-
Vendée Globe 2024 : une réparation audacieuse et une danse de la victoire !
-
Vendée Globe : le classement ce matin
-
Solidarité en Vendée : du 22 novembre au 22 décembre, des crackers au grand cœur !
-
Avarie à bord de l 'imoca Bureau Vallée
-
Le Mercosur souffle sur les braises de la crise agricole: Agri-Éthique demande de la loyauté envers les agriculteurs français
Qui, de Jean-Luc Van Den Heede ou de Mark Slats franchira en vainqueur la ligne d’arrivée devant la bouée Nouch Sud, terme de tous les tours du monde en solitaire devant le port vendéen ? En tête, l’inoxydable VDH tient toujours la corde malgré un gréement fragilisé qui l’oblige à ménager sa monture et des conditions météo qui tendent à favoriser un retour de Mark Slats. Néanmoins, l’écart entre les deux solitaires est encore de 300 milles, soit environ deux jours de navigation.
Déjouer les pièges météo
Pour autant, la route est encore semée de chausse-trappes jusqu’à l’arrivée. Aux prises avec un alizé plutôt faiblard, les deux leaders devront ensuite contourner l’anticyclone des Açores avant de rejoindre les régimes dépressionnaires qui balaient le plus souvent le golfe de Gascogne à cette saison. Après sept mois de mer, les hommes comme les bateaux sont fatigués et la moindre erreur peut peser dans le résultat final. Comme le dit le dicton : « Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie… »
Un engouement croissant
Aux Sables d’Olonne, on s’apprête à recevoir dignement les premiers concurrents qui en finiront avec sept mois de solitude où ils ont dû apprendre à ne compter que sur eux-mêmes, à réparer avec les moyens du bord, à retrouver le sens originel des premières navigations autour du monde, quand il fallait composer avec les éléments et savoir lire la météo dans le ciel.
Pour le public sablais, une victoire de Jean-Luc Van Den Heede serait un juste retour des choses, eu égard à son investissement pour que la course puisse partir du port vendéen. L’ancien professeur de mathématiques est en effet devenu ici, au fil des ans, une figure emblématique. Au-delà du caractère inédit de l’épreuve, sa participation a pesé dans l’engouement d’un public venu de plus en plus nombreux participer à l’événement. Il n’est pas besoin de savoir lire dans une boule de cristal pour prédire que la remontée du chenal des Sables d’Olonne sera à la hauteur de l’arrivée de certains concurrents du Vendée Globe. Entre les deux courses, il existe une filiation évidente. Nul doute que le public saura le démontrer en réservant l’accueil qu’ils méritent aux deux premiers de la Golden Globe Race.
Déclaration de Yannick Moreau, Président Les Sables d’Olonne Agglomération et Maire des Sables d’Olonne :
« C’est un authentique exploit qu’une poignée de skippers va réussir dans quelques jours : boucler la Golden Globe Race, ce tour du monde en solitaire sans assistance et sans technologie, dans les conditions identiques à la 1ère édition de 1968-1969. C’est un double exploit car le record de 312 jours détenu par Sir Robin Knox-Johnston sera également battu.
En juillet 2018, un grand hebdomadaire français titrait : Une Golden Globe autour du monde pour « ceux qui osent ». Jean Luc Van den Heede et Mark Slats ont osé tenter cette aventure humaine exceptionnelle et nous promettent un final remarquable. La remontée vers les Sables d’Olonne offre un véritable suspense au gré des conditions météo rencontrées par les deux concurrents. Qui de VDH ou de Mark Slats franchira, le premier, la ligne d’arrivée ? Nul ne peut le prédire aujourd’hui. Mais je suis convaincu que les Sablais leur réserveront un accueil chaleureux digne des arrivées du Vendée Globe».
Pour suivre les skippers au jour le jour : Livetracker - Golden Globe Race
Pour plus de détails: www.goldengloberace.com