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A 7h00 ce matin, Vincent Riou prévenait son équipe à terre suite à une collision avec un objet flottant. Le skipper qui était à la table à cartes au moment des faits a pu sortir immédiatement après le choc et voir que l'objet qui venait de heurter PRB était une tonne de port (grosse bouée métallique). Suite à ce choc, Vincent a pu constater que la coque de son bateau était déchirée et délaminée sur environ un mètre. Le côté touché est le côté tribord du bateau et la partie déchirée se situe à trois mètres de l'étrave. Vincent n'a pas été blessé dans ce choc. Il attend le lever du jour pour évaluer les dégâts et envisager la possibilité d'une réparation. Les conditions sur zone sont bonnes, le vent souffle entre 12 et 15 nœuds. Au moment du choc, Vincent a immédiatement appelé la direction de course pour pouvoir signaler la position de cette bouée aux autres concurrents.
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Les Sables Info
Robot clandestin, une première dans l’histoire du Vendée Globe
Dans un class 60 élaboré par les plus grands experts et architectes navales on trouve de tout : radar, centrale de navigation, logiciel météo, système de communication ultra sophistiqué… Mais en ce jeudi, aux portes du très redouté "pot au noir", Tanguy de Lamotte a eu la surprise de découvrir qu’un passager clandestin s’était caché dans son bateau. NAO, va devenir son compagnon de route sur l’Everest des mers. En ce XXIème siècle, Robinson est un skipper solitaire au grand cœur et Vendredi un petit robot curieux du monde et plein d’humour.
Mais qui est NAO ? Un robot humanoïde interactif, programmable, capable du haut de ses 58 cm de voir, d’entendre et de parler! En 4 ans, il est devenu un robot reconnu par le monde académique, le hissant à la première place des robots humanoïdes les plus utilisés au monde. NAO a été conçu pour devenir prochainement un robot compagnon, interagissant avec les membres de la famille et son environnement.
Tanguy et NAO, seuls face à l’immensité des mers
NAO, le robot développé par la société Aldebaran Robotics, va donc accompagner Tanguy lors de son tour du monde à la voile en solitaire. En 13ème position, son bateau n‘est pas le plus performant ni le plus léger, mais il est bien le seul à naviguer pour une association destinée aux enfants atteints de graves malformations cardiaques. Leur défi : franchir la ligne d’arrivée quoi qu’il arrive afin de porter haut les couleurs de Mécénat Chirurgie Cardiaque et permettre, grâce aux nombreux clics, de sauver des enfants.
Selon Marine Fabre, responsable de la communication chez Aldebaran Robotics “A travers l’aventure du Vendée Globe, Aldebaran Robotics souhaite dédramatiser l’usage des robots et raconter une belle histoire d’amitié avec l’Homme. Tanguy postera tout au long de son voyage des vidéos et des images de la vie à bord avec son NAO.”
REGARDEZ LA VIDEO: Tanguy et Nao, co-équipiers au grand coeur
Grâce à NAO, nous espérons faire exploser le compteur !
Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Dans le monde, près d’un enfant sur 100 nait avec une malformation cardiaque. Depuis la création de l’association en 1996, près de 2000 enfants ont déjà été pris en charge. 12 000€ permettent de sauver un enfant. L’objectif sur ce Vendée Globe : récolter un minimum de 70 000€ afin de sauver un maximum d’enfants.
Deux entreprises soutiennent Initiatives-Cœur :
Basée au Mans, la société Initiatives est, depuis plus de 20 ans, le spécialiste français des solutions de collecte de fonds pour les établissements scolaires, les associations sportives et l'ensemble du monde associatif. Sa démarche est d’aider la réalisation des projets pédagogiques, artistiques culturels et sportifs.
http://initiatives.fr/
Basée à Orléans, Alex Olivier, fabrique depuis 1927 des chocolats fins au goût unique et authentique créés dans le respect du savoir-faire artisanal français. Reconnue pour la qualité de ses produits, respectueuse d’une démarche équitable et biologique, l’entreprise sélectionne soigneusement l’origine des fèves de cacao utilisées dans la fabrication de ses chocolats.
