Comme l'alpiniste repère sa voie et les points de passage délicats avant de s'attaquer à la paroi, voilà plusieurs jours que les skippers de Charal et leur conseiller météo Marcel Van Triest se penchent sur les cartes. Le routage étant interdit dans la Classe IMOCA, c'est maintenant que le travail d'analyse se fait à tête reposée. Ensuite, Jérémie et Christopher seront livrés à eux-mêmes pour élaborer leur stratégie.
Que leur réserve le ciel et l'océan pour ce début de course ? A priori, un paquet d'incertitudes ! « On a eu des transats où tu sais que tu vas te faire casser la figure au départ ou avec des scénarios bien tranchés. Là, ce n'est pas du tout le cas. La situation n'est ni stable, ni claire » reconnaît Jérémie Beyou. Ce que l'on sait, c'est que la flotte va s'élancer au près dans une vingtaine de nœuds de nord-ouest : spectacle assuré pour le départ ! Ensuite, les choses se compliquent.
Explications de Christopher Pratt, plus particulièrement en charge du dossier météo/stratégie à bord de Charal :
« Dès la pointe du Cotentin, un anticyclone nous barre la route. Il y aura peu de vent et beaucoup de courant car les coefficients de marée sont importants. Le point critique sera notamment l'approche de Ouessant, avec une possible séparation de trafic entre ceux qui vont tenter d'attraper un flux d'est erratique dans le golfe de Gascogne ou ceux qui vont aller plus à l'ouest pour aller chercher une dépression en train de s'évacuer vers le nord. Autrement dit, il faudra choisir entre une route plus courte vers le sud dans un vent faible de secteur est, ou plus longue par le nord et l'ouest qui demande d'investir ».
La décision de partir au large ou de plonger vers le sud, le long de la péninsule ibérique et des côtes africaines, devrait intervenir dans la journée de lundi. Dans les deux cas, la prise de risque sera importante. Il y aura donc, aussi, des routes médianes. « Beaucoup de choses vont être conditionnées par notre timing d'arrivée à Ouessant, mais aussi par la position d'un ancien cyclone tropical nommé Wanda qui va 'ouvrir le champ' à d'autres dépressions, lesquelles peuvent semer la zizanie dans le flux d'alizés » poursuit Christopher.
Un anticyclone pour commencer puis des alizés certainement perturbés : autant d'éléments qui sèment le doute. « Ce ne sera pas un grand run de vitesse. On sent le truc bien stratégique et pas très clair. Il faudra être opportuniste. C'est hyper ouvert et c'est très bien comme ça ! » résume Jérémie Beyou.
Depuis plus de 30 ans, Charal propose le meilleur de la viande de bœuf aux Français. La marque s'est toujours attachée à faire parler les 3 piliers de son ADN - Qualité, Innovation, Communication - et à proposer des produits 100% français qui s'inscrivent dans leur quotidien. En tant que marque leader, pionnière et engagée, Charal place le plaisir et la satisfaction au cœur de l'expérience consommateur.
En 2017, la marque choisit de capitaliser sur ce qu'elle nomme le plaisir essentiel d'une bonne viande. Ainsi elle valorise à la fois la force physique en tant que bénéfice nutritionnel, et la force mentale en tant que bénéfice émotionnel lié à la dégustation... ces deux forces trouvant chacune leur place dans la signature « Vivons Fort ».