L’ANSES, à travers la validation des autorisations de mises en marche des produits phytosanitaires, oblige déjà les agriculteurs à respecter des distances de traitement en fonction de la dangerosité des produits. Le matériel utilisé dans les exploitations apporte également une garantie de bonne utilisation et de bon épandage de ces produits.
Le gouvernement impose des zones de non-traitement sans avoir pris le temps de l’analyse et de la fiabilité des études. Dans la précipitation, c’est une réglementation imprécise, incohérente, en total méconnaissance des réalités agronomiques et techniques, et surtout dans une urgence injustifiée, qui a été décrétée.
Le travail engagé depuis des semaines qui doit aboutir à la signature prochaine de la Charte Riverains entre la FDSEA, JA, la CGA, l’Association des maires de Vendée, le conseil départemental, l’ADEV et Familles Rurales permettra au contraire, dans un esprit constructif et réfléchi, de réduire à 0 m les distances de non traitement, tout en informant l’ensemble de la population des règles déjà imposées par la réglementation pour l’utilisation des produits phytosanitaires par les agriculteurs.
C’est pourquoi, à compter de ce jour, la FDSEA et les JA refusent : - En bloc l’arrêté tel que proposé. - Tout projet d’emprise sur le foncier agricole. - Tout épandage de boues de station d’épuration ainsi que tous effluents issus de l’urbanisation. - Tout acte de loisirs sur nos parcelles.