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Une semaine après le départ, les solitaires sont entrés pleinement dans le rythme de la course. Petit à petit, les leaders haussent le ton et mettent la pression sur leurs adversaires directs. La bataille stratégique ne reprendra qu’au passage du pot au noir. En attendant, c’est la capacité d’aller vite qui prime.
Tout droit, plein sud. Les stratèges peuvent partir en vacances, la consigne est claire. Devant les étraves des solitaires, le pot au noir commence à se profiler, mais ils ont encore deux à trois jours devant eux, avant de devoir jouer au chat et à la souris avec les calmes de la fameuse Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) chère aux météorologues. Le vent risquant de mollir progressivement par l’avant, chacun tente de tirer le meilleur parti de son bateau, histoire de ne pas perdre en chemin quelques milles qui pourraient se révéler précieux à l’heure du pot. Pas question de musarder en chemin ; du même coup la guerre des ondes reprend ses droits. On marque psychologiquement l’adversaire en laissant entendre que l’on en a encore sous le pied et que les conditions sont particulièrement paisibles. Même si certains, tel Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) ou Vincent Riou (PRB), vendent la mèche, en décrivant le pont du bateau submergé régulièrement par les vagues. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) a subtilisé le fauteuil de dauphin d’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à François Gabart (MACIF), mais l’écart entre les deux hommes est plus ténu qu’il n’y paraît. En effet, le navigateur suisse navigue plus à l’est et se trouve positionné plus près de l’orthodromie, la route directe vers Bonne Espérance. Mais le pot au noir imposera de s’éloigner de cette route dans l’ouest pour transpercer au plus vite les calmes et retrouver les alizés de l’hémisphère sud.
Galères et sinécures
D’autres ont des préoccupations beaucoup plus immédiates. Zbigniew Gutkowski (Energa), aux prises avec une défaillance de son pilote automatique, a effectué une figure libre, qualifiée d’empannage chinois. Cette manœuvre, rigoureusement involontaire consiste à voir la bôme passer, au vent arrière, d’un bord sur l’autre avec violence, suite à un changement de cap inopiné du navire. Dans la foulée, le gennaker de Gutek s’est entortillé autour de son étai de foc et le navigateur polonais cherche une solution pour démêler le sac de nœuds sans perdre trop de temps et d’énergie. Peut-être devra-t-il, au final, faire comme Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) qui est allé chercher l’abri de l’île de Tenerife pour grimper dans son mât de manière à réparer sa drisse de grand-voile. Les deux ont au moins la satisfaction de savoir qu’ils sont encore en course. Pour la première fois, on a vu Sam Davies pleurer l’envol brisé de son Savéol quand Louis Burton (Bureau Vallée), s’il faisait bonne figure en passant à la vacation du PC Course à la Paris, avait lui aussi ce sentiment terrible d’une fête gâchée avant l’heure.
Pour les autres solitaires, l’entrée dans les alizés est particulièrement bien venue après une semaine agitée. Les températures oscillent entre 21° et 25° au plus fort de la journée et l’on sort les affaires pour tenter de faire sécher ce que l’on peut. Certains parlent de petit déjeuner en terrasse, de première douche depuis le départ, de repas fins tel Jean Le Cam qui, à bord de SynerCiel, ne se prive jamais d’envoyer un message à ses concurrents : vous avez choisi la nourriture lyophilisée ; pour une quinzaine de kilos de plus, j’ai des petits plats préparés avec amour. Il n’a pas forcément tort quand on sait à quel point les marins sont parfois de grands sentimentaux.
"Ça fait plaisir de mener la course, mais ce n’est pas ma priorité. On a un bon rythme devant, avec mes camarades. On arrive à mener nos bateaux quasiment à 100% maintenant, c’est toujours agréable. Il fait chaud. On descend vers le sud avec des conditions bien dégagées. L’eau est chaude, c’est sympa pour manœuvrer. En étant devant, c’est moi qui vais attaquer le pot au noir le premier. Il faut trouver le meilleur chemin, car les autres derrière sauront exploiter mes éventuelles erreurs."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Il commence à faire chaud. Le vent n’est pas trop mal, la mer n’est pas trop agitée, non plus. Là je transpire, je suis pieds nus, les Crocs ne sont pas loin… Malgré le bonheur d’être en mer, on garde des habitudes de terriens. Il faut s’en débarrasser pour prendre un rythme de marin. Mais si l’on devenait un marin à part entière, on ne chercherait même plus à être en contact avec la terre."