http://alexolivier.fr/
A propos d’Aldebaran Robotics:
Fondée en Juillet 2005 par Bruno Maisonnier et implantée en France, aux Etats Unis et en Chine, Aldebaran Robotics conçoit, produit et commercialise des robots humanoïdes pour contribuer au bien-être de l’humain. Aujourd’hui, plus de 3 000 unités de son premier robot NAO sont en activité au sein de laboratoires et d’universités pour servir la recherche et l’enseignement, dans près de 70 pays dans le monde. Aldebaran Robotics compte sur une équipe de 230 personnes – dont 40% sont ingénieurs et docteurs – impliqués dans le développement et la production de ses robots.
http://www.aldebaran-robotics.com/fr
Dans un class 60 élaboré par les plus grands experts et architectes navales on trouve de tout : radar, centrale de navigation, logiciel météo, système de communication ultra sophistiqué… Mais en ce jeudi, aux portes du très redouté "pot au noir", Tanguy de Lamotte a eu la surprise de découvrir qu’un passager clandestin s’était caché dans son bateau. NAO, va devenir son compagnon de route sur l’Everest des mers. En ce XXIème siècle, Robinson est un skipper solitaire au grand cœur et Vendredi un petit robot curieux du monde et plein d’humour.
Mais qui est NAO ? Un robot humanoïde interactif, programmable, capable du haut de ses 58 cm de voir, d’entendre et de parler! En 4 ans, il est devenu un robot reconnu par le monde académique, le hissant à la première place des robots humanoïdes les plus utilisés au monde. NAO a été conçu pour devenir prochainement un robot compagnon, interagissant avec les membres de la famille et son environnement.
Tanguy et NAO, seuls face à l’immensité des mers
NAO, le robot développé par la société Aldebaran Robotics, va donc accompagner Tanguy lors de son tour du monde à la voile en solitaire. En 13ème position, son bateau n‘est pas le plus performant ni le plus léger, mais il est bien le seul à naviguer pour une association destinée aux enfants atteints de graves malformations cardiaques. Leur défi : franchir la ligne d’arrivée quoi qu’il arrive afin de porter haut les couleurs de Mécénat Chirurgie Cardiaque et permettre, grâce aux nombreux clics, de sauver des enfants.
Selon Marine Fabre, responsable de la communication chez Aldebaran Robotics “A travers l’aventure du Vendée Globe, Aldebaran Robotics souhaite dédramatiser l’usage des robots et raconter une belle histoire d’amitié avec l’Homme. Tanguy postera tout au long de son voyage des vidéos et des images de la vie à bord avec son NAO.”
REGARDEZ LA VIDEO: Tanguy et Nao, co-équipiers au grand coeur
Grâce à NAO, nous espérons faire exploser le compteur !
Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Dans le monde, près d’un enfant sur 100 nait avec une malformation cardiaque. Depuis la création de l’association en 1996, près de 2000 enfants ont déjà été pris en charge. 12 000€ permettent de sauver un enfant. L’objectif sur ce Vendée Globe : récolter un minimum de 70 000€ afin de sauver un maximum d’enfants.
Deux entreprises soutiennent Initiatives-Cœur :
Basée au Mans, la société Initiatives est, depuis plus de 20 ans, le spécialiste français des solutions de collecte de fonds pour les établissements scolaires, les associations sportives et l'ensemble du monde associatif. Sa démarche est d’aider la réalisation des projets pédagogiques, artistiques culturels et sportifs.
http://initiatives.fr/
Basée à Orléans, Alex Olivier, fabrique depuis 1927 des chocolats fins au goût unique et authentique créés dans le respect du savoir-faire artisanal français. Reconnue pour la qualité de ses produits, respectueuse d’une démarche équitable et biologique, l’entreprise sélectionne soigneusement l’origine des fèves de cacao utilisées dans la fabrication de ses chocolats.
http://alexolivier.fr/
A propos d’Aldebaran Robotics:
Fondée en Juillet 2005 par Bruno Maisonnier et implantée en France, aux Etats Unis et en Chine, Aldebaran Robotics conçoit, produit et commercialise des robots humanoïdes pour contribuer au bien-être de l’humain. Aujourd’hui, plus de 3 000 unités de son premier robot NAO sont en activité au sein de laboratoires et d’universités pour servir la recherche et l’enseignement, dans près de 70 pays dans le monde. Aldebaran Robotics compte sur une équipe de 230 personnes – dont 40% sont ingénieurs et docteurs – impliqués dans le développement et la production de ses robots.
http://www.aldebaran-robotics.com/fr
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Les Sables d'Olonne Info
Petit à petit, la flotte s’engage à bonne allure dans le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Tout le monde met cap au sud et les options se réduisent comme peau de chagrin. Seul moyen de se démarquer les uns des autres, choisir de privilégier cap ou vitesse sur ce bord de près débridé. C’est aussi l’occasion pour les solitaires de procéder aux vérifications d’usage avant les quarantièmes.
