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- Le pot au noir plus clément pour Jean-Pierre Dick et Alex Thomson
- Conditions idéales pour Bertrand de Broc et Tanguy de Lamotte
Statu quo. François Gabart a endigué l’hémorragie de milles concédés à son dauphin dans le pot au noir. Avec une dizaine d’heures d’avance, le skipper de MACIF est dans une situation éminemment favorable, mais se refuse à chanter victoire trop tôt. Si la course n’est pas terminée, les solitaires ont, d’ores et déjà, des raisons très diverses d’apprécier ce qu’ils ont laissé dans leur sillage.
A mesure qu’il approche de la ligne d’arrivée, François Gabart semble perdre une part de son insouciance des premières semaines de course. Passer progressivement du statut d’outsider à celui de favori désigné n’est pas forcément la plus simple des mues. On imagine bien que, pour le skipper de MACIF, les quelques jours à venir ne seront pas forcément les plus agréables, entre la perspective de plus en plus crédible d’une victoire et la hantise du grain de sable qui viendrait perturber la belle mécanique. D’autant qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), lancé à ses trousses, n’a pas la réputation de renoncer facilement. Calé à une centaine de milles dans le tableau arrière du leader, il attend son heure. Si la moindre opportunité se présente, nul doute que le navigateur de Saint-Pol de Léon la saisira. Encore faut-il que François Gabart laisse une ouverture. Quelle que soit l’issue du duel, les deux navigateurs peuvent déjà se dire qu’ils ont réalisé une course d’exception, imprimant un rythme inédit sur ce tour du monde : une manière de faire baisser la pression qui ne manquera pas de tomber sur leurs épaules dans les prochains jours.
Match à quatre pour un podium
Car à l’approche des Açores, la situation est toujours aussi complexe. La barrière anticyclonique est particulièrement délicate à négocier et peut encore relancer la donne. A surveiller pourtant, un petit front, issu des basses pressions de Terre-Neuve, qui pourrait ouvrir un chemin au travers des hautes pressions. En contournant l’archipel par l’ouest, les premiers pourraient espérer récupérer ensuite un flux perturbé jusqu’à l’arrivée. Autant dire que les deux leaders vont observer l’évolution des cartes isobariques et des fichiers de vent avec une attention particulière.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) semblent devoir échapper au sort qui affectait parfois les navires négriers qui, revenant du commerce triangulaire avec les colonies du Brésil, pouvaient rester englués plusieurs jours durant dans le pot au noir. Les cumulonimbus les ont relativement épargnés, même si Jean-Pierre est resté bloqué plus de trois heures durant, la nuit dernière, sous un grain chargé de pluie. Pour ces deux-là aussi, l’avenir est incertain. Alex peut d’ores et déjà avoir la satisfaction d’avoir résisté, avec un monocoque d’ancienne génération, à l’offensive des derniers-nés du groupe d’architectes Verdier-VPLP. Jean-Pierre, victime de soucis techniques à répétition sur ses hooks et drisses de voiles d’avant, n’en oublie pas néanmoins les bonheurs que ce tour du monde lui a offerts. Amoureux convaincu de la nature et des grands espaces, il garde en mémoire certaines lumières d’exception, la faune du grand sud et des paysages d’autant plus magiques qu’ils sont rares.
Chacun cherche son camp
Les hommes de l’Atlantique Sud, en butte avec une météo particulièrement capricieuse, pourraient quant à eux, céder au découragement. Rencontrer une alternance de petits airs capricieux et de vents soutenus dans le nez peut, à la longue, peser sur les nerfs. Cette remontée est lente, difficile, et les marins ont parfois le sentiment d’une situation complexe qui échappe à leurs outils d’analyse les plus sophistiqués. Jean Le Cam (SynerCiel) doit maintenant gagner dans l’est, à l’arrière d’un front orageux, quand Mike Golding (Gamesa), positionné 400 milles plus à l’est, essaye de traverser la petite dorsale anticyclonique qui se présente devant lui. Derrière eux, c’est la même opposition de style entre Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) et Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered), soumis tous les deux à l’arbitrage du très neutre, nationalité suisse oblige, Dominique Wavre. Le skipper de Mirabaud hésitait ce matin entre la contrariété de devoir naviguer au près dans des vents de nord soutenus et le plaisir d’être enfin sorti des petits airs.
