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Perte de plus de 30 millions de chiffre d'affaires pour le secteur du tourisme depuis le confinement



La filière tourisme attend avec impatience l’autorisation d’ouverture des établissements ainsi qu’un assouplissement des contraintes de déplacement pour stopper l’hémorragie d’un secteur vital pour notre économie et sauver les deux millions d’emplois directs et autant d’emplois indirects et induits travaillant grâce au tourisme.Les mesures de confinement et de restrictions ont eu un impact considérable pour la filière tourisme avec une perte de chiffre d’affaires depuis la mi-mars de:
-Plus de 10 milliards d’€ pour la restauration commerciale,
-Plus de 8 milliards d’€ pour les hébergements marchands (hôtels, campings, résidences de tourisme, hébergements collectifs, locations de meublés...),
-Près de 6 milliards d’€ pour la filière transport (SNCF, compagnies aériennes françaises, transporteurs...),
-Près de 3 milliards d’€ pour le secteur des agences de voyages et des tour-opérateurs,
-Près de 3 milliards d’€ pour le secteur de l’évènementiel, des congrès, des rencontres professionnelles,
-Plus de 1 milliard d’€ pour le secteur dessites de visite, des prestataires d’activités...
-Près de 1 milliard d’€ pour le secteur des parcs de loisirs dont les parcs à thème.«Les différentes aides de l’Etat (dont les aides en trésorerie au travers du PGE à hauteur de 7 milliards d’€ que les entreprises devront rembourser et le chômage partiel qui concerne près de 90% des salariés du secteur)ne suffiront pas à sauver l’ensemblede la filière sans une reprise rapide de leur activité permettant des conditions d’exploitation viables.Les règles de distanciation sociale et les contraintes des protocoles sanitaires vont restreindre la capacité d’accueil et risquent,si elles s’avéraient trop contraignantes,d’accroître les pertes déjà considérables. Suivant les acteurs et le niveau de contraintes, lechiffre d’affaires devrait être amputé de 10% à 60%, ce qui rendrait l’exploitation nonviable pour les plus pénalisés»,souligne Didier ARINO Directeur Général du cabinet Protourisme.Les réservations pour juillet-août accusent un retard en moyenne de 28% selon l’observatoire Protourisme(-15% à -40% en juillet et -20% à -45% en août suivant les acteurs) et les professionnels comptent sur une accélération des réservations dès la date d’ouverture des établissements et des précisions sur les services garantis par les hébergeurs (parcs aquatiques, clubs enfants, restauration, animations...).L’incertitude est accrue pour ceuxqui accueillent des clientèles étrangèresqui ne savent pas si elles pourront se rendresur notre territoire cet été (elles représentent habituellement 25% des nuitées dans les hébergements des professionnels en été).

Mercredi 27 Mai 2020
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