Une erreur économique puisque l’ouverture des magasins n’engendrera qu’un report d’achat et détruira de nombreux emplois dans les commerces de proximité de nos petites communes.
C’est ensuite une erreur sociale. Le dimanche rythme l’ensemble de la société sur un même tempo. Alors que l’individualisme se développe et devient une menace pour notre pays, maintenir le repos dominical est une nécessité vitale.
C’est enfin une erreur culturelle. Le travail doit être une priorité mais il n’est pas l’essentiel de la vie de l’homme. Dans une société qui perd ses repères, les Français ont plus que jamais besoin d’un jour en commun à consacrer à leurs familles, à leurs amis, à leurs associations : à toutes les activités non marchandes qui contribuent quotidiennement à leur équilibre et à leur bonheur.
Plus qu’une question économique, il s’agit en réalité d’un choix éthique et tout simplement d'un choix de civilisation.