Pour tous, le souvenir encore relativement récent du passage du cap Horn devrait permettre de relativiser. Il y a quelques jours encore, ils se sentaient usés par l’humidité ambiante, le froid, le stress de la navigation dans des mers hostiles où l’on entre que par effraction. La joie d’Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) en franchissant la frontière entre Pacifique et Atlantique ou le bonheur tout en retenue de Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) de pouvoir glisser à bonne allure vers des latitudes plus clémentes sont autant de marqueurs : une navigation autour du monde est une alternance savamment dosée de bonheurs et de contrariétés, de plaisirs et de douleurs. Tanguy de Lamotte a pu encore le mesurer ces dernières heures après que son voilier ait heurté, sans gravité, une bille de bois. Une manière de mesurer la fragilité de l’aventure hors norme que vivent les treize marins encore en mer…
A mesure qu’il approche de la ligne d’arrivée, François Gabart semble perdre une part de son insouciance des premières semaines de course. Passer progressivement du statut d’outsider à celui de favori désigné n’est pas forcément la plus simple des mues. On imagine bien que, pour le skipper de MACIF, les quelques jours à venir ne seront pas forcément les plus agréables, entre la perspective de plus en plus crédible d’une victoire et la hantise du grain de sable qui viendrait perturber la belle mécanique. D’autant qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), lancé à ses trousses, n’a pas la réputation de renoncer facilement. Calé à une centaine de milles dans le tableau arrière du leader, il attend son heure. Si la moindre opportunité se présente, nul doute que le navigateur de Saint-Pol de Léon la saisira. Encore faut-il que François Gabart laisse une ouverture. Quelle que soit l’issue du duel, les deux navigateurs peuvent déjà se dire qu’ils ont réalisé une course d’exception, imprimant un rythme inédit sur ce tour du monde : une manière de faire baisser la pression qui ne manquera pas de tomber sur leurs épaules dans les prochains jours.
Match à quatre pour un podium
Car à l’approche des Açores, la situation est toujours aussi complexe. La barrière anticyclonique est particulièrement délicate à négocier et peut encore relancer la donne. A surveiller pourtant, un petit front, issu des basses pressions de Terre-Neuve, qui pourrait ouvrir un chemin au travers des hautes pressions. En contournant l’archipel par l’ouest, les premiers pourraient espérer récupérer ensuite un flux perturbé jusqu’à l’arrivée. Autant dire que les deux leaders vont observer l’évolution des cartes isobariques et des fichiers de vent avec une attention particulière.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) semblent devoir échapper au sort qui affectait parfois les navires négriers qui, revenant du commerce triangulaire avec les colonies du Brésil, pouvaient rester englués plusieurs jours durant dans le pot au noir. Les cumulonimbus les ont relativement épargnés, même si Jean-Pierre est resté bloqué plus de trois heures durant, la nuit dernière, sous un grain chargé de pluie. Pour ces deux-là aussi, l’avenir est incertain. Alex peut d’ores et déjà avoir la satisfaction d’avoir résisté, avec un monocoque d’ancienne génération, à l’offensive des derniers-nés du groupe d’architectes Verdier-VPLP. Jean-Pierre, victime de soucis techniques à répétition sur ses hooks et drisses de voiles d’avant, n’en oublie pas néanmoins les bonheurs que ce tour du monde lui a offerts. Amoureux convaincu de la nature et des grands espaces, il garde en mémoire certaines lumières d’exception, la faune du grand sud et des paysages d’autant plus magiques qu’ils sont rares.
Chacun cherche son camp
Les hommes de l’Atlantique Sud, en butte avec une météo particulièrement capricieuse, pourraient quant à eux, céder au découragement. Rencontrer une alternance de petits airs capricieux et de vents soutenus dans le nez peut, à la longue, peser sur les nerfs. Cette remontée est lente, difficile, et les marins ont parfois le sentiment d’une situation complexe qui échappe à leurs outils d’analyse les plus sophistiqués. Jean Le Cam (SynerCiel) doit maintenant gagner dans l’est, à l’arrière d’un front orageux, quand Mike Golding (Gamesa), positionné 400 milles plus à l’est, essaye de traverser la petite dorsale anticyclonique qui se présente devant lui. Derrière eux, c’est la même opposition de style entre Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) et Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered), soumis tous les deux à l’arbitrage du très neutre, nationalité suisse oblige, Dominique Wavre. Le skipper de Mirabaud hésitait ce matin entre la contrariété de devoir naviguer au près dans des vents de nord soutenus et le plaisir d’être enfin sorti des petits airs.