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’ai super bien dormi la nuit dernière. J’ai croisé un cargo ce matin qui avait reconnu un concurrent du Vendée Globe, on a discuté, c’était sympa. Ce matin, j’ai ouvert un petit cadeau, c’était des graines de basilic qu’il va falloir que je cultive. Les dernières vingt-quatre heures, j’ai eu un peu de mal à m’alimenter, mais depuis ce matin, ça va mieux. J’envisage même de prendre une douche."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-Coeur)
"On fait route vers le pot au noir et on va se donner rendez-vous dans deux jours à l’entrée. Il y a énormément de vagues sur le pont. Il y a de l’eau en permanence, mais quand on arrive à écarquiller les yeux, on voit un paysage somptueux avec de jolis cumulus et cette mer d’un bleu pur, c’est vraiment sympathique."
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac-Paprec 3)
"On a tout tenté pour rentrer aux Sables pour réparer le bateau et repartir mais malheureusement, ce n’était pas raisonnable. J’ai mis le clignotant à droite au milieu du rail des cargos au large de La Corogne pour rentrer au port qui était à quatre heures de navigation. J’ai pris la décision tout seul en regardant les fichiers météo. C’était ce qu’il fallait faire si je voulais que le mât reste sur le bateau.
Sur le plan mental c’est extrêmement difficile parce qu’on passe par des états psychologiques et émotionnels très forts qui vont dans un sens puis dans l’autre. Au début j’étais parti pour aller à Lisbonne et abandonner. Mais c’est là où le travail avec Servane et Nelson, mon frère, a été formidable. Ils m’ont dit d’étudier cette option (ndlr : revenir aux Sables d’Olonne)."
Louis Burton (FRA, Bureau Vallée)
Galères et sinécures
D’autres ont des préoccupations beaucoup plus immédiates. Zbigniew Gutkowski (Energa), aux prises avec une défaillance de son pilote automatique, a effectué une figure libre, qualifiée d’empannage chinois. Cette manœuvre, rigoureusement involontaire consiste à voir la bôme passer, au vent arrière, d’un bord sur l’autre avec violence, suite à un changement de cap inopiné du navire. Dans la foulée, le gennaker de Gutek s’est entortillé autour de son étai de foc et le navigateur polonais cherche une solution pour démêler le sac de nœuds sans perdre trop de temps et d’énergie. Peut-être devra-t-il, au final, faire comme Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) qui est allé chercher l’abri de l’île de Tenerife pour grimper dans son mât de manière à réparer sa drisse de grand-voile. Les deux ont au moins la satisfaction de savoir qu’ils sont encore en course. Pour la première fois, on a vu Sam Davies pleurer l’envol brisé de son Savéol quand Louis Burton (Bureau Vallée), s’il faisait bonne figure en passant à la vacation du PC Course à la Paris, avait lui aussi ce sentiment terrible d’une fête gâchée avant l’heure.
Pour les autres solitaires, l’entrée dans les alizés est particulièrement bien venue après une semaine agitée. Les températures oscillent entre 21° et 25° au plus fort de la journée et l’on sort les affaires pour tenter de faire sécher ce que l’on peut. Certains parlent de petit déjeuner en terrasse, de première douche depuis le départ, de repas fins tel Jean Le Cam qui, à bord de SynerCiel, ne se prive jamais d’envoyer un message à ses concurrents : vous avez choisi la nourriture lyophilisée ; pour une quinzaine de kilos de plus, j’ai des petits plats préparés avec amour. Il n’a pas forcément tort quand on sait à quel point les marins sont parfois de grands sentimentaux.
