(*)Le sondage a été réalisé du 12 au 14 février selon la méthode des quotas, auprès de 1.011 personnes âgées d'au moins 18 ans.
Chronologie du projet très contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes
26 oct 2000: le Premier ministre socialiste Lionel Jospin décide la réalisation de l'aéroport.
Nov 2000 : création de l'Acipa, «Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes», opposée à l'aéroport.
18 juil 2003: fin du débat public sous la présidence de Jean Bergougnoux, ancien PDG de la SNCF, qui n'apporte aucun consensus.
13 avr 2007: la commission d'enquête publique rend un avis favorable.
10 fév 2008 : la déclaration d'utilité publique (DUP) est publiée au Journal officiel.
30 déc 2010 : signature du contrat confiant à Vinci la conception, le financement, la construction et l'exploitation du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes mais aussi, en attendant sa construction, de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, durant 55 ans.
26 oct 2011 : le cabinet néerlandais CE Delft, spécialisé dans les enjeux environnementaux, produit à la demande des opposants au projet, une étude qui met en doute sa nécessité.
24 mars 2012 : manifestation à Nantes de 3 à 10.000 opposants. Heurts après la fin du défilé.
8 mai 2012 : fin d'une grève de la faim de plusieurs agriculteurs et élus opposants qui obtiennent un accord politique suspendant l'expulsion de tous les occupants jusque-là «légaux», jusqu'à la fin des recours juridiques déjà engagés.
13 juil 2012 : le Conseil d'Etat rejette plusieurs recours contre le décret approuvant la concession au groupe Vinci.
16 oct 2012 : début d'une importante opération d'expulsion des opposants anti-capitalistes installés sur place dans des fermes squattées, baptisée opération «César». Plus d'un millier de policiers et gendarmes engagés pendant plusieurs semaines. Plusieurs fermes jusque là squattées sont détruites, sur fond de vifs affrontements.
17 nov 2012 : entre 13.000 et 40.000 opposants manifestent sur la «Zad» pour la «réoccupation» du site.
23 et 24 nov 2012 : reprise des opérations d'évacuation de squatteurs opposants, avec plus d'un millier de gendarmes.
24 nov 2012 : à Nantes, manifestation d'opposants qui s'achève sur de vifs affrontements et l'arrêt des opérations d'expulsion.
Fin 2012 - premier trimestre 2013: une «commission du dialogue» est mise en place qui conclut à l'utilité du projet mais recommande une amélioration de ses mesures de compensation environnementales.
18 oct 2013 : le Conseil d'Etat rejette un recours des opposants contre la déclaration d'utilité publique du 9 février 2008.
20 déc 2013 : le préfet signe quatre arrêtés sur l'eau et la biodiversité permettant le début des travaux. Recours en justice non suspensif des opposants le 3 février 2014.