Pour tous, le souvenir encore relativement récent du passage du cap Horn devrait permettre de relativiser. Il y a quelques jours encore, ils se sentaient usés par l’humidité ambiante, le froid, le stress de la navigation dans des mers hostiles où l’on entre que par effraction. La joie d’Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) en franchissant la frontière entre Pacifique et Atlantique ou le bonheur tout en retenue de Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) de pouvoir glisser à bonne allure vers des latitudes plus clémentes sont autant de marqueurs : une navigation autour du monde est une alternance savamment dosée de bonheurs et de contrariétés, de plaisirs et de douleurs. Tanguy de Lamotte a pu encore le mesurer ces dernières heures après que son voilier ait heurté, sans gravité, une bille de bois. Une manière de mesurer la fragilité de l’aventure hors norme que vivent les treize marins encore en mer…
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Quand la vitesse va, tout va… Quatre jours après avoir passé le cap Horn une troisième fois dans sa vie de marin, Bertrand de Broc progresse à belle cadence, cap au nord-est. A 900 milles environ au large de la côte argentine, il profite d'un généreux flux de sud-ouest qui devrait l'accompagner encore deux bonnes journées dans sa remontée de l'Atlantique Sud. De quoi lui permettre d'abattre les milles et de gagner un peu de terrain sur le groupe des cinq concurrents qui le précèdent, aux prises avec les affres de l'anticyclone de Sainte-Hélène.
Les conditions actuelles
"Elles sont excellentes. Le ciel se dégage ; il y'a un peu de bleu, ça fait du bien de retrouver un peu de couleurs. La mer est assez plate avec des vagues d'un mètre cinquante. J'ai 20-23 noeuds de vent environ, je suis sous un ris et gennaker, et le bateau marche à une quinzaine de noeuds. C'est vraiment agréable et cela devrait durer comme ça encore deux jours, c'est un vrai plaisir de naviguer dans ces conditions qui doivent me permettre de recoller un petit peu avec ceux de devant. Aujourd'hui, je profite à fond de cette belle journée."
La suite
"Dans les tout prochains jours, je devrais grimper rapidement les latitudes, mais la remontée de l'Atlantique sud jusqu'à l'équateur représente l'équivalent de deux transats, un bon bout de chemin. Cela fait plaisir de faire du nord et les températures vont rapidement se réchauffer. Dans une semaine, je devrais pouvoir être à la latitude de Recife. Allez, il ne faut pas s'enflammer, la course continue de plus belle et il reste de nombreuses décisions à prendre, tous les trois-quatre jours il faudra faire un choix stratégique pour rentrer le plus vite possible à la maison."
Le bateau
"Il y a toujours des petites bricoles à droite et à gauche. J'ai notamment les bouts des hydrogénérateurs à changer, mais je suis habitué et j'en ai pour une demi-heure. Le bateau va bien, je m'efforce de le garder en très bonne configuration. Cela exige de garder une vigilance de tous les instants. Tout à l'heure, j'ai fait une sieste crapuleuse, j'ai dormi deux bonnes heures et le vent est monté à 30 noeuds sous gennaker… A ne pas refaire !"
"Elles sont excellentes. Le ciel se dégage ; il y'a un peu de bleu, ça fait du bien de retrouver un peu de couleurs. La mer est assez plate avec des vagues d'un mètre cinquante. J'ai 20-23 noeuds de vent environ, je suis sous un ris et gennaker, et le bateau marche à une quinzaine de noeuds. C'est vraiment agréable et cela devrait durer comme ça encore deux jours, c'est un vrai plaisir de naviguer dans ces conditions qui doivent me permettre de recoller un petit peu avec ceux de devant. Aujourd'hui, je profite à fond de cette belle journée."
La suite
"Dans les tout prochains jours, je devrais grimper rapidement les latitudes, mais la remontée de l'Atlantique sud jusqu'à l'équateur représente l'équivalent de deux transats, un bon bout de chemin. Cela fait plaisir de faire du nord et les températures vont rapidement se réchauffer. Dans une semaine, je devrais pouvoir être à la latitude de Recife. Allez, il ne faut pas s'enflammer, la course continue de plus belle et il reste de nombreuses décisions à prendre, tous les trois-quatre jours il faudra faire un choix stratégique pour rentrer le plus vite possible à la maison."