"Ça fait plaisir de mener la course, mais ce n’est pas ma priorité. On a un bon rythme devant, avec mes camarades. On arrive à mener nos bateaux quasiment à 100% maintenant, c’est toujours agréable. Il fait chaud. On descend vers le sud avec des conditions bien dégagées. L’eau est chaude, c’est sympa pour manœuvrer. En étant devant, c’est moi qui vais attaquer le pot au noir le premier. Il faut trouver le meilleur chemin, car les autres derrière sauront exploiter mes éventuelles erreurs."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Il commence à faire chaud. Le vent n’est pas trop mal, la mer n’est pas trop agitée, non plus. Là je transpire, je suis pieds nus, les Crocs ne sont pas loin… Malgré le bonheur d’être en mer, on garde des habitudes de terriens. Il faut s’en débarrasser pour prendre un rythme de marin. Mais si l’on devenait un marin à part entière, on ne chercherait même plus à être en contact avec la terre."
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’ai super bien dormi la nuit dernière. J’ai croisé un cargo ce matin qui avait reconnu un concurrent du Vendée Globe, on a discuté, c’était sympa. Ce matin, j’ai ouvert un petit cadeau, c’était des graines de basilic qu’il va falloir que je cultive. Les dernières vingt-quatre heures, j’ai eu un peu de mal à m’alimenter, mais depuis ce matin, ça va mieux. J’envisage même de prendre une douche."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-Coeur)
"On fait route vers le pot au noir et on va se donner rendez-vous dans deux jours à l’entrée. Il y a énormément de vagues sur le pont. Il y a de l’eau en permanence, mais quand on arrive à écarquiller les yeux, on voit un paysage somptueux avec de jolis cumulus et cette mer d’un bleu pur, c’est vraiment sympathique."
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac-Paprec 3)
"On a tout tenté pour rentrer aux Sables pour réparer le bateau et repartir mais malheureusement, ce n’était pas raisonnable. J’ai mis le clignotant à droite au milieu du rail des cargos au large de La Corogne pour rentrer au port qui était à quatre heures de navigation. J’ai pris la décision tout seul en regardant les fichiers météo. C’était ce qu’il fallait faire si je voulais que le mât reste sur le bateau.
Sur le plan mental c’est extrêmement difficile parce qu’on passe par des états psychologiques et émotionnels très forts qui vont dans un sens puis dans l’autre. Au début j’étais parti pour aller à Lisbonne et abandonner. Mais c’est là où le travail avec Servane et Nelson, mon frère, a été formidable. Ils m’ont dit d’étudier cette option (ndlr : revenir aux Sables d’Olonne)."
Louis Burton (FRA, Bureau Vallée)
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Les Sables Info
Six artistes peintres du pays des Olonnes et un invité, Tobal, sont à l'honneur à la salle des Gardes du Prieuré Saint-Nicolas aux Sables d'Olonne.
Une exposition très colorée attend le public avec l'assocaition Quai des Arts. Pour l'occasion Claudine Joubert, Jacqueline Gouin, Danie Chaumeil, Isabelle Perron, Cécile Ducanois et Marie Caillard se sont réunies afin de vous présenter leurs oeuvres : "Mon sujet principal, c'est la chaume d'aujourd'hui et d'hier. Tout ce qui touche la vie, la vie sur la mer et au bord de la mer" indique Marie Caillard, présidente de l'association.
L'abstrait, le contemporain, du paysage, aux poules en passant par la mer aux pastels, à l'huile ou à l'acrylique ; tous les ingrédients sont "Au rendez-vous des couleurs". Sans oublier le thème de la femme à travers les photos de Tobal qui s'est inspiré souvent de top-modèle.
Le reste de l'année, l'association Quai des Arts expose place d'Armes face à la Mairie de la Chaume de mai à septembre.
Exposition ouverte du 15 novembre au 2 décembre 2012 du lundi au jeudi de 14h00 à 18h30 et du vendredi au dimanche de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h30.
L'abstrait, le contemporain, du paysage, aux poules en passant par la mer aux pastels, à l'huile ou à l'acrylique ; tous les ingrédients sont "Au rendez-vous des couleurs". Sans oublier le thème de la femme à travers les photos de Tobal qui s'est inspiré souvent de top-modèle.