Il va falloir s’y faire. D’ici trois ou quatre jours, les classements ne devraient pas évoluer de manière significative. On risque donc de retrouver Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) en chef de file, toujours suivi de ses deux dauphins François Gabart (MACIF) et Vincent Riou (PRB). Les trois sont toujours à portée de fusil de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) quand Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) ont légèrement décroché. Le navigateur britannique doit prendre son mal en patience ne bénéficiant pas du même potentiel de vitesse de ses prédécesseurs, alors que Bernard est aux prises avec divers travaux de bricolage. Il a dû notamment effectuer une couture d’envergure dans son génois qui, dans le pot au noir, s’est pris dans le sommet d’une de ses dérives et s’est déchiré sur une bonne longueur.
Traditions respectées
Derrière ce premier groupe, le trio des quinquas a passé l’équateur, non sans avoir sacrifié à la tradition de l’offrande à Neptune. Champagne pour Mike Golding (Gamesa) et Saint-Emilion grand cru pour Jean Le Cam (SynerCiel), les deux navigateurs savent à quel point le doigt de la chance peut être parfois décisif dans une course à la voile, pour ne pas se risquer à provoquer l’ire du dieu des mers dont on connaît le caractère ombrageux. Ulysse pourrait en témoigner qui a erré de longues années en Méditerranée avant de regagner Ithaque. Et l’on imagine bien que les colères des mers du Sud peuvent autrement plus terrifiantes que celles de la Grande Bleue ; autant prendre toutes les garanties possibles. Ce qui n’empêchera pas tous les solitaires de se livrer à une vérification complète de la tête de mât jusqu’à la quille avant d’entamer la traversée de l’océan Indien. Pour beaucoup, une ascension en tête de mât est d’ailleurs programmée dans les jours à venir, dès que les conditions de navigation le permettront.
Toujours au nord
Dans le dernier groupe, seul Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se débat dans la nasse du pot au noir. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) semblent s’en être extirpé, mais les deux marins ont perdu gros dans l’affaire, relégués à près de 70 milles de Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur). Ce dernier, qui navigue sur le bateau construit en 1998 pour Catherine Chabaud, présente aujourd’hui à la vacation officielle, démontre tous ses talents de coureur du large. A la lutte avec des solitaires disposant de machines autrement plus performantes, il mène une course intelligente et sage. Peut-être avait-il déjà anticipé combien Neptune aime les petits cadeaux. Qui sait, si au départ des Sables d’Olonne, Tanguy n’avait pas déjà invoqué sa clémence, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche. On n’est jamais trop prudent.
Ils ont dit...
"Je suis toujours en train de réparer le génois, donc ça pourrait avancer mieux. Il s’est déchiré sur une de mes dérives. Au pot au noir, il y avait des zones où il n’y avait pas de vent du tout, le bateau était balancé et les voiles étaient soumises à grande épreuve. J’ai serré un peu le vent sinon je faisais plus de route en allant moins vite que tout le monde. Ce n’est pas terrible. Le génois, le pilote, le bricolage : je n’ai pas arrêté. J’espère que je vais pouvoir faire une petite pause avant les mers du sud, car ça commence à tirer sérieusement sur la bête. Mais la fin de la punition devrait arriver bientôt."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
"Ce qui est bien, c’est que le bateau va vite. Là, j’ai un peu distancé Wavre et j’attaque mon camarade britannique. Ensuite j’aurai encore un Suisse et encore un Anglais. Je fais dans l’international. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’avancer bien, c’est d’aller mieux que les autres. Actuellement, c’est moi le plus rapide du trio, les chiffres n’ont aucune ambigüité."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel)
"Tout roule à bord, moi j’ai la chance de ne pas avoir à faire de bricolage. J’ai fait un tour du bateau pour voir s’il n’y avait pas d’humidité à droite à gauche. Je suis avec un petit groupe bien sympa pour commencer l’hémisphère sud. C’est plutôt gratifiant d’être là ou je suis, avec le bateau que j’ai. Je suis content d’être dans mon rythme et ça paye."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
"Navigation sympa et tranquille. Il fait 28 degrés. A l’extérieur on se fait cuire par le soleil. A l’intérieur, 35 degrés. On va plutôt dans le cockpit, on met les protections pour empêcher le soleil d’entrer à l’intérieur. Le bateau marche tout seul, le pilote fait le boulot, c’est assez facile comme navigation. Le nombre de fois que j’ai passé l’équateur ? J’en suis à 40-50 passages, je ne sais plus trop, j’ai un peu perdu le décompte."
