Charte de riverains sur les Zones de Non-Traitement signée avec l'association des maires notamment après un travail intense de persuasion : remise en cause par le conseil d'Etat !!
Un projet de « loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets » avec la création d’une redevance française sur les engrais azotés !
N'en jetez plus ! Ces derniers jours, l'agriculture a été à nouveau mise au pilori par une poignée de parlementaires, d'associations et ONG diverses, alors que depuis toujours et plus particulièrement lors du confinement, les "agricultures" restaient solidement en seconde ligne pour nourrir le pays, en quantité, en qualité, et en diversité.
Les exigences des élus et d'une partie de la société, souvent dénuées d'une raison pratique au profit de raisons idéologiques et électorales à venir, méritent désormais leur JUSTE rémunération. La FDSEA de Vendée et JA85 demandent, à l'image du prix construit en tenant compte des couts de production sur certaines filières de production, que toutes ces contraintes soient désormais payées à leur juste prix.
Ce juste prix, les élus le connaissent. La FDSEA et les JA souhaitent l'exprimer fermement à travers des rencontres dans chaque circonscription dans les semaines à venir et demandent, dans l'attente d'une juste rémunération des exigences de la société et des élus :
La suspension de tous les épandages de boues de station d'épuration jusqu'à nouvel ordre
Le refus de toutes intrusions dans les parcelles dans le cadre des canalisations d'eau et d'enfouissement du réseau électrique sans contrepartie financière pour l'agriculture
La surveillance accrue de tous prélèvements d'ha pour la construction de zones économiques, d'aménagements routiers et de lotissements
Ces conditions seront désormais la contrepartie légitime attendue par les agriculteurs de Vendée. La FDSEA et les JA85 iront aussi vérifier, à travers des prélèvements d'eau des stations d'épuration, la bonne gestion des métaux lourds issus de lagunes de décantation.
Enfin, et dans le cadre de la loi EGalim, la FDSEA et les JA85 demandent également à tous les commanditaires de repas de respecter l'approvisionnement de produits agricoles respectant le travail des exploitants et les normes appliquées en France. Cette loi EGalim n'est pas respectée alors que tant de contraintes autres tombent au quotidien sur le dos des agriculteurs.
La coupe est pleine. Les demandes injustifiées s'accumulent et donc dans ce cas-là...
PLUS c'est CON et MOINS c'est BON pour le revenu agricole, pour notre économie agricole et notre milieu rural !