Le reste de l'année, l'association Quai des Arts expose place d'Armes face à la Mairie de la Chaume de mai à septembre.
Exposition ouverte du 15 novembre au 2 décembre 2012 du lundi au jeudi de 14h00 à 18h30 et du vendredi au dimanche de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h30.
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Les Sables Info
Les animations se poursuivent en centre-ville pendant le Vendée Globe. Ouvert depuis mercredi, le Point Info Course diffuse les vacations avec les skippers en direct de 12h30 à 13h15 et en différé à 16 heures tous les jours, sauf en cas d'animations à ces heures-là. Les visiteurs peuvent y récupérer les classements quotidiens.
Programme des animations sur le Parvis de la mairie des Sables d'Olonne :
- Samedi 17 novembre : 17h00 - Concert DA FLEX (Rock & Soul). Gratuit.
- Mardi 20 novembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
A partir du 20 novembre : Exposition « Aware » du projet Comenius. L'école élémentaire du Centre travaille depuis deux ans dans le cadre d'un projet européen "Comenius"
sur le thème de l'environnement avec des écoles anglaises, espagnoles, polonaises et une école des Alpes de Haute Provence. Après plusieurs échanges et à l'occasion du départ du Vendée Globe, les écoles ont été reçues en Mairie le 8 novembre et leurs travaux seront exposés au sein du Point Info Course.
- Samedi 24 novembre : 17h00 - Concert Holly Mushrooms (Reggae français). Gratuit.
- Mardi 27 novembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
- Mercredi 28 novembre : 16h00 ‐ 17h00 : Ateliers lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
- Samedi 1er décembre : 17h00 - Concert BLANKA ((Pop Rock français). Gratuit.
- Mardi 4 décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
- Samedi 8 Décembre : 11h00 ‐ 12h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
. 17h00 : Concert Chanson d’occasion (Variété). Gratuit.
- Mardi 11 Décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest‐France.
- Mardi 18 Décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest‐France.
- Mercredi 19 Décembre : 16h00 ‐17h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
Les samedi 22, dimanche 23 et lundi 24 décembre : Découverte des Arts du Cirque et démonstrations par les artistes
. De 11h00 à 12h30 et de 14h30 à 16h30 : Ateliers découverte des Arts du Cirque,
. De 16h30 à 17h30 : Déambulation dans la rue de l'Hôtel de ville (Jongleries et Monocycles),
. A partir de 17h30 : 2 démonstrations pour les professionnels.
- Samedi 12 janvier 2013 : 11h00‐12h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
Programme des animations sur le Parvis de la mairie des Sables d'Olonne :
- Samedi 17 novembre : 17h00 - Concert DA FLEX (Rock & Soul). Gratuit.
- Mardi 20 novembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
A partir du 20 novembre : Exposition « Aware » du projet Comenius. L'école élémentaire du Centre travaille depuis deux ans dans le cadre d'un projet européen "Comenius"
sur le thème de l'environnement avec des écoles anglaises, espagnoles, polonaises et une école des Alpes de Haute Provence. Après plusieurs échanges et à l'occasion du départ du Vendée Globe, les écoles ont été reçues en Mairie le 8 novembre et leurs travaux seront exposés au sein du Point Info Course.
- Samedi 24 novembre : 17h00 - Concert Holly Mushrooms (Reggae français). Gratuit.
- Mardi 27 novembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
- Mercredi 28 novembre : 16h00 ‐ 17h00 : Ateliers lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
- Samedi 1er décembre : 17h00 - Concert BLANKA ((Pop Rock français). Gratuit.
- Mardi 4 décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest-France.
- Samedi 8 Décembre : 11h00 ‐ 12h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
. 17h00 : Concert Chanson d’occasion (Variété). Gratuit.
- Mardi 11 Décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest‐France.
- Mardi 18 Décembre : 17h00 - Emission « On refait la course » animée par les journalistes de Ouest‐France.
