économiques et touristiques, activités agricoles, préservation de la biodiversité. Les infrastructures qui viennent d’être sauvagement dégradées sont une des réponses à ces multiples enjeux.Beaucoup de fausses idées sont véhiculées. Toutes les réserves de substitution vendéennes sont le fruit de projets regroupant tous les acteurs de l’eau. Elles font l’objet d’études d’impact et leur gestion est collective. Le remplissage des réserves se fait à l’aide des eaux de pluies et de pompages hivernaux encadrés de manière très stricte. Le remplissage à partir du milieu n’est possible qu’à partir d’un seuil déterminé comme n’impactant pas les ressources naturelles.
Stocker de l’eau l’hiver, permet d’avoir une sécurité pour une grande diversité de cultures lorsque les plantes en ont le plus besoin et quand les milieux naturels sont les plus fragiles. Ainsi depuis la mise en place des réserves, il est observé une hausse des niveaux des marais du Sud Vendée entre 1 et 3 mètres*!
Cette période de sécheresse inédite montre bien tout l’intérêt des réserves de substitution et l’extrême ignorance des auteurs des dégradations.
Ces crimes ne doivent pas rester impunis
Les saccages des réserves de Nalliers et de Pouillé sont une attaque portée à l’agriculture vendéenne. Tous les projets de gestion de l’eau ont pour but d’offrir une assurance de production et une sécurité pour toutes les agricultures et toutes les productions. La sanction de ces actes doit être unanime et exemplaire pour montrer l’unité entre l’agriculture, les citoyens et les pouvoirs publics, il en va de l’avenir de notre territoire et de la sécurité alimentaire.
Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, ont également condamné ce vandalisme et prévu le renfort de la surveillance des réserves. Au-delà de ces annonces, l’État de droit doit intervenir pour faire cesser de tels agissements criminels qui ont déjà été observés en Deux-Sèvres. Il en va de la sécurité alimentaire de tous !Des réponses urgentes sont nécessaires. La période n'est plus aux compromis, la colère gronde ! Il faut éteindre l'incendie (un de plus) qui risque d'embraser la campagne.
La FDSEA 85, JA 85 et la Chambre d’Agriculture de Vendée souhaitent poursuivre les réflexions départementales sur la gestion de l’eau. L’intérêt général doit primer et les réflexions sur des réserves multi-usages sont lancées.