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Je sais ce que vous allez me dire : c'est totalement délirant et cette hypothèse n'est absolument pas conforme à ce que les sondages nous prédisent pour le moment.N’empêche que cela m'a traversé l'idée ces derniers jours. Pour aboutir à ce scénario, je me suis fondé sur un certain nombre d'éléments qui, je pense, ont du sens.
1/ Nicolas Sarkozy est lapersonnalité clivante de cette élection. Compte tenu de sa faible cote de popularité, les français vont vouloir le sanctionner en envoyant un message massif d'hostilité à son bilan.
2/ Pour sanctionner le bilan de Nicolas Sarkozy, il faut choisir un candidat qui porte clairement en lui l'anti-sarkozisme et le système qui l'accompagne. Il y a pour cela deux solutions : choisir un opposant direct, frontal, crédible ou choisir la voie du populisme anti-système.
3/ François Hollande ne semble pas avoir la carrure de cet opposant direct. D'une certaine manière, son attitude assez "molle" le décrédibilise au-delà du propos. Il n'apparait pas jouer dans la même cour et n'a pas la carrure d'un homme d'état dans l'opinion publique. Il est le candidat d'un parti mais rien de plus.
4/ Bayrou a pour lui son insistance à casser Sarkozy depuis 2007. Il fut pendant des années son "meilleur" opposant lorsque les socialistes étaient occupés à se chercher un nouveau chef puis un candidat. Au moins, Bayrou possède les attributs de l'opposant direct.
5/ Marine Le Pen a réussi son OPA sur le populisme. Mélenchon est très loin derrière et l'extrême gauche est quasi inexistante dans ce début de campagne.
6/ L'écologie et le développement durable, chers aux électeurs modérés au centre sont orphelins. Eva Joly s'est désintégrée toute seule dans une début de campagne calamiteux et Bayrou pourrait récupérer massivement cet électorat qui n'ira pas voter Hollande, en représaille aux tergiversations sur la question du nucléaire.
7/ Je ne vois pas Dominique de Villepin se lancer à la Présidentielle et je parie (comme je l'ai écrit plusieurs fois sur mon blog perso) qu'il va annoncer la semaine prochaine son soutien officiel à François Bayrou, renforçant ainsi le potentiel de voies du candidats centriste.
Bref, pour toutes ces raisons, j'ai l'impression que c'est un scénario beaucoup plus envisageable qu'il n'y parait. Cela porterait Bayrou et Le Pen en tête au coude à coude avec un score au-delà des 20%, immédiatement suivis par un Sarkozy et un Hollande, tous deux entre 15 et 20%.
A suivre...
1/ Nicolas Sarkozy est lapersonnalité clivante de cette élection. Compte tenu de sa faible cote de popularité, les français vont vouloir le sanctionner en envoyant un message massif d'hostilité à son bilan.
2/ Pour sanctionner le bilan de Nicolas Sarkozy, il faut choisir un candidat qui porte clairement en lui l'anti-sarkozisme et le système qui l'accompagne. Il y a pour cela deux solutions : choisir un opposant direct, frontal, crédible ou choisir la voie du populisme anti-système.
3/ François Hollande ne semble pas avoir la carrure de cet opposant direct. D'une certaine manière, son attitude assez "molle" le décrédibilise au-delà du propos. Il n'apparait pas jouer dans la même cour et n'a pas la carrure d'un homme d'état dans l'opinion publique. Il est le candidat d'un parti mais rien de plus.
4/ Bayrou a pour lui son insistance à casser Sarkozy depuis 2007. Il fut pendant des années son "meilleur" opposant lorsque les socialistes étaient occupés à se chercher un nouveau chef puis un candidat. Au moins, Bayrou possède les attributs de l'opposant direct.
5/ Marine Le Pen a réussi son OPA sur le populisme. Mélenchon est très loin derrière et l'extrême gauche est quasi inexistante dans ce début de campagne.
6/ L'écologie et le développement durable, chers aux électeurs modérés au centre sont orphelins. Eva Joly s'est désintégrée toute seule dans une début de campagne calamiteux et Bayrou pourrait récupérer massivement cet électorat qui n'ira pas voter Hollande, en représaille aux tergiversations sur la question du nucléaire.
7/ Je ne vois pas Dominique de Villepin se lancer à la Présidentielle et je parie (comme je l'ai écrit plusieurs fois sur mon blog perso) qu'il va annoncer la semaine prochaine son soutien officiel à François Bayrou, renforçant ainsi le potentiel de voies du candidats centriste.
Bref, pour toutes ces raisons, j'ai l'impression que c'est un scénario beaucoup plus envisageable qu'il n'y parait. Cela porterait Bayrou et Le Pen en tête au coude à coude avec un score au-delà des 20%, immédiatement suivis par un Sarkozy et un Hollande, tous deux entre 15 et 20%.
A suivre...