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Alors que le journaliste l'interrogeait sur le slogan de la campagne de Nicolas Sarkozy, le candidat à la présidence de la République a estimé que "ce n'est pas une 'France forte' que nous avons sous les yeux". "La France depuis dix ans, et même avant, s'est affaiblie continuellement. La situation du pays est encore pire que ce que les analystes avaient pu dire. Choisir pour slogan 'la France forte' quand on l'a menée là où elle est, c'est d'une certaine manière dire le contraire de la réalité", a-t-il jugé.
"Le changement, ça voudrait dire qu'on échapperait enfin à la main mise alternée et conjointe du PS et de l'UMP sur le pouvoir en France. Ils ont les mêmes habitudes et le même idéal : avoir tout entre leurs mains. Imaginer que le PS pourrait avoir tous les pouvoirs dans la société française – la majorité des communes, des intercommunalités, des conseils généraux, des régions, la majorité au Sénat, à l'Assemblée nationale, le gouvernement et la présidence de la République – ce serait un cauchemar. Un cauchemar pour beaucoup de gens et un cauchemar fondé, car les pratiques du PS sont aussi lourdes et aussi graves que celles de l'UMP. Il n'y a pas de volonté de changer le modèle de la France chez François Hollande", a analysé le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Soyons simples : si je me présente à cette élection, c'est parce que je sais qu'il n'y a aucun moyen de sortir le pays de cet enlisement avec les mêmes hommes, les mêmes partis et les mêmes pratiques. Il n'est qu'une solution possible pour les millions de Français qui veulent une nouvelle vision de l'avenir : c'est le choix que je propose", a-t-il affirmé avec conviction.
"Face aux déficits, je suis le seul à défendre une baisse des dépenses publiques"
"Que le salaire des chefs d'entreprises du CAC 40 soit scandaleux, choquant, une provocation pour la plupart des Français, c'est une évidence. Mais ne nous laissons pas prendre par les apparences, ne laissons pas l'arbre cacher la forêt : si la France est dans cette situation, c'est parce que l'emploi s'en va, qu'il s'effondre dans notre pays. Si nous ne reconquérons pas la production, il n'y a aura plus de salaires, plus de retraites, plus de sécurité sociale", a alerté le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Une fois qu'on a dit ça, il y a des attitudes inciviques. Les salaires des grands patrons dépassent la bienséance et la suppression des stocks-options est à ce titre une bonne chose. Idéalement, il faudrait aussi augmenter le SMIC. Mais la situation de notre pays est telle, nous sommes tellement en chute, que nous ne pouvons pas augmenter les salaires. Nous avons laissé partir la production, il y a là un problème de stratégie nationale", a poursuivi François Bayrou.
Le candidat a également rappelé que seul son équipe et lui défendent "une baisse des dépenses publiques, qui sont 20% supérieures à nos voisins européens". "Nous supprimerons les déficits, si pendant les deux années qui viennent nous ne dépensons pas plus que cette année. Il faudra réorganiser un certain nombre de dépenses, notamment sociales. Je défends une réforme des retraites, pour adopter un système par points, qui sera équilibrée à horizon huit ans et même définitivement équilibrée. Elle sera plus souple pour les citoyens, qui pourront choisir le moment de leur départ à la retraite, et elle prendra en charge la pénibilité", a-t-il proposé.
Hausse de la TVA: "Une mesure publicitaire et mal inspirée"
"Je voterai contre l'augmentation de 1,6 points de la TVA. Elle ne marchera pas. C'est une mauvaise orientation car elle ne changera rien au coût du travail en France. C'est une mesure de présentation publicitaire, qui va avoir beaucoup d'inconvénients et pas l'avantage qu'on indique", a annoncé le candidat à la présidence de la République.
