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François Hollande renforce son statut de favori
En moyenne, les intentions de vote en faveur du candidat socialiste s'établissent à un niveau hebdomadaire de 30%, contre 27% la semaine précédente. Cette progression sensible lui a permis de dépasser à plusieurs reprises la barre symbolique des 30% et même d'atteindre un score record de 31% le 31 janvier. Après ce pic, sur la seconde partie de la semaine, François Hollande connaît toutefois un léger reflux, qui le place à 29,5% en fin de semaine.
La semaine dernière, le discours d'entrée en campagne au Bourget n'avait pas réellement eu de conséquences immédiates sur les intentions de vote en faveur de François Hollande, même si 39% des Français en avaient parlé. Tout se passe comme si ce discours avait infusé lentement dans l'opinion, avant de produire ses effets cette semaine, effets amplifiés par la participation à l'émission « Des paroles et des actes ». Cette intervention télévisée de François Hollande a encore plus marqué les esprits (43%). Et la joute verbale réussie avec Alain Juppé a contribué à façonner encore plus la stature présidentielle de François Hollande.
Au final, 49% des Français estiment que François Hollande a mené cette semaine la meilleure campagne, soit une progression spectaculaire de 18 points en une semaine, qui prolonge la hausse de 7 points enregistrée la semaine précédente. Il devance ainsi de plusieurs dizaines de points ses principaux concurrents : Nicolas Sarkozy (14%), Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (11%).
Nicolas Sarkozy confirme sa place de principal rival du candidat PS
Simultanément, plusieurs indicateurs montrent que le Président de la République maintient ses positions malgré l'accélération du candidat socialiste :
En moyenne hebdomadaire, Nicolas Sarkozy regagne un point d'intentions de vote (24%). En fin de semaine, cette progression lui permet de stabiliser l'écart qui le distance de François Hollande, qui reste toutefois assez important (5 points). Elle est particulièrement forte auprès de deux catégories de la population : les femmes (26%, +4 points) d'une part, et les ouvriers (14%, +5 points), qui restent cependant très largement tentés par un vote frontiste (36%).
Le Président de la République tire également parti de son intervention télévisée du dimanche 29 janvier. Cette émission a animé les conversations d'une forte majorité de Français (58%), soit 15 points de plus que l'intervention télévisée de François Hollande à l'émission « Des paroles et des actes » (43%).
Parallèlement, il réussit également à distancer Marine Le Pen : l'écart de 1,5 points qui les séparait il y a une semaine s'est largement creusé. 5,5 points séparent ce vendredi Nicolas Sarkozy de la candidate frontiste. Le futur candidat de l'UMP bénéficie ainsi des effets conjugués de sa propre légère progression et de la baisse de la Présidente du FN, qui a perdu 0,5 point en moyenne, pour terminer la semaine au niveau de 19%. Elle perd notamment 4 points parmi les femmes (15%) et les 25-34 ans (17%), et 3 points en zones rurales (22%) et parmi les ouvriers (36%). En creusant la distance avec Marine le Pen d'un écart supérieur à la marge d'erreur, Nicolas Sarkozy consolide sa qualification au second tour de l'élection présidentielle.
Pas encore officiellement déclaré, le Président est ainsi jugé comme le deuxième candidat qui mène la meilleure campagne (14%), en progression de 4 points (mais loin de François Hollande, 49%). Même si les doutes sur l'issue du scrutin et l'évocation supposée d'une défaite à l'élection présidentielle de 2012 ont été discutés par une majorité de Français (53%), Nicolas Sarkozy confirme sa place d'acteur central de l'élection.
Une multiplicité de candidatures qui peinent à exister, dans un contexte de bipolarisation
Cette progression parallèle des deux principaux candidats alimente un phénomène de bipolarisation, qui s'effectue au détriment des autres candidats. Ainsi, François Bayrou connaît un tassement de ses intentions de vote, en moyenne à 12%. La stabilité prévaut en ce qui concerne la situation de Jean-Luc Mélenchon, toujours crédité en moyenne de 8%. Eva Joly passe sous la barre des 3% et ne parvient pas à faire exister sa campagne électorale.
