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Pour sa dernière journée de campagne, Nicolas Sarkozy avait choisi Les Sables-d'Olonne, en Vendée où Marine Le Pen a réalisé au premier tour 15,18% des voix quand son père avait, lui, enregistré 6,46% en 2007.Devant plusieurs centaines de militants UMP, le président-candidat a poursuivi sur sa lancée régalienne, en insistant sur les dérives de l'immigration et de l'islam, la nécessité de restaurer les frontières… «Donner le droit de vote aux étrangers, ce n'est pas le donner aux Norvégiens ou aux Américains, disons les choses telles qu'elles sont», a-t-il lancé en évoquant le poids de l'immigration maghrébine et africaine. Il a répété qu'il ne voulait pas d'un «islam en France» mais d'un «islam de France». Et a jugé que «beaucoup avait été fait» pour les musulmans, notamment la construction de mosquées, partout en France. «Je n'accepte pas que dans la quasi-totalité des pays d'Orient, on fasse la chasse aux chrétiens», a-t-il enchaîné sans transition. Ravis, les militants scandent: «On va ga-gner!»Tout au long de ce dernier discours, Nicolas Sarkozy n'a pas caché son amertume ou sa colère contre les commentateurs, les sondeurs ou encore l'égalité du temps de parole au premier tour, se posant en victime du «système politico-médiatique». «Le peuple de France n'a jamais été aussi injurié, accablé», a-t-il dénoncé en listant toutes les attaques dont il avait été l'objet. «Un étalage d'injures, un torrent de calomnie», a-t-il résumé.
Sarkozy s'est agacé contre un journaliste de TF1 qui faisait le direct du 13h00 en lui tournant le dos. «La politesse n'est qu'une question d'éducation», a taclé le président qui, selon son staff, aurait été «gêné par le bruit». Puis, dans une allusion à Dominique Strauss-Kahn, qu'il n'a pas cité, il a dénoncé une conception de la femme «qui fait venir le cœur au bord des lèvres»: «Ce n'est pas être moraliste que de dire ça, a-t-il expliqué. Il y a des choses qui se font, d'autres qui ne se font pas. La femme n'est pas une marchandise.» Sarkozy a conclu en citant Jean-Paul II («N'ayez pas peur!») et en appelant à un «sursaut national»: «Chaque voix va compter, a-t-il lancé. Vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir.»
Sarkozy s'est agacé contre un journaliste de TF1 qui faisait le direct du 13h00 en lui tournant le dos. «La politesse n'est qu'une question d'éducation», a taclé le président qui, selon son staff, aurait été «gêné par le bruit». Puis, dans une allusion à Dominique Strauss-Kahn, qu'il n'a pas cité, il a dénoncé une conception de la femme «qui fait venir le cœur au bord des lèvres»: «Ce n'est pas être moraliste que de dire ça, a-t-il expliqué. Il y a des choses qui se font, d'autres qui ne se font pas. La femme n'est pas une marchandise.» Sarkozy a conclu en citant Jean-Paul II («N'ayez pas peur!») et en appelant à un «sursaut national»: «Chaque voix va compter, a-t-il lancé. Vous n'imaginez pas à quel point les choses vont se jouer sur le fil du rasoir.»