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Inauguration de Trivalis : ils ont aussi la parole

Outre Yves Auvinet, l’actuel président de Trivalis (lire par ailleurs), trois autres personnes ont pris la parole, vendredi soir, lors de l’inauguration du nouveau siège social du syndicat départemental d’études et de traitement des déchets ménagers et assimilés de la Vendée .



« 57 % de valorisation des déchets, c’est bien »

Inauguration de Trivalis : ils ont aussi la parole
Le sénateur Jean-Claude Merceron, premier président du syndicat Trivalis : « Le discours tonique d’Yves Auvinet fait plaisir à entendre. Le relais est transmis ; Trivalis est entre de bonnes mains. 57 % de valorisation des déchets, c’est bien et il faut adresser un véritable coup de chapeau à tous ceux qui permettent d’y arriver…Je suis heureux et fier de cette réalisation, tout en rappelant que Trivalis a démarré dans un petit bureau de la maison des communes avec deux ou trois personnes ».

« L’exportation des déchets coûte chère »
Le sénateur Bruno Retailleau, également premier vice-président du Conseil général : « En Vendée, nous avons beaucoup de chance d’avoir un plan départemental d’élimination des déchets. Alors que la population de la Vendée a augmenté de 10 %, les déchets résiduels ont baissé…On va encore essayer de faire mieux. Le plan, c’est la feuille de route et nous l’appliquerons ».
A propos des CDSU (centres de stockge ou d’enfouissement), il indiquait : « Actuellement, on est obligé d’exporter des déchets et cela coûte cher. Dire qu’un CDSU de 10 ha est géant, c’est un mensonge ; en Mayenne, il y en un de 200 ha ». Bruno Retailleau s’indignait à la fin de son intervention : « Parfois, la désinformation va plus vite que la réalité. Il faut rappeler que l’élimination des déchets, c’est de l’intérêt général. On ne peut pas reculer ».

« Les services de l’Etat seront à vos côtés »
Le préfet Thierry Lataste : « La collecte et le traitement des déchets sont devenus une des responsabilités majeures pour les communes ». Et il rappelait : « Dans les années 60, on estimait ces déchets à 60 kilos par an et par habitant ; on est arrivé à 579 kilos ».
S’adressant aux élus départementaux, il précisait : « Le Conseil général de la Vendée a su prendre cette responsabilité difficile bien avant beaucoup d’autres départements. Vous êtes aujourd’hui arrivés à mi-parcours de votre plan. Il faut réduire ces déchets à la source… Les deux-tiers de ces déchets partent hors département : c’est un problème car cela entraîne un coût financier, un coût écologique… Je prends l’engagement que les services de l’Etat seront à vos côtés pour résoudre ce problème. C’est un devoir collectif ».

Lundi 13 Octobre 2008
Guy-André Coquet
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