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François Fillon a voulu "récuser" jeudi soir lors d'un meeting aux Sables d'Olonne "la rumeur" d'une campagne présidentielle "enlisée, inintéressante, sans idées" et a appelé à la mobilisation contre ce "relativisme" qui ferait "le jeu" de François Hollande. "Je récuse cette rumeur selon laquelle cette campagne serait enlisée, inintéressante, sans idées", a lancé M. Fillon. Selon lui, cette rumeur "qui enfle depuis Paris" est une "manoeuvre de ceux qui n'ont rien à dire: soit parce qu'ils misent sur une alternance médiocre fondée sur le rejet du président et de la majorité; soit parce qu'ils sont captivés par ces populistes qu'on nous présente comme les prétendus animateurs de cette campagne"."Je combats ce relativisme qui fait le jeu du candidat socialiste qui surfe sur le vague", a poursuivi M. Fillon, sans jamais évoquer au cours de son discours le programme de Nicolas Sarkozy, présenté le même jour.
M. Fillon a plutôt mis en garde contre "ce scepticisme qui fait le jeu de l'abstention". Et comme M. Sarkozy lors de sa conférence de presse, il a pilonné le candidat socialiste."M. Hollande, l'élection que vous espériez jouée d'avance, en réalité elle est juste en train de commencer! Et l'affrontement est de plus en plus clair: il est entre un candidat qui manie la politique de l'édredon et un président qui assume la politique", a-t-il ainsi fustigé.M. Fillon a aussi relevé que la France avait "besoin d'un chef d'Etat, pas d'un homme plastique" et raillé le calendrier, présenté mercredi par M. Hollande, d'un éventuel début de quinquennat socialiste. "En réalité, il n'y a rien de nouveau dans ses propositions, mais bien la confirmation d'un programme poussiéreux qui ne répond absolument pas aux défis majeurs que doit relever la France", a dénoncé M. Fillon. Le Premier ministre a également souligné que l'objectif de M. Hollande d'un retour des comptes à l'équilibre en 2017, et non en 2016 comme la majorité, alourdirait la dette de 35 milliards d'euros en un an. "Autant dire que c'est la mesure la plus chère de toute cette campagne présidentielle!" a-t-il ironisé.
Enfin, M. Fillon a appelé à défendre "l'unité nationale", "notre bien le plus précieux", qui s'incarne selon lui dans l'Etat, l'école, ainsi que la famille, "cette cellule fondamentale qui détermine notre organisation sociale".
Très applaudi par les militants vendéens, M. Fillon a estimé que la famille devait à ce titre "être protégée dans son statut. La famille, c'est un homme et une femme, des enfants"."Il y a de l'amour partout, tous les comportements sont respectables mais nous avons le devoir de différencier les choses, de protéger la famille", a enchaîné M. Fillon, qui avait déjà dit son opposition au mariage homosexuel.
M. Fillon a plutôt mis en garde contre "ce scepticisme qui fait le jeu de l'abstention". Et comme M. Sarkozy lors de sa conférence de presse, il a pilonné le candidat socialiste."M. Hollande, l'élection que vous espériez jouée d'avance, en réalité elle est juste en train de commencer! Et l'affrontement est de plus en plus clair: il est entre un candidat qui manie la politique de l'édredon et un président qui assume la politique", a-t-il ainsi fustigé.M. Fillon a aussi relevé que la France avait "besoin d'un chef d'Etat, pas d'un homme plastique" et raillé le calendrier, présenté mercredi par M. Hollande, d'un éventuel début de quinquennat socialiste. "En réalité, il n'y a rien de nouveau dans ses propositions, mais bien la confirmation d'un programme poussiéreux qui ne répond absolument pas aux défis majeurs que doit relever la France", a dénoncé M. Fillon. Le Premier ministre a également souligné que l'objectif de M. Hollande d'un retour des comptes à l'équilibre en 2017, et non en 2016 comme la majorité, alourdirait la dette de 35 milliards d'euros en un an. "Autant dire que c'est la mesure la plus chère de toute cette campagne présidentielle!" a-t-il ironisé.
Enfin, M. Fillon a appelé à défendre "l'unité nationale", "notre bien le plus précieux", qui s'incarne selon lui dans l'Etat, l'école, ainsi que la famille, "cette cellule fondamentale qui détermine notre organisation sociale".
Très applaudi par les militants vendéens, M. Fillon a estimé que la famille devait à ce titre "être protégée dans son statut. La famille, c'est un homme et une femme, des enfants"."Il y a de l'amour partout, tous les comportements sont respectables mais nous avons le devoir de différencier les choses, de protéger la famille", a enchaîné M. Fillon, qui avait déjà dit son opposition au mariage homosexuel.