Le bateau
"Il y a toujours des petites bricoles à droite et à gauche. J'ai notamment les bouts des hydrogénérateurs à changer, mais je suis habitué et j'en ai pour une demi-heure. Le bateau va bien, je m'efforce de le garder en très bonne configuration. Cela exige de garder une vigilance de tous les instants. Tout à l'heure, j'ai fait une sieste crapuleuse, j'ai dormi deux bonnes heures et le vent est monté à 30 noeuds sous gennaker… A ne pas refaire !"
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A 14H30, les poids lourds et les transports en commun peuvent à nouveau circuler sur l’A83 dans les deux sens.
Les mesures d’interdiction de circuler sur le réseau secondaire non traité du département en vigueur pour les poids lourds de plus de 19 tonnes et les transports en commun restent activées.
Compte-tenu des prévisions météorologiques qui n’annoncent pas d’amélioration avant demain dans l’après-midi, le préfet de la Vendée réitère ses conseils de vigilance et invite
les automobilistes à observer la plus grande prudence.
Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Les mesures d’interdiction de circuler sur le réseau secondaire non traité du département en vigueur pour les poids lourds de plus de 19 tonnes et les transports en commun restent activées.
Compte-tenu des prévisions météorologiques qui n’annoncent pas d’amélioration avant demain dans l’après-midi, le préfet de la Vendée réitère ses conseils de vigilance et invite
les automobilistes à observer la plus grande prudence.
Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
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Lentement, mais sûrement. Mike Golding progresse toujours à petite vitesse dans un flux léger à modéré de secteur nord-est. Le skipper britannique et son meilleur ennemi, Jean Le Cam, sont à l'opposé du plan d'eau. Mike réduit l'écart de milles avec le marin français qui avance doucement, à 110 milles environ dans le sud-est de Rio.
L'écart latéral entre les deux skippers se mesure à 500 milles, mais dans sa position au large, Golding gagne sur Le Cam. Au classement de 4 heures GMT, il pointait juste 23 milles derrière en termes de distance au but. Il a donc repris 60 milles sur Le Cam en 24 heures. Cette nuit, Gamesa progressait à un peu plus de 10 noeuds dans 12-14 noeuds de vent, tandis que Le Cam, plus lent, affichait une vitesse de 5 noeuds à la même heure.
Mike Golding garde ses principaux concurrents sous contrôle. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud) progressent sensiblement à la même latitude que lui. Mais ils vont tous les deux rencontrer les mêmes difficultés que Jean La Cam , au près avec un mauvais angle de vent quand il s'agira de gagner au nord.
De son côté, Mike Golding devrait rencontrer une brise qui va se renforcer à mesure qu'il progresse au nord de l'anticyclone.
Il a envoyé cet email la nuit dernière :
Mon dernier petit-déjeuner
"Ce matin, j'ai vécu une expérience : j'ai pu apprécier des oeufs brouillés sur un toast, ce qui était plutôt agréable pour changer des mes céréales habituelles. En vérité, il ne s'agit pas d'une création née d'une envie culinaire, mais plus le début d'une période de doute dans cette longue course quand il apparaît que tout commence à manquer à bord. Il ne me reste plus que six portions de céréales ce matin. Ce n'est pas la pénurie, mais je vais devoir trouver des idées avec ce qu'il reste si je veux pouvoir me faire plaisir dans les dernières semaines.
Nous avons embarqué la nourriture, le carburant et tout le reste pour 90 jours de course, ce qui est normal. Dans une telle compétition, on va tous chercher les limites, et on essaye de minimiser le poids de charge. Cependant, quand les temps sont durs, on se soucie peu de la double ration de repas, de l'énergie brûlée à faire tourner le moteur pour maintenir une meilleure température dans le carré intérieur. Mais à présent, à mesure qu'on se rapproche de l'arrivée, tous les petits excès (et il y en a eu très peu) reviennent en tête, et une forme de paranoïa selon laquelle vous ne finirez pas, ou ne pourrez pas finir aux Sables d'Olonne commence à fortement occuper vos pensées.
