Le leader centriste, qui a accusé ce mercredi Nicolas Sarkozy de valider le discours du Front national, en a profité pour préciser qu'il jugera leur «attitude personnelle» autant que les programmes. «Parce que nous allons vivre (des) moments difficiles, l'attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup», écrit ainsi François Bayrou dans un courrier de deux pages qui a été transmis ce mercredi par coursier aux deux finalistes.
«C'est une question de valeurs, personnelles autant que politique», ajoute-il, en regrettant «la violence des attitudes et des mots, la guerre d'un camp contre l'autre, la complaisance à l'égard des extrêmes qui caractérisent notre pays». «Vous participez au second tour. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de 3 millions d'électeurs qui m'ont apporté leur suffrage au premier tour», explique François Bayrou en préambule, avant de dérouler les éléments qu'il juge cruciaux pour l'avenir du pays.
La crise. «Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous», écrit le président du MoDem qui souligne : «Or la recherche de l'équilibre des finances publiques n'est obtenue dans vos deux projets que par l'affichage d'une croissance impossible à court terme.» François Bayrou demande aux finalistes «d'envisager des mesures crédibles» pour écarter ce péril.
Comment réformer. Le leader centriste appelle à réformer «dans la justice et la solidarité». Il demande également de développer l'appareil de production avec des stratégies nationales, filière par filière.
L'Education. François Bayrou souhaite «un nouveau contrat entre l'école et la nation», qui «touchera à la question des pratiques, de l'organisation, du développement de l'alternance et de l'apprentissage, aussi bien que des moyens».
«Moralisation de la vie publique.» Le candidat malheureux reprend ses propositions en la matière : interdiction du cumul des mandats pour les députés, diminution des parlementaires, proportionnelle aux législatives...
L'Europe. François Bayrou explique que ce n'est pas «avec moins d'Europe que la France s'en sortira» mais avec «une Europe plus forte, solidaire et lisible».
«C'est une question de valeurs, personnelles autant que politique», ajoute-il, en regrettant «la violence des attitudes et des mots, la guerre d'un camp contre l'autre, la complaisance à l'égard des extrêmes qui caractérisent notre pays». «Vous participez au second tour. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de 3 millions d'électeurs qui m'ont apporté leur suffrage au premier tour», explique François Bayrou en préambule, avant de dérouler les éléments qu'il juge cruciaux pour l'avenir du pays.
La crise. «Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous», écrit le président du MoDem qui souligne : «Or la recherche de l'équilibre des finances publiques n'est obtenue dans vos deux projets que par l'affichage d'une croissance impossible à court terme.» François Bayrou demande aux finalistes «d'envisager des mesures crédibles» pour écarter ce péril.
Comment réformer. Le leader centriste appelle à réformer «dans la justice et la solidarité». Il demande également de développer l'appareil de production avec des stratégies nationales, filière par filière.
L'Education. François Bayrou souhaite «un nouveau contrat entre l'école et la nation», qui «touchera à la question des pratiques, de l'organisation, du développement de l'alternance et de l'apprentissage, aussi bien que des moyens».
«Moralisation de la vie publique.» Le candidat malheureux reprend ses propositions en la matière : interdiction du cumul des mandats pour les députés, diminution des parlementaires, proportionnelle aux législatives...
L'Europe. François Bayrou explique que ce n'est pas «avec moins d'Europe que la France s'en sortira» mais avec «une Europe plus forte, solidaire et lisible».