Notons également le retrait de Jean-Pierre Chevènement dont les intentions de vote n'ont jamais recueilli de scores supérieurs à 0,5%, loin des 5,33 % des suffrages exprimés qu'il avait obtenu lors de l'élection présidentielle de 2002.
A cet égard, il faut relever la multiplicité de candidats recueillant des intentions de vote comprises entre 0 et 1%. Outre Jean-Pierre Chevènement, sur 14 candidats, 7 sont placés dans cette configuration, sans distinction d'étiquette politique : Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Corinne Lepage, Hervé Morin, Frédéric Nihous, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan. Ajoutons à cette catégorie l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, dont la candidature stagne à 1%. In fine, les cinq principaux candidats se partagent ainsi environ 93% des intentions de vote, resserrant ainsi l'offre électorale, notamment sous l'effet des réflexes de vote utile.
Enfin, la sûreté du choix des électeurs s'agissant de leur intention de vote de premier tour, qui avait progressé jusqu'à 62%, termine cette semaine en baisse à 56%. Elle reste toutefois à un niveau plus élevé que ce qui était observé à la même époque en 2007 (52%, le 15 janvier 2007).
La persistance d'un rapport de force de second tour très nettement favorable à François Hollande
Au second tour, les intentions de vote demeurent largement en faveur du candidat socialiste, dont les scores ne descendent jamais en dessous de 57%. François Hollande reste majoritaire dans toutes les catégories de la population, sauf parmi les personnes de plus de 65 ans et les habitants de l'agglomération parisienne. Nicolas Sarkozy est ainsi confronté à la pénurie des réserves de voix dont il peut disposer : il ne capterait que 35% à 40% des électeurs de Marine Le Pen et 25% à 30% des soutiens de François Bayrou. Les électeurs du candidat Modem se reportent plus largement vers François Hollande (35% à 40%), qui bénéficie par ailleurs de reports très favorables de la part des candidats de gauche.Simultanément, le souhait de victoire favorise toujours François Hollande, dont l'élection est souhaitée par en moyenne 40% des électeurs contre 29% pour celle de Nicolas Sarkozy. Cette situation ne doit pas masquer la proportion importante d'électeurs rejetant cette alternative (24%), en particulier parmi les ouvriers (34%).
Le pronostic de victoire s'amplifie en faveur du candidat socialiste : 38% des Français parient sur la victoire de François Hollande, soit une hausse hebdomadaire de 3 points. Un cinquième des électeurs envisagent à l'inverse la réélection de Nicolas Sarkozy (20%, -1 point). Un tiers environ n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue du scrutin.
Les thématiques socio-économiques monopolisent l'attention
Les conversations des Français demeurent polarisées par les questions économiques et sociales. Au premier rang de celles-ci, l'augmentation du nombre de chômeurs en France préoccupe 61% des Français et s'affirme comme le principal enjeu de l'élection. Dans ce cadre, la perte du triple A (48%) et la fermeture annoncée de l'usine de lingerie Lejaby d'Yssingeaux ont également marqué les esprits (42%). Une mesure annoncée par le Chef de l'Etat lors de son intervention télévisée a retenu fortement l'attention d'une majorité de Français : le projet du gouvernement d'instaurer une TVA sociale avant la fin de la session parlementaire (60%).
Les aspects plus politiques de la campagne animent également les conversations des Français, mais de façon moins importante. La présentation et le chiffrage du programme présidentiel de François Hollande (41%) ou les difficultés rencontrées par plusieurs candidats dont Marine Le Pen pour obtenir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour être candidat à la présidentielle (40%) ont été discutées par une part notable de l'électorat, sans doute en raison d'un regain d'intérêt pour la campagne électorale.
L'intérêt des Français pour l'élection présidentielle progresse effectivement de façon forte (+7 points) : désormais, plus de trois quarts (76%) des Français se déclarent intéressés par l'actualité autour de la campagne présidentielle, dont 33% « très intéressés ». Les personnes âgées de plus de 65 ans (87%, +9 points) se montrent plus intéressées que les moins de 35 ans (67%, +2 points). De la même façon, les cadres (84%, +5 points) déclarent un intérêt supérieur à celui des ouvriers (66%), qui progresse toutefois de 13 points.
