Guillaume Pépy : président de la SNCF : « La SNCF veut mettre le paquet sur la Vendée ».
« C’est un moment émouvant, car une électrification, c’est certes technique mais surtout c’est un lien entre les différents éléments du réseau, entre le TGV et le TER. Cette nouvelle ligne ferroviaire électrique est un excellent exemple de la façon vers lesquelles les dessertes doivent se diriger…La Vendée a économiquement le vent en poupe ; c’est une région sur laquelle la SNCF veut mettre le paquet. Notre objectif est d’atteindre les 200 000 voyageurs par an, soit 10 % de plus qu’actuellement… La SNCF a aussi un devoir de régularité. Celle-ci est actuellement de 92 % sur les TER, nous devons encore progresser, car l’attente des voyageurs est d’après un sondage de 94 à 95 %. Nous allons aussi améliorer l’information des voyageurs tant dans les gares que dans les trains quand il y a des incidents ».
Hubert du Mesnil, président de Réseau Ferré de France : « Cette nouvelle ligne TGV est une opération symbolique ".
« L’achèvement d’une grande opération n’est rendue possible que s’il y a des partenaires. Cette électrification permet la mise en place sur cette ligne de nouveaux services de TGV et de TER. Cette nouvelle ligne de TGV est une opération symbolique ; ce projet a su allier grande vitesse et transfert de proximité ».
Pierre Regnault, maire de La Roche-sur-Yon, président de la communauté de communes du pays yonnais et conseiller général de la Vendée : « Merci à Jacques Auxiette et Philippe de Villiers »
« C’est une arrivée capitale pour La Roche-sur-Yon, désormais à moins de 3 h de Paris. L’arrivée du TGV représente pour nous un vrai accélérateur de développement. Comme l’arrivée du chemin de fer à La Roche-sur-Yon en décembre 1866, l’arrivée du TGV est un événement historique. La Vendée était jusqu’ici le seul département de la façade Atlantique à ne pas être desservi par le TGV. Merci à deux hommes, qui se sont battus ensemble sur ce projet : merci à Jacques Auxiette et Philippe de Villiers".
Se tournant vers Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux transports, il déclare : « Six mois après l’inauguration du contournement Sud de La Roche-sur-Yon, où il est venu, il est là pour l’inauguration du TGV. Je souhaite qu’il revienne dans six mois pour lancer l’électrification de la ligne entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle et pour donner le premier coup de pioche de l’autoroute A 831 ».
Philippe de Villiers, président du Conseil Général de la Vendée : « Si on a gagné, c’est car on était tous coude à coude ».
Se tournant vers Jacques Auxiette, il confie : « On se souvient d’un ancien président de la SNCF, M. Fournier, qui passait ses vacances à l’île d’Yeu et qui nous disait à l’époque : « Jamais les techniciens de la SNCF ne voudront que le TGV vienne en Vendée ».
Il s’adresse ensuite à Dominique Bussereau, qu’il connaît bien comme ancien condisciple de Sciences-Po Paris : « L’arrivée du TGV est une victoire partagée et si on a gagné, c’est car on était tous au coude à coude : l’Etat, la Région des Pays de la Loire, les communautés de communes des Olonnes et du Pays Yonnais, les deux villes et les deux départements de Vendée et de Loire-Atlantique ».
Il demande alors à Dominique Bussereau de continuer l’effort : « Nous avons trois projets importants pour la Vendée : la modernisation de la ligne puis l’arrivée par la suite du TGV sur Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Sur La Roche-sur-Yon-Bordeaux, je suggère que l’on mette le reliquat des crédits de Nantes-Les Sables d’Olonne pour électrifier la ligne. Enfin, je sollicite Dominique Bussereau, également président du Conseil général de Charente-Maritime pour qu’on aille voir ensemble le président de la République et qu’il intègre l’autoroute dans le plan de relance ».
Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire : « Il est dans les responsabilités de la Région de développer le ferroviaire ».
« Je suis heureux de partager ce moment de joie et de satisfaction collective. En complément de ce qu’a dit Philippe de Villiers, je dois rappeler qu’on avait demandé à M. Fournier, l’ancien président de la SNCF, de fabriquer en expérimentation un TGV bi-mode (mû par l’électricité et le fuel). Cela n’a pas été possible. Il y a eu ensuite la période du TGV tracté puis la décision commune du gouvernement Jospin et de François Fillon à la Région de décider la construction de la ligne TGV… Il est dans les responsabilités de la Région de développer le ferroviaire. Nous allons ainsi rouvrir Nantes-Châteaubriand, améliorer Nantes-Bordeaux, participer à la modernisation et à l’électrification de La Roche-sur-Yon-Bordeaux et Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Je souhaite aussi que toutes les gares fermées redeviennent des pôles de service. Enfin, un nouveau matériel de TER va arriver et un tram-train est prévu sur Chateaubriand-Nantes ».
Louis Guédon, maire des Sables d’Olonne et président de la communauté de communes des Olonnes : « Une page d’histoire qui s’inscrit ».
« C’est une page d’histoire qui s’inscrit ». Il lit ensuite un article du journal des Sables de 1866, relatant l’arrivée du chemin de fer aux Sables-d’Olonne. Un moment fort prisé par l’assistance.
Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports : « L’Etat est partant pour La Roche-sur-Yon-Bordeaux ».
A Philippe de Villiers : « Bravo d’avoir développé la Vendée avant que l’autoroute et le TGV n’arrivent. Je promets que nous irons ensemble voir le Président de la République pour l’autoroute A 831 ». Puis, parfaitement connaisseur du monde ferroviaire en tant que fils et petit-fils de cheminot, il déclare : « Le TGV tracté choquait les ingénieurs de la SNCF mais vous avez été des précurseurs ».A propos de La Roche-sur-Yon-Bordeaux : « L’Etat sera partant. Cet axe doit entrer dans une nouvelle phase de modernisation. Mais il faut savoir que la ligne a été construite au XIXe siècle et qu’entre Luçon et Marans, « ça virouille comme on dit en Charentes ». Oui aussi au tram-train de Nantes-Chateaubriand ».