Si je devais rentrer à la maison au départ de Rio de Janeiro aujourd'hui, et si on déballait sur le quai la nourriture, le carburant et tout le matériel de secours dont je dispose, je rierais, parce que c'est tout simplement insuffisant ! Mais ici, à 400 milles dans l'est sur l'Atlantique, faisant route au nord avec le plus gros de ce 4è Vendée Globe derrière moi, je n'ai pas d'autre choix que de joindre les deux bouts.
Manquer de céréales est une chose, mais depuis que la boîte de contrôle de d'hydrogénérateur a presque failli s'enflammer à l'entrée des mers australes, le carburant est devenu une principale préoccupation. A ce moment là de la course, nous avons choisi de ne pas trop parler de ce problème, alors que c'était pire pour d'autres concurrents, et j'ai encore du carburant et je pense que cela sera suffisant. Mais comme pour les céréales et presque tout le reste à présent, cela va être serré.
Si je dois manger de la marmelade et des cornichons dans la derrière semaine, je le ferai. Mais qui dit pas d'énergie, dit pas de pilote, pas de lumières, pas de systèmes d'aide à la navigation, pas d'AIS, pas d'écho radar etc… Dans le golfe de Gascogne en février ? Cela fait trop et cela n'est pas très sûr. Mais comme tous les autres concurrents de ce Vendée Globe, et c'est un besoin intrinsèque (une forme folie ?), nous devons tout simplement boucler la boucle et terminer pour apprécier encore une fois les sensations et émotions offertes par les 20 minutes de passage dans le chenal des Sables d'Olonne.
Peut-être que cette fois ci, la paranoïa est renforcée encore par le fait que je sais que ce sera la dernière fois que je laisserai exprimer cette folie…. "
Mike Golding garde ses principaux concurrents sous contrôle. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud) progressent sensiblement à la même latitude que lui. Mais ils vont tous les deux rencontrer les mêmes difficultés que Jean La Cam , au près avec un mauvais angle de vent quand il s'agira de gagner au nord.
De son côté, Mike Golding devrait rencontrer une brise qui va se renforcer à mesure qu'il progresse au nord de l'anticyclone.
Il a envoyé cet email la nuit dernière :
Mon dernier petit-déjeuner
"Ce matin, j'ai vécu une expérience : j'ai pu apprécier des oeufs brouillés sur un toast, ce qui était plutôt agréable pour changer des mes céréales habituelles. En vérité, il ne s'agit pas d'une création née d'une envie culinaire, mais plus le début d'une période de doute dans cette longue course quand il apparaît que tout commence à manquer à bord. Il ne me reste plus que six portions de céréales ce matin. Ce n'est pas la pénurie, mais je vais devoir trouver des idées avec ce qu'il reste si je veux pouvoir me faire plaisir dans les dernières semaines.
Nous avons embarqué la nourriture, le carburant et tout le reste pour 90 jours de course, ce qui est normal. Dans une telle compétition, on va tous chercher les limites, et on essaye de minimiser le poids de charge. Cependant, quand les temps sont durs, on se soucie peu de la double ration de repas, de l'énergie brûlée à faire tourner le moteur pour maintenir une meilleure température dans le carré intérieur. Mais à présent, à mesure qu'on se rapproche de l'arrivée, tous les petits excès (et il y en a eu très peu) reviennent en tête, et une forme de paranoïa selon laquelle vous ne finirez pas, ou ne pourrez pas finir aux Sables d'Olonne commence à fortement occuper vos pensées.
Si je devais rentrer à la maison au départ de Rio de Janeiro aujourd'hui, et si on déballait sur le quai la nourriture, le carburant et tout le matériel de secours dont je dispose, je rierais, parce que c'est tout simplement insuffisant ! Mais ici, à 400 milles dans l'est sur l'Atlantique, faisant route au nord avec le plus gros de ce 4è Vendée Globe derrière moi, je n'ai pas d'autre choix que de joindre les deux bouts.
Manquer de céréales est une chose, mais depuis que la boîte de contrôle de d'hydrogénérateur a presque failli s'enflammer à l'entrée des mers australes, le carburant est devenu une principale préoccupation. A ce moment là de la course, nous avons choisi de ne pas trop parler de ce problème, alors que c'était pire pour d'autres concurrents, et j'ai encore du carburant et je pense que cela sera suffisant. Mais comme pour les céréales et presque tout le reste à présent, cela va être serré.