"Le coût du travail dans un produit industriel, c'est de l'ordre de 20 à 30%. Si vous faites baisser de 2% le coût du travail, vous arrivez à des dixièmes de points de baisse. Cette réforme est donc mal inspirée. De surcroît, il est absurde d'avoir été au pouvoir pendant dix ans et de venir, les deux derniers mois, dire 'J'ai trouvé une idée géniale' qui est le contraire de ce que vous aviez dit auparavant", a-t-il pointé.
"Le changement, ça voudrait dire qu'on échapperait enfin à la main mise alternée et conjointe du PS et de l'UMP sur le pouvoir en France. Ils ont les mêmes habitudes et le même idéal : avoir tout entre leurs mains. Imaginer que le PS pourrait avoir tous les pouvoirs dans la société française – la majorité des communes, des intercommunalités, des conseils généraux, des régions, la majorité au Sénat, à l'Assemblée nationale, le gouvernement et la présidence de la République – ce serait un cauchemar. Un cauchemar pour beaucoup de gens et un cauchemar fondé, car les pratiques du PS sont aussi lourdes et aussi graves que celles de l'UMP. Il n'y a pas de volonté de changer le modèle de la France chez François Hollande", a analysé le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Soyons simples : si je me présente à cette élection, c'est parce que je sais qu'il n'y a aucun moyen de sortir le pays de cet enlisement avec les mêmes hommes, les mêmes partis et les mêmes pratiques. Il n'est qu'une solution possible pour les millions de Français qui veulent une nouvelle vision de l'avenir : c'est le choix que je propose", a-t-il affirmé avec conviction.
"Face aux déficits, je suis le seul à défendre une baisse des dépenses publiques"
"Que le salaire des chefs d'entreprises du CAC 40 soit scandaleux, choquant, une provocation pour la plupart des Français, c'est une évidence. Mais ne nous laissons pas prendre par les apparences, ne laissons pas l'arbre cacher la forêt : si la France est dans cette situation, c'est parce que l'emploi s'en va, qu'il s'effondre dans notre pays. Si nous ne reconquérons pas la production, il n'y a aura plus de salaires, plus de retraites, plus de sécurité sociale", a alerté le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Une fois qu'on a dit ça, il y a des attitudes inciviques. Les salaires des grands patrons dépassent la bienséance et la suppression des stocks-options est à ce titre une bonne chose. Idéalement, il faudrait aussi augmenter le SMIC. Mais la situation de notre pays est telle, nous sommes tellement en chute, que nous ne pouvons pas augmenter les salaires. Nous avons laissé partir la production, il y a là un problème de stratégie nationale", a poursuivi François Bayrou.
Le candidat a également rappelé que seul son équipe et lui défendent "une baisse des dépenses publiques, qui sont 20% supérieures à nos voisins européens". "Nous supprimerons les déficits, si pendant les deux années qui viennent nous ne dépensons pas plus que cette année. Il faudra réorganiser un certain nombre de dépenses, notamment sociales. Je défends une réforme des retraites, pour adopter un système par points, qui sera équilibrée à horizon huit ans et même définitivement équilibrée. Elle sera plus souple pour les citoyens, qui pourront choisir le moment de leur départ à la retraite, et elle prendra en charge la pénibilité", a-t-il proposé.
Hausse de la TVA: "Une mesure publicitaire et mal inspirée"
"Je voterai contre l'augmentation de 1,6 points de la TVA. Elle ne marchera pas. C'est une mauvaise orientation car elle ne changera rien au coût du travail en France. C'est une mesure de présentation publicitaire, qui va avoir beaucoup d'inconvénients et pas l'avantage qu'on indique", a annoncé le candidat à la présidence de la République.
"Le coût du travail dans un produit industriel, c'est de l'ordre de 20 à 30%. Si vous faites baisser de 2% le coût du travail, vous arrivez à des dixièmes de points de baisse. Cette réforme est donc mal inspirée. De surcroît, il est absurde d'avoir été au pouvoir pendant dix ans et de venir, les deux derniers mois, dire 'J'ai trouvé une idée géniale' qui est le contraire de ce que vous aviez dit auparavant", a-t-il pointé.