Autres articles
-
Composition du gouvernement d'Élisabeth Borne…
-
Jean Luc Mélenchon ce matin chez Jean Jacques Bourdin ce matin
-
Eh oui Monsieur François Ruffin
-
Apprentissage : le Gouvernement sacrifie cette voie à quelques marchandages !
-
Communautarisme: il est temps d’agir pour retrouver le chemin de l’unité de la Nation
« Ce matin, le Président Jacques Chirac s'est éteint.
Certains retiendront son action politique, son action sur le plan international, ses engagements aux services de diverses causes.
J'ai eu la chance de le côtoyer à l'époque où, militant associatif au service de la sécurité routière et vice-président de la fondation Anne Cellier, je tentais avec d'autres, d'infléchir l'inexorable courbe de la mortalité routière. Victime par ricochet, ayant perdu ma mère dans un accident de la route causé par un chauffard ivre en 1995, j'ai pu, comme de nombreuses victimes et familles des victimes, trouver en Jacques Chirac la volonté politique qui a permis de rompre le silence et l'indifférence autour de la sécurité routière.
De son bilan politique, sans doute très peu se souviendront que c'est grâce à lui que des milliers de vies ont été sauvées, des milliers de corps épargnés. Grâce à Jacques Chirac, qui a eu le courage d'ériger la sécurité routière en grande cause nationale le 14 juillet 2002, le carnage routier n'est plus accepté. Il sera donc le Président de la République qui aura permis de mettre un terme à une acceptation collective, insupportable et d'endiguer un carnage humain inacceptable.
Au crépuscule de son second mandat, lors d'une rencontre à l'Élysée, j'avais eu la chance et l'occasion de lui dire que sans doute grâce à lui, ma mère n'était pas morte pour rien ce 24 novembre 1995.
Je le pense toujours aujourd'hui.
Je tiens aujourd'hui à saluer la mémoire de celui qui aura donné un sens à notre combat, à celui de toutes les victimes de la route, qui durant des décennies ont attendu une prise de parole politique forte et qui grâce à Jacques Chirac auront eu l'impression d'être entendus et écoutés.
Au-delà des batailles et des querelles politiques, les Français peuvent lui être reconnaissants d'avoir permis à la vie de reprendre ses droits sur la route.
Puisse son exemple de courage politique guider nos dirigeants actuels qui semblent tâtonner dans la lutte contre la violence routière. »
Certains retiendront son action politique, son action sur le plan international, ses engagements aux services de diverses causes.
J'ai eu la chance de le côtoyer à l'époque où, militant associatif au service de la sécurité routière et vice-président de la fondation Anne Cellier, je tentais avec d'autres, d'infléchir l'inexorable courbe de la mortalité routière. Victime par ricochet, ayant perdu ma mère dans un accident de la route causé par un chauffard ivre en 1995, j'ai pu, comme de nombreuses victimes et familles des victimes, trouver en Jacques Chirac la volonté politique qui a permis de rompre le silence et l'indifférence autour de la sécurité routière.
De son bilan politique, sans doute très peu se souviendront que c'est grâce à lui que des milliers de vies ont été sauvées, des milliers de corps épargnés. Grâce à Jacques Chirac, qui a eu le courage d'ériger la sécurité routière en grande cause nationale le 14 juillet 2002, le carnage routier n'est plus accepté. Il sera donc le Président de la République qui aura permis de mettre un terme à une acceptation collective, insupportable et d'endiguer un carnage humain inacceptable.
Au crépuscule de son second mandat, lors d'une rencontre à l'Élysée, j'avais eu la chance et l'occasion de lui dire que sans doute grâce à lui, ma mère n'était pas morte pour rien ce 24 novembre 1995.
Je le pense toujours aujourd'hui.
Je tiens aujourd'hui à saluer la mémoire de celui qui aura donné un sens à notre combat, à celui de toutes les victimes de la route, qui durant des décennies ont attendu une prise de parole politique forte et qui grâce à Jacques Chirac auront eu l'impression d'être entendus et écoutés.
Au-delà des batailles et des querelles politiques, les Français peuvent lui être reconnaissants d'avoir permis à la vie de reprendre ses droits sur la route.
Puisse son exemple de courage politique guider nos dirigeants actuels qui semblent tâtonner dans la lutte contre la violence routière. »