Sous le coup d’une remise en cause par la justice, ces « bassines » sont, de plus, des gouffres en terme d’argent public et une incitation politique à l’intensification agricole (aide à la monoculture de maïs, incitation à l’agrandissement, à l’intensification avec son corollaire de pollutions) et à la privatisation de l’eau au profit de quelques privilégiés.
Or, il existe de nombreuses alternatives agronomiques et économiques au tout maïs. Elles permettent de réduire la consommation d’eau et constituent à ce titre des gages également pour les autres activités économiques aujourd’hui menacées par ces retenues (polyculture-élevage, ostréiculture, batellerie dans le Marais poitevin…). Chaque année, on nous rejoue le feuilleton de l’été des arrêtés préfectoraux de réduction des prélèvements, occasions pour la FDSEA d’en limiter la portée et de s’arcquebouter à défendre une poignée d’irrigants jusqu’au-boutistes
La Confédération paysanne demande aux collectivités territoriales comme le Conseil Général de cesser de soutenir le lobby départemental de l’intensification agricole et de concrètement mettre en œuvre une politique agricole durable et socialement équitable.