- Mercredi 19 Décembre : 16h00 ‐17h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
Les samedi 22, dimanche 23 et lundi 24 décembre : Découverte des Arts du Cirque et démonstrations par les artistes
. De 11h00 à 12h30 et de 14h30 à 16h30 : Ateliers découverte des Arts du Cirque,
. De 16h30 à 17h30 : Déambulation dans la rue de l'Hôtel de ville (Jongleries et Monocycles),
. A partir de 17h30 : 2 démonstrations pour les professionnels.
- Samedi 12 janvier 2013 : 11h00‐12h00 : Atelier lecture. Enfants de 3 à 10 ans. Gratuit.
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Les Sables Info
Partir en retard n’est jamais quelque chose de facile à vivre. Les milles que l’on perd sur les prédécesseurs donnent l’impression de compter double quand ceux que l’on gagne paraissent infimes. Et pourtant, positionné plus à l’ouest que le reste de la flotte, Bertrand de Broc gagne régulièrement du terrain sur le peloton.
Il y a eu des précédents. On se souvient d’un certain Michel D… qui, quatre ans auparavant, avait quitté Les Sables d’Olonne avec plus de quarante heures de retard et qui, au final, s’en était plutôt bien sorti. De là à dire que partir en retard peut être un avantage, il y a un pas que l’on ne franchira pas. Pourtant, passé le difficile franchissement du cap Finisterre dans la pétole, Bertrand de Broc bénéficie de vents plus favorables dans sa zone de course que la tête de course qui, du fait de l’absence des alizés, peine à descendre vers l’archipel du Cap Vert et l’équateur. Cette compression devrait permettre donc à Bertrand de combler une grande partie de son retard, voire de regagner quelques places, notamment sur Tanguy de Lamotte et Javier Sanso excentrés dans l’est.
Acclimatation nécessaire
A bord de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets, Bertrand poursuit sa mue. A côté de certains de ses concurrents qui ont disposé de plusieurs années parfois pour peaufiner leur machine, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets doit compenser les heures d’entraînement dont il n’a pas pu disposer par une inventivité de chaque instant.
Bref ! Les journées de Bertrand de Broc sont bien occupées. Entre la marche du bateau pour continuer à gratter des milles, les bricolages divers et la fatigue nerveuse accumulée depuis l’incident du départ, le navigateur cornouaillais a hâte de retrouver des conditions un peu plus clémentes pour recharger ses batteries. Dans deux jours, les alizés devraient être au rendez-vous.
Acclimatation nécessaire
A bord de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets, Bertrand poursuit sa mue. A côté de certains de ses concurrents qui ont disposé de plusieurs années parfois pour peaufiner leur machine, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets doit compenser les heures d’entraînement dont il n’a pas pu disposer par une inventivité de chaque instant.
Bref ! Les journées de Bertrand de Broc sont bien occupées. Entre la marche du bateau pour continuer à gratter des milles, les bricolages divers et la fatigue nerveuse accumulée depuis l’incident du départ, le navigateur cornouaillais a hâte de retrouver des conditions un peu plus clémentes pour recharger ses batteries. Dans deux jours, les alizés devraient être au rendez-vous.
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Les Sables Info
Il y a une semaine encore, ils étaient tous à quai, aux Sables d’Olonne. Ce vendredi, Jérémie Beyou et les autres solitaires du Vendée Globe 2012 évoluent déjà au large des Canaries. Pointé en 7e position ce matin, le skipper Maître CoQ réalise un début de tour du monde à la fois sécuritaire et performant. Au petit jour, il enregistrait même les meilleures performances du groupe de tête.
« Au départ, lorsque j’ai vu Marco (Marc Guillemot, Safran) partir à l’horizontale et rentrer au port, ça m’a calmé d’entrée de jeu. Pour moi, la gestion du matériel prime avant tout. Il est hors de question de s’emballer. On va gérer chaque jour de course l’un après l’autre… Tant qu’on est en course, tout va bien ! Je pense d’ailleurs très fort à tous ceux qui ont été contraints à l’abandon, c’est vraiment triste » , précisait Jérémie ce matin après l’annonce de deux nouveaux abandons, portant à quatre le nombre de concurrents s’étant déjà retirés de la course, sur avaries.