En moyenne, les intentions de vote en faveur du candidat socialiste s'établissent à un niveau hebdomadaire de 30%, contre 27% la semaine précédente. Cette progression sensible lui a permis de dépasser à plusieurs reprises la barre symbolique des 30% et même d'atteindre un score record de 31% le 31 janvier. Après ce pic, sur la seconde partie de la semaine, François Hollande connaît toutefois un léger reflux, qui le place à 29,5% en fin de semaine.
La semaine dernière, le discours d'entrée en campagne au Bourget n'avait pas réellement eu de conséquences immédiates sur les intentions de vote en faveur de François Hollande, même si 39% des Français en avaient parlé. Tout se passe comme si ce discours avait infusé lentement dans l'opinion, avant de produire ses effets cette semaine, effets amplifiés par la participation à l'émission « Des paroles et des actes ». Cette intervention télévisée de François Hollande a encore plus marqué les esprits (43%). Et la joute verbale réussie avec Alain Juppé a contribué à façonner encore plus la stature présidentielle de François Hollande.
Au final, 49% des Français estiment que François Hollande a mené cette semaine la meilleure campagne, soit une progression spectaculaire de 18 points en une semaine, qui prolonge la hausse de 7 points enregistrée la semaine précédente. Il devance ainsi de plusieurs dizaines de points ses principaux concurrents : Nicolas Sarkozy (14%), Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (11%).
Nicolas Sarkozy confirme sa place de principal rival du candidat PS
Simultanément, plusieurs indicateurs montrent que le Président de la République maintient ses positions malgré l'accélération du candidat socialiste :
En moyenne hebdomadaire, Nicolas Sarkozy regagne un point d'intentions de vote (24%). En fin de semaine, cette progression lui permet de stabiliser l'écart qui le distance de François Hollande, qui reste toutefois assez important (5 points). Elle est particulièrement forte auprès de deux catégories de la population : les femmes (26%, +4 points) d'une part, et les ouvriers (14%, +5 points), qui restent cependant très largement tentés par un vote frontiste (36%).
Le Président de la République tire également parti de son intervention télévisée du dimanche 29 janvier. Cette émission a animé les conversations d'une forte majorité de Français (58%), soit 15 points de plus que l'intervention télévisée de François Hollande à l'émission « Des paroles et des actes » (43%).
Parallèlement, il réussit également à distancer Marine Le Pen : l'écart de 1,5 points qui les séparait il y a une semaine s'est largement creusé. 5,5 points séparent ce vendredi Nicolas Sarkozy de la candidate frontiste. Le futur candidat de l'UMP bénéficie ainsi des effets conjugués de sa propre légère progression et de la baisse de la Présidente du FN, qui a perdu 0,5 point en moyenne, pour terminer la semaine au niveau de 19%. Elle perd notamment 4 points parmi les femmes (15%) et les 25-34 ans (17%), et 3 points en zones rurales (22%) et parmi les ouvriers (36%). En creusant la distance avec Marine le Pen d'un écart supérieur à la marge d'erreur, Nicolas Sarkozy consolide sa qualification au second tour de l'élection présidentielle.
Pas encore officiellement déclaré, le Président est ainsi jugé comme le deuxième candidat qui mène la meilleure campagne (14%), en progression de 4 points (mais loin de François Hollande, 49%). Même si les doutes sur l'issue du scrutin et l'évocation supposée d'une défaite à l'élection présidentielle de 2012 ont été discutés par une majorité de Français (53%), Nicolas Sarkozy confirme sa place d'acteur central de l'élection.
Une multiplicité de candidatures qui peinent à exister, dans un contexte de bipolarisation
Cette progression parallèle des deux principaux candidats alimente un phénomène de bipolarisation, qui s'effectue au détriment des autres candidats. Ainsi, François Bayrou connaît un tassement de ses intentions de vote, en moyenne à 12%. La stabilité prévaut en ce qui concerne la situation de Jean-Luc Mélenchon, toujours crédité en moyenne de 8%. Eva Joly passe sous la barre des 3% et ne parvient pas à faire exister sa campagne électorale.
