L’association La Vigie en a référé auprès de Monsieur le Préfet.
La municipalité de Brétignolles-sur-Mer n’a communiqué aucune information ni autorisation en rapport avec le règlement du Plan d’Occupation des Sols (POS) en vigueur.
La municipalité se croit en droit de détruire la nature, parce qu'elle est propriétaire des terrains. Pourtant, lors de l'enquête publique, le maire mettait en garde les propriétaires de l'époque : "quel que soit l'avenir du site, l'exploitation devra respecter la réglementation en matière environnementale." Le texte est visible sur le site Internet de La Vigie, Rapport de l'enquête parcellaire, page 38, dernière ligne.
Rappelons que, si la commune a acheté les terres et les bâtiments en janvier 2013, son titre de propriété est fragile car La Vigie, puis le préfet de la Vendée, ont demandé l’annulation de la vente au Tribunal Administratif de Nantes.
En effet, La Vigie reproche le processus d’achat, faisant intervenir deux sociétés immobilières comme intermédiaire, et le prix exorbitant qui a été payé. Le prix voté par le conseil municipal a été de un million huit cent vingt mille euros (1 820 000 €) presque le double de l'estimation de France Domaine à hauteur de neuf cent quatre-vingt-seize mille euros (996 000 €).
Les contribuables brétignollais apprécieront la gestion de leurs impôts, et la gestion du bien commun saccagé cette semaine !
Selon Jean-Baptiste Durand, président de La Vigie : « La mare abreuvoir comblée il y a quelques jours à été recreusée hier sans information ni explications par la commune. Ce dernier acte confirme la faute commise et ne peut annuler la destruction, le mal est fait ! La Vigie remercie ses adhérents, les Brétignollais et toutes les personnes qui se sont indignées et qui ont attiré l’attention des pouvoirs publics compétents. »