Ce discours sécuritaire n’empêche cependant pas le skipper Maître CoQ d’y associer la dose nécessaire de performance pour figurer dans le groupe de tête.
Nuit blanche aux réglages
Après une petite semaine de course, un groupe de sept concurrents s’est en effet détaché du peloton. Ils évoluent depuis deux jours en bordure d’une dépression secondaire située très sud qui perturbe sensiblement le flux normal de l’alizé et génère des vents extrêmement instables.
Le skipper Maître CoQ a ainsi passé la nuit dernière à manœuvrer et ajuster les réglages de ses voiles pour optimiser chaque bascule et saute de vent : « ça passe de 3 à 25 nœuds ! Il y a beaucoup de grains, il faut régler en permanence. ça fait deux jours que ça dure, c’est un peu usant... mais ça a l’air de se régulariser. »
Malgré ces conditions physiques et techniques, Maître CoQ enregistrait ce matin l’un des deux meilleurs scores de vitesse du groupe de tête. Jérémie a également sensiblement réduit son écart avec le leader (50 milles sur les douze dernières heures).
Gérer le quotidien
Jérémie Beyou est désormais parfaitement dans le rythme de sa course. Concentré, exigeant, il optimise le moindre mille parcouru, tout en gérant son quotidien : « J’ai sorti tous les vêtements mouillés sur le pont, même s’il fait gris, avec la chaleur (22° au lever du jour) ça va sécher. Tout à l’heure, j’irai faire un tour d’inspection du bateau et bricoler un peu. » Ensuite, il a prévu de se cuisiner un bon plat chaud pour se ressourcer ...
Encéphalogramme tactique plat
Côté stratégie, en revanche, rien de très croustillant à se mettre sous la dent : les solitaires vont devoir suivre une route quasi « obligatoire » dans les jours à venir.
La zone instable dans laquelle le groupe de tête évolue actuellement devrait être franchie dans la journée. Dès ce soir ou samedi matin, Jérémie et ses camarades de course devraient pouvoir hisser les spis et glisser dans un flux régulier de secteur nord-est appelé alizé. Ces prévisions sont en revanche à considérer avec prudence, car dans ces zones géographiques perturbées, les systèmes météo fluctuent beaucoup et la réalité n’est pas toujours à l’image des fichiers de vent.
Quoi qu’il en soit, le skipper Maître CoQ est en bonne position et dispose de tout son potentiel technique pour aborder la prochaine phase de ce tour du monde : la négociation du Pot au noir, à l'approche de l'Equateur. Ce passage délicat devrait se jouer en début de semaine prochaine.
Ce discours sécuritaire n’empêche cependant pas le skipper Maître CoQ d’y associer la dose nécessaire de performance pour figurer dans le groupe de tête.
Nuit blanche aux réglages
Après une petite semaine de course, un groupe de sept concurrents s’est en effet détaché du peloton. Ils évoluent depuis deux jours en bordure d’une dépression secondaire située très sud qui perturbe sensiblement le flux normal de l’alizé et génère des vents extrêmement instables.
Le skipper Maître CoQ a ainsi passé la nuit dernière à manœuvrer et ajuster les réglages de ses voiles pour optimiser chaque bascule et saute de vent : « ça passe de 3 à 25 nœuds ! Il y a beaucoup de grains, il faut régler en permanence. ça fait deux jours que ça dure, c’est un peu usant... mais ça a l’air de se régulariser. »
Malgré ces conditions physiques et techniques, Maître CoQ enregistrait ce matin l’un des deux meilleurs scores de vitesse du groupe de tête. Jérémie a également sensiblement réduit son écart avec le leader (50 milles sur les douze dernières heures).
Gérer le quotidien
Jérémie Beyou est désormais parfaitement dans le rythme de sa course. Concentré, exigeant, il optimise le moindre mille parcouru, tout en gérant son quotidien : « J’ai sorti tous les vêtements mouillés sur le pont, même s’il fait gris, avec la chaleur (22° au lever du jour) ça va sécher. Tout à l’heure, j’irai faire un tour d’inspection du bateau et bricoler un peu. » Ensuite, il a prévu de se cuisiner un bon plat chaud pour se ressourcer ...