Si je dois manger de la marmelade et des cornichons dans la derrière semaine, je le ferai. Mais qui dit pas d'énergie, dit pas de pilote, pas de lumières, pas de systèmes d'aide à la navigation, pas d'AIS, pas d'écho radar etc… Dans le golfe de Gascogne en février ? Cela fait trop et cela n'est pas très sûr. Mais comme tous les autres concurrents de ce Vendée Globe, et c'est un besoin intrinsèque (une forme folie ?), nous devons tout simplement boucler la boucle et terminer pour apprécier encore une fois les sensations et émotions offertes par les 20 minutes de passage dans le chenal des Sables d'Olonne.
Peut-être que cette fois ci, la paranoïa est renforcée encore par le fait que je sais que ce sera la dernière fois que je laisserai exprimer cette folie…. "
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Compte-tenu de l’évolution des conditions météorologiques et de circulation, à 13H00 a été prise une mesure d’interdiction de circulation des poids lourds de plus de 19 tonnes
et des transports en commun sur le réseau secondaire non traité du département (cf. carte annexée) ainsi que sur l’A83.
Concernant les véhicules légers :
-la circulation est normale à délicate sur le réseau autoroutier,
-délicate à difficile sur le réseau principal,
-difficile à très difficile sur tout le réseau secondaire.
Le préfet de la Vendée renouvelle ses conseils et invitent les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Par ailleurs, Météo France annonce qu'il n'est pas prévu d'amélioration des conditions météorologiques avant demain dans la journée. Prochain point de situation à 14H30
Cliquez ici
et des transports en commun sur le réseau secondaire non traité du département (cf. carte annexée) ainsi que sur l’A83.
Concernant les véhicules légers :
-la circulation est normale à délicate sur le réseau autoroutier,
-délicate à difficile sur le réseau principal,
-difficile à très difficile sur tout le réseau secondaire.
Le préfet de la Vendée renouvelle ses conseils et invitent les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
Par ailleurs, Météo France annonce qu'il n'est pas prévu d'amélioration des conditions météorologiques avant demain dans la journée. Prochain point de situation à 14H30
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La veille, ils étaient 500 prêts à partir, le jour même, la police a compté le double. 1000 tracteurs et environ 2000 manifestants dans les rues de La Roche Sur yon. C’est dire combien chaque agriculteur, éleveur comme céréalier, se sentait concerné par le sujet de l’eau. Arrivés après les heures d’embauche et partis avant la débauche, l’objectif n’était pas de gêner les
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
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Compte tenu des conditions météorologiques annoncées par Météo-France marquées par un épisode de pluie verglaçante et de neige mêlées vendredi 18 janvier 2013 sur le
département de la Vendée, les conditions de circulation sont actuellement difficiles sur l’ensemble du réseau routier du département. Les mesures suivantes ont été prises : Interdiction de circuler aux véhicules Poids lourds de plus de 7,5 tonnes sur tout le département et sur tous les axes (autoroute, routes départementales et voies communales) sauf A87. Par ailleurs l’autoroute A83 (Nantes – Niort) est fermée à la circulation à tous les véhicules dans les deux sens entre la sortie n°5 - Les Essarts et la sortie n°7 - Sainte- Hermine. Le préfet de la Vendée appelle les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
département de la Vendée, les conditions de circulation sont actuellement difficiles sur l’ensemble du réseau routier du département. Les mesures suivantes ont été prises : Interdiction de circuler aux véhicules Poids lourds de plus de 7,5 tonnes sur tout le département et sur tous les axes (autoroute, routes départementales et voies communales) sauf A87. Par ailleurs l’autoroute A83 (Nantes – Niort) est fermée à la circulation à tous les véhicules dans les deux sens entre la sortie n°5 - Les Essarts et la sortie n°7 - Sainte- Hermine. Le préfet de la Vendée appelle les automobilistes à observer la plus grande prudence. Dans de telles circonstances, il convient de limiter les déplacements au strict nécessaire, d’adopter une vitesse réduite, d’augmenter les distances de sécurité entre deux véhicules et d’allumer ses feux de croisements.
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27/11/2024 07:04 - Louis CHAHUNEAU -
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26/11/2024 22:34 - FRANCE 24 -
Algérie : Boualem Sansal entendu par le parquet antiterroriste et placé sous mandat de dépôt
26/11/2024 17:21 - FRANCE 24 -
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