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)
Classement le 23 novembre à 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20601,9 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 51,9 milles du leader
3 - Vincent Riou (PRB) à 69,6 milles du leader
4 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 84,4 milles du leader
5 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 96,1 milles du leader.
Voir tout le classement ici
Traditions respectées
Derrière ce premier groupe, le trio des quinquas a passé l’équateur, non sans avoir sacrifié à la tradition de l’offrande à Neptune. Champagne pour Mike Golding (Gamesa) et Saint-Emilion grand cru pour Jean Le Cam (SynerCiel), les deux navigateurs savent à quel point le doigt de la chance peut être parfois décisif dans une course à la voile, pour ne pas se risquer à provoquer l’ire du dieu des mers dont on connaît le caractère ombrageux. Ulysse pourrait en témoigner qui a erré de longues années en Méditerranée avant de regagner Ithaque. Et l’on imagine bien que les colères des mers du Sud peuvent autrement plus terrifiantes que celles de la Grande Bleue ; autant prendre toutes les garanties possibles. Ce qui n’empêchera pas tous les solitaires de se livrer à une vérification complète de la tête de mât jusqu’à la quille avant d’entamer la traversée de l’océan Indien. Pour beaucoup, une ascension en tête de mât est d’ailleurs programmée dans les jours à venir, dès que les conditions de navigation le permettront.
Toujours au nord
Dans le dernier groupe, seul Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se débat dans la nasse du pot au noir. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) semblent s’en être extirpé, mais les deux marins ont perdu gros dans l’affaire, relégués à près de 70 milles de Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur). Ce dernier, qui navigue sur le bateau construit en 1998 pour Catherine Chabaud, présente aujourd’hui à la vacation officielle, démontre tous ses talents de coureur du large. A la lutte avec des solitaires disposant de machines autrement plus performantes, il mène une course intelligente et sage. Peut-être avait-il déjà anticipé combien Neptune aime les petits cadeaux. Qui sait, si au départ des Sables d’Olonne, Tanguy n’avait pas déjà invoqué sa clémence, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche. On n’est jamais trop prudent.
Ils ont dit...
"Je suis toujours en train de réparer le génois, donc ça pourrait avancer mieux. Il s’est déchiré sur une de mes dérives. Au pot au noir, il y avait des zones où il n’y avait pas de vent du tout, le bateau était balancé et les voiles étaient soumises à grande épreuve. J’ai serré un peu le vent sinon je faisais plus de route en allant moins vite que tout le monde. Ce n’est pas terrible. Le génois, le pilote, le bricolage : je n’ai pas arrêté. J’espère que je vais pouvoir faire une petite pause avant les mers du sud, car ça commence à tirer sérieusement sur la bête. Mais la fin de la punition devrait arriver bientôt."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
"Ce qui est bien, c’est que le bateau va vite. Là, j’ai un peu distancé Wavre et j’attaque mon camarade britannique. Ensuite j’aurai encore un Suisse et encore un Anglais. Je fais dans l’international. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’avancer bien, c’est d’aller mieux que les autres. Actuellement, c’est moi le plus rapide du trio, les chiffres n’ont aucune ambigüité."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel)
"Tout roule à bord, moi j’ai la chance de ne pas avoir à faire de bricolage. J’ai fait un tour du bateau pour voir s’il n’y avait pas d’humidité à droite à gauche. Je suis avec un petit groupe bien sympa pour commencer l’hémisphère sud. C’est plutôt gratifiant d’être là ou je suis, avec le bateau que j’ai. Je suis content d’être dans mon rythme et ça paye."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
"Navigation sympa et tranquille. Il fait 28 degrés. A l’extérieur on se fait cuire par le soleil. A l’intérieur, 35 degrés. On va plutôt dans le cockpit, on met les protections pour empêcher le soleil d’entrer à l’intérieur. Le bateau marche tout seul, le pilote fait le boulot, c’est assez facile comme navigation. Le nombre de fois que j’ai passé l’équateur ? J’en suis à 40-50 passages, je ne sais plus trop, j’ai un peu perdu le décompte."
