L'APEV condamne avec la plus grande fermeté cette scandaleuse et grave humiliation qui doit attirer d'urgence l'attention des pouvoirs publics sur la question de l'autorité et des punitions dans les écoles et se félicite de la tenue d'une première réunion ce soir entre les parents, les responsables de la cantine et les élus.
Mais pour Gonzague de Chantérac, Président de l'APEV, ce dérapage est révélateur : "Cette situation inacceptable s'inscrit dans un contexte de fortes tensions au sein des établissements primaires dans notre département. La réaction inappropriée et totalement exagérée qui a eut lieu à Venansault indique toutefois la très grande détresse face à laquelle sont confrontés de nombreux enseignants et personnels encadrant face à certains meneurs sur lesquels ils n'ont plus prise".
"Depuis plusieurs mois et dans plusieurs autres écoles du département, comme au Poiré-sur-Vie ce vendredi 2 juillet, des enfants refusent l'autorité de leurs professeurs et provoquent des batailles d'aliments, allant jusqu'à insulter les personnels en service. Heureusement, au Poiré-sur-Vie, la réponse pédagogique a été tout autre, avec l'intervention d'une élue.. Mais le signal d'alarme doit être tiré !" ajoute t'il.
Pour Gonzague de Chantérac "il y a aujourd'hui un vrai problème d'éducation et de rapport à l'autorité à l'Ecole. On ne peut pas compter que sur l'école dont l'autorité est sans cesse remise en cause. Les parents doivent veiller et rester pleinement acteurs. Il est temps d'ouvrir en Vendée des "Etats Généraux" de l'Ecole, sur l'autorité et la violence, avec tous les partenaires."
Le Président de l'APEV indique par ailleurs que deux députés vendéens (Louis Guédon, UMP, et Véronique Besse, MPF) font parti des 40 signataires des 8 mesures contre la violence à l'école lancées par l'association "SOS Education".