Et, pourtant, une petite visite aux Oudairies s’impose car des passionnés vous feront découvrir les innombrables variétés de ce « végétal sans fleurs ni chlorophylle, qui pousse dans les lieux humides et peu éclairés ».
En principe, le département de la Vendée recèle de champignons, comme l’explique André Crusson : « Dans l’inventaire de notre Société mycologique yonnaise nous avons recensé plus de 4 000 espèces sur le département de la Vendée mais, cette année, pour notre salon, nous ne pouvons en présenter que 400. Cet automne 2 008 ne sera pas exceptionnel pour les champignons. Il y en a actuellement peu car les poussées ont eu lieu il y a un mois et, aujourd’hui, le mycélium est fatigué et se repose ».
Et, pourtant aux Oudairies jusqu’à ce lundi soir, 400 variétés de champignons sont présentés, dont 150 espèces sèches.
En se penchant au-dessus des tables d’exposition, on peut découvrir les champignons les plus comestibles : les ceps, principalement de Bordeaux et les têtes de nègre, les girolles ou chanterelles, les coulemelles, les champignons des prés.
Les plus nocifs, parfois mortels, sont les amanites (lire ci-dessous).
Les curiosités, présentés aux Oudairies, sont :
+ Un rhodotus palme : « Un champignon rare, poussant sur les troncs de chêne, qui présente des nuances de couleur saumon ».
+ Le clathrus ruber : « Originaire de l’hémisphère sud, il se caractérise par une cage et sent mauvais ».
+ Les vesses de loup : « Les plus curieuses sont celles qui sont appelées la poivrière ou l’étoile de terre. Une autre espèce, non présente aux Oudairies, est comestible : de grande taille, elle se découpe comme des steaks ! ».
Les explications des membres de la Société mycologique vous permettront aussi de différencier :
+ Les agarics : « Ils s’appellent aussi rosés car ils ont des lames de couleur rose ; ils sont en principe comestibles, même si certains sont indigestes. Facile de les reconnaître : leurs pieds ne sentent pas bons et ils jaunissent instantanément dès qu’on les frotte ».
+ Les amanites : « Danger, car ils sont dangereux. L’amanite phalloïde, la plus toxique, se reconnaît par son chapeau jaune verdâtre. La tue-mouche est hallucinogène. L’amanite rougeâtre ou vineuse, appelée aussi fausse coulemelle, est comestible mais danger quant même si vous n’êtes pas un spécialiste ».
+ Les lépiotes : " Ellle sont bonnes à manger. La plus connue est la coulemelle : on en trouve un peu partout en Vendée et surtout dans les forêts bordant le littoral ».
A noter que la Société mycologique de La Roche-sur-Yon possède un site Internet : www.smry.fr