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Après la démission, l’aveu public. Après quatre mois de déni, l’ancien ministre du Budget a admis mardi détenir un compte bancaire à l’étranger dont il est le «bénéficiaire» depuis «une vingtaine d’années». A sa demande, Jérôme Cahuzac a été reçu dans l’après-midi par les deux juges d’instruction chargés de l’enquête, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbecke. Il leur a confirmé l’existence du compte et les a informés qu’il allait faire rapatrier en France les 600 000 euros qui y sont déposés, confirme l’ancien ministre sur son blog. Selon son avocat, Jérôme Cahuzac, chirurgien de profession, a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale et blanchiment de fonds provenant d’avantages procurés par une entreprise dont les services ou produits sont pris en charge par la Sécurité sociale.
Selon les informations du Temps, ce spectaculaire retournement de situation est intervenu peu de temps après que les avocats de Jérôme Cahuzac ont eu accès aux résultats des investigations menées à Genève. Saisi d’une demande d’entraide pénale internationale adressée par le parquet de Paris le 12 mars, le Ministère public genevois a mené des perquisitions chez UBS et auprès de la société Reyl et Cie, attestant l’existence du compte. Le procureur Jean-Bernard Schmid confirme: «Les banques ont coopéré, elles ne sont pas incriminées, puisqu’elles n’ont rien fait de pénalement répréhensible. Elles ont simplement répondu à nos demandes et nous avons trouvé ce que nous cherchions.»
Quelles informations les enquêteurs ont-ils trouvées? Jean-Bernard Schmid n’entre pas dans les détails, il renvoie aux médias français. Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, l’ex-ministre aurait ouvert au début des années 1990 un compte non déclaré auprès d’UBS, à Genève. Ce compte aurait été fermé à la fin de l’année 2000 pour être transféré vers Reyl et Cie, toujours à Genève. En 2010, il aurait été fermé et déplacé vers la succursale de cet établissement à Singapour. Les informations du Canard recoupent en partie les premières révélations de Mediapart et les précisent.
Selon les informations du Temps, ce spectaculaire retournement de situation est intervenu peu de temps après que les avocats de Jérôme Cahuzac ont eu accès aux résultats des investigations menées à Genève. Saisi d’une demande d’entraide pénale internationale adressée par le parquet de Paris le 12 mars, le Ministère public genevois a mené des perquisitions chez UBS et auprès de la société Reyl et Cie, attestant l’existence du compte. Le procureur Jean-Bernard Schmid confirme: «Les banques ont coopéré, elles ne sont pas incriminées, puisqu’elles n’ont rien fait de pénalement répréhensible. Elles ont simplement répondu à nos demandes et nous avons trouvé ce que nous cherchions.»
Quelles informations les enquêteurs ont-ils trouvées? Jean-Bernard Schmid n’entre pas dans les détails, il renvoie aux médias français. Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, l’ex-ministre aurait ouvert au début des années 1990 un compte non déclaré auprès d’UBS, à Genève. Ce compte aurait été fermé à la fin de l’année 2000 pour être transféré vers Reyl et Cie, toujours à Genève. En 2010, il aurait été fermé et déplacé vers la succursale de cet établissement à Singapour. Les informations du Canard recoupent en partie les premières révélations de Mediapart et les précisent.