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)
Classement le 23 novembre à 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20601,9 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 51,9 milles du leader
3 - Vincent Riou (PRB) à 69,6 milles du leader
4 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 84,4 milles du leader
5 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 96,1 milles du leader.
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Les Sables Info
Dominique Wavre a franchi hier l’équateur, et il se retrouve donc au printemps, cap sur l’été austral, synonyme de journées plus longues. « C’est vrai que c’est sympa ; c’est surtout indispensable car il serait impensable de naviguer dans cette zone du monde durant notre été européen. »
Dominique s’est servi un café double pour célébrer son passage de l’Equateur, mais il n’a pas sabré le champagne. « C’était un passage très important il y a trois ou quatre siècles, car il était si difficile à franchir. Mais aujourd’hui, nous allons si vite que ce n’est plus vraiment le cas. »
Les régatiers naviguent désormais en direction du sud, parallèlement au Brésil, à 90 degrés de la route directe, ce qui explique que leur vitesse de rapprochement soit faible (voir nulle par moments hier) sur les résultats officiels du Vendée Globe (http://www.vendeeglobe.org/fr/classements.html. Le prochain objectif théorique au niveau de la cartographie est en effet la « Porte Atlantique Sud », au sud-ouest de Cape Town, mais la route directe n’est pas la plus rapide.
« Nous devons contourner l’anticyclone de sainte Hélène, et nous partons donc à la recherche des vents d’ouest puissants qui soufflent dans le sud. Lorsque nous les aurons accrochés, nous pourrons mettre le cap à l’est, et viser le sud de l’Afrique du sud. »
Les spécialistes de la météorologie précisent qu’en ce moment, l’anticyclone de Sainte-Hélène est situé très haut (sur le 35°S), ce qui va rendre la descente vers les Quarantièmes Rugissants très longue. Par ailleurs, il est actuellement peu marqué et génère des alizés de Sud-Est très modérés (une quinzaine de nœuds).
Il faut donc s’attendre à une situation très instable au moins jusqu’au week-end prochain, ce qui explique que les solitaires préfèrent se suivre les uns les autres plutôt que de tenter des options risquées.
Entre feeling, stratégie et design
Cinq des six voiliers de tête sont des prototypes récents, de la dernière génération, Alex Thomson étant le seul membre du groupe des leaders à bénéficier d’un voilier dessiné en 2008.
Quatre des voiliers de tête ont été dessinés par Verdier-VPLP, et sont quasiment identiques (Banque Populaire, Macif, Virbac Paprec 3, PRB). Quant au cinquième, le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, il a été dessiné par l’architecte argentin Juan Kouyoumdjian.
Les groupe des « chasseurs » bénéficie quant à lui de voiliers d’une, voire deux générations antérieures. Tant le Mirabaud de Dominique Wavre que le Gamesa de Mike Golding ont été dessinés par Owen Clarke, le britannique bénéficiant d’une version plus récente que Dominique.
Grâce à d’excellentes options stratégiques, le groupe des chasseurs (et, donc, des voiliers plus anciens), ne compte que 2-300 milles de retard sur le leader ; une paille après douze jours de course.
On ajoutera encore que jamais, dans l’histoire du Vendée Globe, les neuf leaders du classement intermédiaire n’ont été séparés par un si petit nombre de milles à la hauteur de l’Equateur, ce qui illustre bien l’intensité de la lutte.
Temps de référence sur le parcours Sables d’Olonne - Equateur, après 3150 milles de course :
- 1989 : Titouan Lamazou = 17j 13h
- 1992 : Alain Gautier = 17j 22h
- 1996 : Christophe Auguin = 15j 12h
- 2000 : Yves Parlier = 14j 03h 49’
- 2004 : Jean Le Cam = 10j 11h 28’
- 2008 : Loïck Peyron = 12j 08h 58’
- 2012 : Armel Le Cleac’h = 10 j 19 h 18’.