Encéphalogramme tactique plat
Côté stratégie, en revanche, rien de très croustillant à se mettre sous la dent : les solitaires vont devoir suivre une route quasi « obligatoire » dans les jours à venir.
La zone instable dans laquelle le groupe de tête évolue actuellement devrait être franchie dans la journée. Dès ce soir ou samedi matin, Jérémie et ses camarades de course devraient pouvoir hisser les spis et glisser dans un flux régulier de secteur nord-est appelé alizé. Ces prévisions sont en revanche à considérer avec prudence, car dans ces zones géographiques perturbées, les systèmes météo fluctuent beaucoup et la réalité n’est pas toujours à l’image des fichiers de vent.
Quoi qu’il en soit, le skipper Maître CoQ est en bonne position et dispose de tout son potentiel technique pour aborder la prochaine phase de ce tour du monde : la négociation du Pot au noir, à l'approche de l'Equateur. Ce passage délicat devrait se jouer en début de semaine prochaine.
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Les Sables Info
Après 6 jours de course, le skipper de SynerCiel est dans les Alizés. Les couches de vêtements diminuent au fur et à mesure que la température augmente. Jean Le Cam est à la bagarre dans l’Est de la flotte après quelques frayeurs au passage d’une dépression au large de Madère. Un début de course agité pour le « roi » Jean qui pointe aujourd’hui à la 9e place.
Prendre le rythme de la vie au large
Même si le début de course n’a pas entraîné beaucoup de manœuvres - le golfe de Gascogne a pu être traversé sur un seul bord - le marin doit tout de même s’amariner et les premières 24 heures ne sont pas « Youkourintintin » comme le rappelle le skipper de SynerCiel. « Tu grignotes mais pour les vrais repas, il faut attendre au moins une journée. »
Des nuits agitées
Le skipper de SynerCiel n’a pas échappé à quelques grosses frayeurs. Dans la nuit de dimanche à lundi, la collision avec Jean-Pierre Dick a été évitée de peu. « On a failli se rencontrer avec Virbac-Paprec 3, deux fois dans la même nuit. C’était assez rigolo - enfin je dis cela maintenant ! » Deuxième frayeur quelques jours plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le film de la nuit aurait pu s’appeler : ‘Cauchemar au large de Madère’. J’étais sous solent et grand-voile 1 ris quand une rafale de vent à souffler à 38 nœuds. SynerCiel s’est à moitié couché sur l’eau. Ce moment ressemblait à un coup de vent que l’on rencontre dans le grand Sud ! »
Bonne humeur à partager
Heureusement, ces incidents n’ont en rien entamé la bonne humeur du « roi » Jean qui a fait partager les détails de sa tenue vestimentaire et de sa toilette. Vacation du 13 novembre : « Je suis sous spi, il fait beau. Je suis en chaussettes roses, crocs marrons, slip et t-shirt. Tu imagines le crobar ! Je ne vais pas faire une photo car après vous allez être effrayés. Avec mes cheveux longs que je n’ai pas coupés, mon slip, mes chaussettes et mes crocs, je me balade sur les Champs-Elysées, je vais en taule direct ». Jean Le Cam a également avoué qu’il avait oublié le manche pour fixer ses lames de rasoir. Mais le skipper de SynerCiel a trouvé la parade car sur ses vidéos, il se présente rasé de près.
Ça glisse dans les alizées
Les dernières nouvelles du bord reçues ce matin réchauffent l’atmosphère. SynerCiel file à 16 nœuds dans les Alizés : les températures grimpent et le t-shirt est de rigueur même s’il y a constamment de l’eau sur le pont. Jean Le Cam prend également le temps de bien manger : « Hier soir, je me suis fait un petit Parmentier de chez la comtesse Du Barry. De la folie. Ça devrait être obligatoire à bord tellement c’est bon ». Au classement de 12h ce midi, le skipper de SynerCiel a réduit son retard au premier de 50 milles en 24 heures.
