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Hier au Sénat, lors de la discussion sur le projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des délégués communautaires, et modifiant le calendrier électoral, Bruno Retailleau a mis la majorité de gauche dans l'embarras, au point de provoquer cette réaction du sénateur PS Jean-Pierre Michel :
"Pendant un quart d’heure, M. Retailleau s’est livré à des considérations politiciennes. Les Vendéens ont combattu la République !"
Réponse du sénateur de Vendée :
"Nous travaillons ici sur des textes qui nous tiennent à coeur, parce que nous exerçons des responsabilités. J’ai dit combien cette motion me tenait à coeur. Je ne vous permets pas de dire que les Vendéens étaient contre la République. Ils se sont soulevés contre une république terroriste mais, il suffit de lire leurs cahiers de doléances, ils soutenaient les idéaux de 1789. La Terreur a tué des dizaines de milliers de Français.
Mme Cécile Cukierman. – Et combien en ont tué les rois ?
M. Bruno Retailleau. – Je m’honore d’être élu d’un des départements qui ont donné le plus de leur sang durant la Première guerre mondiale. Nous sommes fiers d’être Vendéens, Français et républicains. Nous sommes fiers du drapeau dont le bleu, le blanc et le rouge proclament la synthèse des valeurs de la France. J’estime que cette discussion mérite autre chose que des invectives. (Applaudissements à droite)
M. Jean-Pierre Michel. – J’ai été choqué par le logo qu’a retenu le département de la Vendée. Je partage la conviction de Clemenceau, la Révolution ne se découpe pas en tranches de saucisson, mais elle est un bloc !" [...]
M. Jean-Pierre Michel. – Je ne pensais pas vous choquer autant. Je ne visais pas les Vendéens qui sont des Français comme les autres, j’ai relevé le fait que les élus de ce département ont choisi pour emblème celui des Vendéens qui ont combattu la République. [...]
M. Bruno Retailleau. – Il n’est que temps de sortir de cet incident regrettable. Je ne suis pas membre de la commission des lois mais un sénateur qui, comme tous les autres, vote toutes les lois. Nos voix ne sont pas mesurées en fonction de notre appartenance aux commissions. Lorsqu’un groupe désigne un de ses membres pour monter à la tribune, un autre groupe ne saurait lui contester cette légitimité. Est-ce clair ? Oui, l’emblème de la Vendée porte en son coeur une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Colombey, débaptiser l’Hôtel Dieu ? Je suis fier que l’emblème de la Vendée flotte sur toutes les mers du monde et fasse vibrer les passionnés de toutes origines et de toutes conditions. La Vendée est un territoire vivant ouvert sur le monde. Nos succès résultent de nos conquêtes, de notre travail. Clemenceau a rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. Je vous invite à la très belle exposition organisée par le conseil général de la Vendée sur Clemenceau et les impressionnistes. La Vendée, c’est le Clémenceau de l’Union sacrée, c’est aussi de Lattre de Tassigny né également à Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de mes aïeux. Nous sommes les héritiers de cette histoire."
Comment ces fanatiques sectaires, qui défendent encore les colonnes infernales, pourraient-ils accepter de parler aux Français du pays réel qui étaient dans la rue dimanche dernier ?
"Pendant un quart d’heure, M. Retailleau s’est livré à des considérations politiciennes. Les Vendéens ont combattu la République !"
Réponse du sénateur de Vendée :
"Nous travaillons ici sur des textes qui nous tiennent à coeur, parce que nous exerçons des responsabilités. J’ai dit combien cette motion me tenait à coeur. Je ne vous permets pas de dire que les Vendéens étaient contre la République. Ils se sont soulevés contre une république terroriste mais, il suffit de lire leurs cahiers de doléances, ils soutenaient les idéaux de 1789. La Terreur a tué des dizaines de milliers de Français.
Mme Cécile Cukierman. – Et combien en ont tué les rois ?
M. Bruno Retailleau. – Je m’honore d’être élu d’un des départements qui ont donné le plus de leur sang durant la Première guerre mondiale. Nous sommes fiers d’être Vendéens, Français et républicains. Nous sommes fiers du drapeau dont le bleu, le blanc et le rouge proclament la synthèse des valeurs de la France. J’estime que cette discussion mérite autre chose que des invectives. (Applaudissements à droite)
M. Jean-Pierre Michel. – J’ai été choqué par le logo qu’a retenu le département de la Vendée. Je partage la conviction de Clemenceau, la Révolution ne se découpe pas en tranches de saucisson, mais elle est un bloc !" [...]
M. Jean-Pierre Michel. – Je ne pensais pas vous choquer autant. Je ne visais pas les Vendéens qui sont des Français comme les autres, j’ai relevé le fait que les élus de ce département ont choisi pour emblème celui des Vendéens qui ont combattu la République. [...]
M. Bruno Retailleau. – Il n’est que temps de sortir de cet incident regrettable. Je ne suis pas membre de la commission des lois mais un sénateur qui, comme tous les autres, vote toutes les lois. Nos voix ne sont pas mesurées en fonction de notre appartenance aux commissions. Lorsqu’un groupe désigne un de ses membres pour monter à la tribune, un autre groupe ne saurait lui contester cette légitimité. Est-ce clair ? Oui, l’emblème de la Vendée porte en son coeur une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Colombey, débaptiser l’Hôtel Dieu ? Je suis fier que l’emblème de la Vendée flotte sur toutes les mers du monde et fasse vibrer les passionnés de toutes origines et de toutes conditions. La Vendée est un territoire vivant ouvert sur le monde. Nos succès résultent de nos conquêtes, de notre travail. Clemenceau a rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. Je vous invite à la très belle exposition organisée par le conseil général de la Vendée sur Clemenceau et les impressionnistes. La Vendée, c’est le Clémenceau de l’Union sacrée, c’est aussi de Lattre de Tassigny né également à Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de mes aïeux. Nous sommes les héritiers de cette histoire."
Comment ces fanatiques sectaires, qui défendent encore les colonnes infernales, pourraient-ils accepter de parler aux Français du pays réel qui étaient dans la rue dimanche dernier ?