Classement
23/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 MACIF - François Gabart +48.5 nm
3 PRB - Vincent Riou +65.5 nm
4 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +82.5 nm
5 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +87.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +332.9 nm.
Météo : Vent du sud-est 8 à 12 nds, mollissant localement 5 à 8 nds. Mer agitée croisée avec houle de nord de l'ordre de 1 m. Grains orageux avec rafales à 25nds.
Classement pour Dominique : 9è
DTL : +332 nm
DTF : 20976 nm
Position : 4°1'54''S 31°16'12''O
Vitesse : 11 nds.
Les régatiers naviguent désormais en direction du sud, parallèlement au Brésil, à 90 degrés de la route directe, ce qui explique que leur vitesse de rapprochement soit faible (voir nulle par moments hier) sur les résultats officiels du Vendée Globe (http://www.vendeeglobe.org/fr/classements.html. Le prochain objectif théorique au niveau de la cartographie est en effet la « Porte Atlantique Sud », au sud-ouest de Cape Town, mais la route directe n’est pas la plus rapide.
« Nous devons contourner l’anticyclone de sainte Hélène, et nous partons donc à la recherche des vents d’ouest puissants qui soufflent dans le sud. Lorsque nous les aurons accrochés, nous pourrons mettre le cap à l’est, et viser le sud de l’Afrique du sud. »
Les spécialistes de la météorologie précisent qu’en ce moment, l’anticyclone de Sainte-Hélène est situé très haut (sur le 35°S), ce qui va rendre la descente vers les Quarantièmes Rugissants très longue. Par ailleurs, il est actuellement peu marqué et génère des alizés de Sud-Est très modérés (une quinzaine de nœuds).
Il faut donc s’attendre à une situation très instable au moins jusqu’au week-end prochain, ce qui explique que les solitaires préfèrent se suivre les uns les autres plutôt que de tenter des options risquées.
Entre feeling, stratégie et design
Cinq des six voiliers de tête sont des prototypes récents, de la dernière génération, Alex Thomson étant le seul membre du groupe des leaders à bénéficier d’un voilier dessiné en 2008.
Quatre des voiliers de tête ont été dessinés par Verdier-VPLP, et sont quasiment identiques (Banque Populaire, Macif, Virbac Paprec 3, PRB). Quant au cinquième, le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, il a été dessiné par l’architecte argentin Juan Kouyoumdjian.
Les groupe des « chasseurs » bénéficie quant à lui de voiliers d’une, voire deux générations antérieures. Tant le Mirabaud de Dominique Wavre que le Gamesa de Mike Golding ont été dessinés par Owen Clarke, le britannique bénéficiant d’une version plus récente que Dominique.
Grâce à d’excellentes options stratégiques, le groupe des chasseurs (et, donc, des voiliers plus anciens), ne compte que 2-300 milles de retard sur le leader ; une paille après douze jours de course.
On ajoutera encore que jamais, dans l’histoire du Vendée Globe, les neuf leaders du classement intermédiaire n’ont été séparés par un si petit nombre de milles à la hauteur de l’Equateur, ce qui illustre bien l’intensité de la lutte.
Temps de référence sur le parcours Sables d’Olonne - Equateur, après 3150 milles de course :
- 1989 : Titouan Lamazou = 17j 13h
- 1992 : Alain Gautier = 17j 22h
- 1996 : Christophe Auguin = 15j 12h
- 2000 : Yves Parlier = 14j 03h 49’
- 2004 : Jean Le Cam = 10j 11h 28’
- 2008 : Loïck Peyron = 12j 08h 58’
- 2012 : Armel Le Cleac’h = 10 j 19 h 18’.
Classement
23/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 MACIF - François Gabart +48.5 nm
3 PRB - Vincent Riou +65.5 nm
4 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +82.5 nm
5 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +87.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +332.9 nm.
Météo : Vent du sud-est 8 à 12 nds, mollissant localement 5 à 8 nds. Mer agitée croisée avec houle de nord de l'ordre de 1 m. Grains orageux avec rafales à 25nds.
