Les lycéens en tête
Les lycéens ouvraient la marche, suivis par les drapeaux des syndicats puis les enseignants, au milieu desquels on pouvait reconnaître des élus, qui, eux, venaient exprimer leur désaccord avec le service minimum d’accueil. Le cortège empruntait ensuite la rue Foch pour se rendre devant la préfecture de la Vendée.
En chansons, s’il vous plaît !
: « Aujourd’hui, on n’a plus le droit
de saccager l’école comme soi.
Dépasser le chacun pour soi,
aujourd’hui, on est là, on est tous là.
On te demande pas l’impossible,
juste du respect et plus de mépris,
beaucoup d’écoute et de bon sens
dans notre école, l’école de la chance ».
En chœur, enseignants et lycéens reprenaient aussi :
« Et hop tout ça…à la poubelle
Darcos, Fillon et Sarkozy aussi.
Attaques contre l’école… à la poubelle.
Les suppressions d’emplois… à la poubelle.
Les classes surchargées à la poubelle… ».
Pourquoi ils font grève ?
+ Les suppressions de postes d'enseignants continuent : 8.500 en 2007, 11.200 en 2008, 13.500 en 2009 et notamment la suppression en primaire de 3.000 postes de maîtres spécialisés dans le réseau d’aide spécialisée pour les enfants en difficulté ("Rased").
+ L’absence de dialogue social : Le syndicat SE-Unsa reproche ainsi à Xavier Darcos de n'avoir eu aucune invitation à négocier avant la grève, alors que les préavis déposés plusieurs jours à l'avance servent selon lui à cela. Ils déplorent aussi les fréquentes pressions administratives
+ Réforme du lycée : Enseignants et lycéens redoutent la diminution des heures de cours en seconde et la remise en cause de la place de certaines disciplines. Les professeurs de sciences économiques et sociales déplorent que cette matière ne devienne pas obligatoire dès la seconde.
+ Les syndicats demandent une revalorisation salariale pour tous.
+ Scolarisation en maternelle : Les syndicats craignent que la création des jardins d'évei" pour que les 2-3 ans limite la scolarisation en maternelle.