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Mission accomplie pour Ronan Chabot et son copilote Gilles Pillot qui, malgré une position de départ assez défavorable, décrochaient la huitième place de cette sixième étape, entre Arica et Calama et gagnaient même une place au classement général, en se hissant à la sixième position :
« Une belle journée de part la variété des obstacles et des terrains rencontrés, résumait à son arrivée au bivouac, le pilote du buggy SMG. Nous sommes partis dans l’ordre du classement de mercredi, avec des 4X4 un peu plus rapides que nous, en début de spéciale. Seulement, le vent était absent dans la matinée, sur la région d’Arica, et lorsque nous sommes rentrés dans ces grandes vallées, où la poussière des concurrents qui nous devançaient, stagnait, il a bien fallu prendre notre mal en patience. Heureusement, les passages dans le sable sont arrivés assez vite et nous avons même traversé deux cordons de dunes qui étaient plutôt relevés. D’ailleurs, certains de nos adversaires y ont perdu gros et ont du y sortir les pelles. Pour nous, tout s’y est bien passé. Gilles et moi nous sommes régalés, une nouvelle fois, dans ces passages et avons ainsi pu dépasser cinq ou six concurrents ! »
En fin de spéciale, la part belle était faite aux passages sur des pistes montagneuses. Moins étroites qu’en début de rallye, celles-ci n’en demeuraient pas moins de potentiels pièges, au vu des nombreuses pierres qui jonchaient le sol. Intelligemment, l’équipage Toy Motors adaptait son rythme et filait vers la ligne d’arrivée sans encombres :
« Nous n’avons pas tapé dans le matériel, mais nous avons tout de même pu atteindre un rythme qui nous convient bien et qui devrait pouvoir nous amener au bout, confiait Ronan. Le bon rythme, c’est aller vite sans prendre de risques, et c’est ce que nous sommes parvenus à faire sur cette spéciale. »
Place aujourd’hui à une étape particulièrement attendue par tous les aventuriers du Dakar. Plus que la difficulté de la spéciale proposée, c’est le décor traversé qui constitueras l’attraction du jour :
« Nous allons traverser la Cordillère des Andes, une première fois, pour rejoindre l’Argentine, explique Ronan. Nous allons passer à près de 5000 m d’altitude en liaison et à 4000 m en spéciale, ce qui constitue deux nouveau records sur le Dakar ! J’ai déjà franchi cette magnifique Cordillère et on s’y retrouve véritablement au milieu de nul part. Il y a juste une petite route qui la traverse. C’est un mélange de couleurs que l’on a pas l’habitude de voir. On longe des lacs de toute beauté. C’est véritablement un passage exceptionnel. Sur un plan plus sportif, nous allons nous retrouver en altitude, donc avec une petite perte de puissance sur les moteurs et un comportement légèrement différents de nos machines. Nous allons tacher de rester à notre place et attendre le retour dans des spéciales de sable, comme à Fiambala et Copiapo, où nous aurons encore beaucoup de choses à démontrer. »
Plus d'infos sur http://www.chabot-pillot.com