Classement pour Dominique : 9è
DTL : +332 nm
DTF : 20976 nm
Position : 4°1'54''S 31°16'12''O
Vitesse : 11 nds.
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Les Sables Info
Un passage du pot-au-noir clément a permis à SynerCiel de diminuer son retard sur les leaders avant le passage de l’équateur jeudi 22 novembre à 9h10 (heure française). Dans l’Atlantique Sud, Jean Le Cam a profité d’une belle vélocité pour croquer Dominique Wavre, la régate Suisse, Angleterre, France bat son plein. Mais toute cette intense activité n’empêche pas le skipper de SynerCiel de partager avec la terre ses vidéos.
Carte postale
Ce matin, le skipper de SynerCiel se sentait l’âme d’un poète : « En cette matinée du vendredi 23 novembre 2012 au large de l’archipel de Fernando de Noronha* (environ 350 km au large du Brésil), la mer est magnifiquement belle, le ciel est bleu parsemé de quelques petits flocons de nuages qui donnent de temps en temps un peu d’ombre - ce qui n’est pas plus mal par cette chaleur matinale. Le petit couinement de la barre de SynerCiel que l’on entend au loin nous rappelle que le bateau va bien et qu’il fend les flots de manière continue. C’est beau ce que je dis, non ? »
L’équateur, Neptune et les autres
Le passage de l’équateur reste toujours un moment à part dans la vie d’un marin. Jean Le Cam a tenu à respecter la tradition en faisant une offrande à Neptune – une demi-bouteille de Château Angelus Premier Cru. « Il ne faut pas donner n’importe quoi à Neptune, il lui faut du nectar, sinon ça risquerait de l’énerver ». A peine le verre de l’amitié échangé avec le dieu des Océans, la course reprend ses droits « J’espère que Neptune est content. On n’a plus qu’à aller à l’attaque ».
A l’attaque
Aussitôt dit aussitôt fait, Jean Le Cam raflait ce matin la 8e place au Suisse Dominique Wavre : « Je suis hyper content de mes vitesses la nuit dernière. A force de tout chatouiller à bord de SynerCiel, les ballasts, les réglages, les trucs et les bidules…on trouve. De toute façon, je me dis toujours que je ne vais pas assez vite, donc je ne suis jamais content donc je cherche, je cherche, je cherche jusqu’à ce que je trouve. »
Ca sent le Sud !
La bataille helvetico-franco-britannique n’est pour autant pas prête de s’achever. Devant Mike Golding et comme prochaine cible, Jean Le Cam a dans le viseur Alex Thomson (Angleterre) et Bernard Stamm (Suisse). La chasse reste ouverte alors que SynerCiel progresse vers le Sud en contournant l’anticyclone de Sainte-Hélène.
Parenthèse géographie
* Fernando de Noronha est un archipel brésilien situé dans l’océan Atlantique, au large de Natal. L'archipel aurait été découvert en 1500 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, commandant d'un des navires de la flotte de Pedro Álvares Cabral dans l'expédition qui découvrit le Brésil. Sa population était de 2 801 habitantS. Les îles s'étendent sur 26 km2 dont 17 km2 pour l'île principale. L'archipel est un exemple de préservation de l'environnement ; il possède le statut de parc naturel. Il est aussi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_de_Noronha
Classement du 23 novembre à 12h :
1er : Armel Le Cléac’h – Banque Populaire à 20 643,6 milles de l’arrivée
2e : François Gabart – Macif à 48,5 milles du premier
3e : Vincent Riou – PRB à 82,5 milles du premier
9e : Jean Le Cam – SynerCiel à 330,3 milles du premier.
Ce matin, le skipper de SynerCiel se sentait l’âme d’un poète : « En cette matinée du vendredi 23 novembre 2012 au large de l’archipel de Fernando de Noronha* (environ 350 km au large du Brésil), la mer est magnifiquement belle, le ciel est bleu parsemé de quelques petits flocons de nuages qui donnent de temps en temps un peu d’ombre - ce qui n’est pas plus mal par cette chaleur matinale. Le petit couinement de la barre de SynerCiel que l’on entend au loin nous rappelle que le bateau va bien et qu’il fend les flots de manière continue. C’est beau ce que je dis, non ? »
L’équateur, Neptune et les autres
Le passage de l’équateur reste toujours un moment à part dans la vie d’un marin. Jean Le Cam a tenu à respecter la tradition en faisant une offrande à Neptune – une demi-bouteille de Château Angelus Premier Cru. « Il ne faut pas donner n’importe quoi à Neptune, il lui faut du nectar, sinon ça risquerait de l’énerver ». A peine le verre de l’amitié échangé avec le dieu des Océans, la course reprend ses droits « J’espère que Neptune est content. On n’a plus qu’à aller à l’attaque ».
