran tribord qui était déjà endommagé est désormais cassé. Mais surtout la dérive bâbord serait gravement touchée. Dans le choc, la dérive a pivoté dans son puits provoquant une voie d'eau dans le compartiment avant du bateau.
Tanguy a réduit son allure pour permettre à la pompe électrique de vider l'eau du compartiment. Il attend le lever du jour pour pouvoir effectuer un diagnostic plus complet et voir s'il peut débloquer la dérive et limiter la taille du trou dans le puits. A 9h il se situait à environ 475 milles au sud ouest du Cap Vert.
Tanguy recherche activement une solution pour continuer sa course. Un nouveau communiqué vous sera transmis dans l'après-midi.
Tanguy a réduit son allure pour permettre à la pompe électrique de vider l'eau du compartiment. Il attend le lever du jour pour pouvoir effectuer un diagnostic plus complet et voir s'il peut débloquer la dérive et limiter la taille du trou dans le puits. A 9h il se situait à environ 475 milles au sud ouest du Cap Vert.
Tanguy recherche activement une solution pour continuer sa course. Un nouveau communiqué vous sera transmis dans l'après-midi.
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