Notons également le retrait de Jean-Pierre Chevènement dont les intentions de vote n'ont jamais recueilli de scores supérieurs à 0,5%, loin des 5,33 % des suffrages exprimés qu'il avait obtenu lors de l'élection présidentielle de 2002.
A cet égard, il faut relever la multiplicité de candidats recueillant des intentions de vote comprises entre 0 et 1%. Outre Jean-Pierre Chevènement, sur 14 candidats, 7 sont placés dans cette configuration, sans distinction d'étiquette politique : Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Corinne Lepage, Hervé Morin, Frédéric Nihous, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan. Ajoutons à cette catégorie l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, dont la candidature stagne à 1%. In fine, les cinq principaux candidats se partagent ainsi environ 93% des intentions de vote, resserrant ainsi l'offre électorale, notamment sous l'effet des réflexes de vote utile.
Enfin, la sûreté du choix des électeurs s'agissant de leur intention de vote de premier tour, qui avait progressé jusqu'à 62%, termine cette semaine en baisse à 56%. Elle reste toutefois à un niveau plus élevé que ce qui était observé à la même époque en 2007 (52%, le 15 janvier 2007).
La persistance d'un rapport de force de second tour très nettement favorable à François Hollande
Au second tour, les intentions de vote demeurent largement en faveur du candidat socialiste, dont les scores ne descendent jamais en dessous de 57%. François Hollande reste majoritaire dans toutes les catégories de la population, sauf parmi les personnes de plus de 65 ans et les habitants de l'agglomération parisienne. Nicolas Sarkozy est ainsi confronté à la pénurie des réserves de voix dont il peut disposer : il ne capterait que 35% à 40% des électeurs de Marine Le Pen et 25% à 30% des soutiens de François Bayrou. Les électeurs du candidat Modem se reportent plus largement vers François Hollande (35% à 40%), qui bénéficie par ailleurs de reports très favorables de la part des candidats de gauche.Simultanément, le souhait de victoire favorise toujours François Hollande, dont l'élection est souhaitée par en moyenne 40% des électeurs contre 29% pour celle de Nicolas Sarkozy. Cette situation ne doit pas masquer la proportion importante d'électeurs rejetant cette alternative (24%), en particulier parmi les ouvriers (34%).
Le pronostic de victoire s'amplifie en faveur du candidat socialiste : 38% des Français parient sur la victoire de François Hollande, soit une hausse hebdomadaire de 3 points. Un cinquième des électeurs envisagent à l'inverse la réélection de Nicolas Sarkozy (20%, -1 point). Un tiers environ n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue du scrutin.
Les thématiques socio-économiques monopolisent l'attention
Les conversations des Français demeurent polarisées par les questions économiques et sociales. Au premier rang de celles-ci, l'augmentation du nombre de chômeurs en France préoccupe 61% des Français et s'affirme comme le principal enjeu de l'élection. Dans ce cadre, la perte du triple A (48%) et la fermeture annoncée de l'usine de lingerie Lejaby d'Yssingeaux ont également marqué les esprits (42%). Une mesure annoncée par le Chef de l'Etat lors de son intervention télévisée a retenu fortement l'attention d'une majorité de Français : le projet du gouvernement d'instaurer une TVA sociale avant la fin de la session parlementaire (60%).
Les aspects plus politiques de la campagne animent également les conversations des Français, mais de façon moins importante. La présentation et le chiffrage du programme présidentiel de François Hollande (41%) ou les difficultés rencontrées par plusieurs candidats dont Marine Le Pen pour obtenir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour être candidat à la présidentielle (40%) ont été discutées par une part notable de l'électorat, sans doute en raison d'un regain d'intérêt pour la campagne électorale.
L'intérêt des Français pour l'élection présidentielle progresse effectivement de façon forte (+7 points) : désormais, plus de trois quarts (76%) des Français se déclarent intéressés par l'actualité autour de la campagne présidentielle, dont 33% « très intéressés ». Les personnes âgées de plus de 65 ans (87%, +9 points) se montrent plus intéressées que les moins de 35 ans (67%, +2 points). De la même façon, les cadres (84%, +5 points) déclarent un intérêt supérieur à celui des ouvriers (66%), qui progresse toutefois de 13 points.