A l’attaque
Aussitôt dit aussitôt fait, Jean Le Cam raflait ce matin la 8e place au Suisse Dominique Wavre : « Je suis hyper content de mes vitesses la nuit dernière. A force de tout chatouiller à bord de SynerCiel, les ballasts, les réglages, les trucs et les bidules…on trouve. De toute façon, je me dis toujours que je ne vais pas assez vite, donc je ne suis jamais content donc je cherche, je cherche, je cherche jusqu’à ce que je trouve. »
Ca sent le Sud !
La bataille helvetico-franco-britannique n’est pour autant pas prête de s’achever. Devant Mike Golding et comme prochaine cible, Jean Le Cam a dans le viseur Alex Thomson (Angleterre) et Bernard Stamm (Suisse). La chasse reste ouverte alors que SynerCiel progresse vers le Sud en contournant l’anticyclone de Sainte-Hélène.
Parenthèse géographie
* Fernando de Noronha est un archipel brésilien situé dans l’océan Atlantique, au large de Natal. L'archipel aurait été découvert en 1500 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, commandant d'un des navires de la flotte de Pedro Álvares Cabral dans l'expédition qui découvrit le Brésil. Sa population était de 2 801 habitantS. Les îles s'étendent sur 26 km2 dont 17 km2 pour l'île principale. L'archipel est un exemple de préservation de l'environnement ; il possède le statut de parc naturel. Il est aussi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_de_Noronha
Classement du 23 novembre à 12h :
1er : Armel Le Cléac’h – Banque Populaire à 20 643,6 milles de l’arrivée
2e : François Gabart – Macif à 48,5 milles du premier
3e : Vincent Riou – PRB à 82,5 milles du premier
9e : Jean Le Cam – SynerCiel à 330,3 milles du premier.
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Les Sables Info
Il était 19h, heure française, jeudi soir, lorsque Jérémie, Bruno et Christopher ont quitté le port de Mindelo, situé sur l’île de Sao Vicente, au Cap Vert. Le monocoque Maître CoQ est à nouveau opérationnel, au moins pour rentrer en France. Ils font route, au près, vers les Sables d’Olonne.
entrainement en preparation du Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou sur l'IMOCA 60 pieds Maitre CoQ au large de l'archipel des Glenan. Photo © YVAN ZEDDA
Il aura fallu trois jours de travail intensif, à trois, pour parvenir à remettre le monocoque Maître CoQ en état de naviguer. L’expert en hydraulique venu épauler le Team Maître CoQ avait apporté une pièce à peu près équivalente à celle qui avait cassé. Mais avant de pouvoir la mettre en place, il a fallu tout démonter, extraire la pièce cassée puis modifier la nouvelle tête de vérin pour qu’elle puisse être mise en place. Après avoir tout vérifié et s’être assuré de la fiabilité du système, l’équipe a largué les amarres, hier soir…
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables d'Olonne Info
Un choc avec un OFNI serait à l’origine de l’avarie qui a contraint le skipper Maître CoQ à l’abandon dans le Vendée Globe. Jérémie Beyou et son équipe, épaulés d’un expert en hydraulique, sont à pied d’œuvre depuis lundi après-midi à Mindao au Cap Vert pour découvrir la cause de la casse de la tête de vérin de quille de Maître CoQ. Une première hypothèse se profile.
Démontage du vérin de quille. Photo : © Team Maître CoQ
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Cela a dû se produire à la sortie du front que nous avons négocié au large des Canaries. Il y avait 40 nœuds de vent et une mer croisée très dure. J'étais tribord amure, la tige de vérin était sortie de ce côté-là. En retombant d'une vague, j'ai dû taper un OFNI sur le côté du bulbe, car on voit clairement un impact à cet endroit-là. Ce choc de côté a généré un effort inhabituel sur la tête de quille.
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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