Classement du 16 novembre à 12h :
1er : Banque Populaire - Armel Le Cléac’h à 22 421,6 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 11,8 milles du premier
3e : Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm à 14,2 milles du premier
8e : SynerCiel - Jean Le Cam à 125,6 milles du premier.
Pour suivre l’actualité du projet : www.jeanlecam.fr
Même si le début de course n’a pas entraîné beaucoup de manœuvres - le golfe de Gascogne a pu être traversé sur un seul bord - le marin doit tout de même s’amariner et les premières 24 heures ne sont pas « Youkourintintin » comme le rappelle le skipper de SynerCiel. « Tu grignotes mais pour les vrais repas, il faut attendre au moins une journée. »
Des nuits agitées
Le skipper de SynerCiel n’a pas échappé à quelques grosses frayeurs. Dans la nuit de dimanche à lundi, la collision avec Jean-Pierre Dick a été évitée de peu. « On a failli se rencontrer avec Virbac-Paprec 3, deux fois dans la même nuit. C’était assez rigolo - enfin je dis cela maintenant ! » Deuxième frayeur quelques jours plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le film de la nuit aurait pu s’appeler : ‘Cauchemar au large de Madère’. J’étais sous solent et grand-voile 1 ris quand une rafale de vent à souffler à 38 nœuds. SynerCiel s’est à moitié couché sur l’eau. Ce moment ressemblait à un coup de vent que l’on rencontre dans le grand Sud ! »
Bonne humeur à partager
Heureusement, ces incidents n’ont en rien entamé la bonne humeur du « roi » Jean qui a fait partager les détails de sa tenue vestimentaire et de sa toilette. Vacation du 13 novembre : « Je suis sous spi, il fait beau. Je suis en chaussettes roses, crocs marrons, slip et t-shirt. Tu imagines le crobar ! Je ne vais pas faire une photo car après vous allez être effrayés. Avec mes cheveux longs que je n’ai pas coupés, mon slip, mes chaussettes et mes crocs, je me balade sur les Champs-Elysées, je vais en taule direct ». Jean Le Cam a également avoué qu’il avait oublié le manche pour fixer ses lames de rasoir. Mais le skipper de SynerCiel a trouvé la parade car sur ses vidéos, il se présente rasé de près.
Ça glisse dans les alizées
Les dernières nouvelles du bord reçues ce matin réchauffent l’atmosphère. SynerCiel file à 16 nœuds dans les Alizés : les températures grimpent et le t-shirt est de rigueur même s’il y a constamment de l’eau sur le pont. Jean Le Cam prend également le temps de bien manger : « Hier soir, je me suis fait un petit Parmentier de chez la comtesse Du Barry. De la folie. Ça devrait être obligatoire à bord tellement c’est bon ». Au classement de 12h ce midi, le skipper de SynerCiel a réduit son retard au premier de 50 milles en 24 heures.
Classement du 16 novembre à 12h :
1er : Banque Populaire - Armel Le Cléac’h à 22 421,6 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 11,8 milles du premier
3e : Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm à 14,2 milles du premier
8e : SynerCiel - Jean Le Cam à 125,6 milles du premier.
Pour suivre l’actualité du projet : www.jeanlecam.fr
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Les Sables Info
Hier, Javier Sansó a annoncé à son équipe, ACCIONA Sailing Team, qu'il a dû modifier sa route suite à un problème technique (casse d'un chariot de grand-voile). ACCIONA 100% Ecopowered se dirige actuellement vers l'ile de Madère afin de se mettre à l'abri et réparer cette pièce.
Les conditions météorologiques actuelles ne permettent pas à Javier Sansó d'effectuer la réparation en mer (mer croisée et difficile et vent de 30 nœuds).
Selon Javier « Bubi » Sansó, les dommages ne sont pas graves et la situation est sous contrôle. Il espère reprendre sa route le plus rapidement possible.
Les conditions météorologiques actuelles ne permettent pas à Javier Sansó d'effectuer la réparation en mer (mer croisée et difficile et vent de 30 nœuds).
Selon Javier « Bubi » Sansó, les dommages ne sont pas graves et la situation est sous contrôle. Il espère reprendre sa route le plus rapidement possible.
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