Cinquante-neuf Minis 6.50 prendront le départ de la Transgascogne, dimanche, de Port-Bourgenay

Mini 6.50. La Transgascogne, départ dimanche. À deux mois de la Transat, sommet de la série, l'épreuve franco-espagnole est une répétition générale idéale. Et surtout un vrai révélateur.
En voile comme en cyclisme, il y a des épreuves reines et incontournables et des classiques. La classe 6.50, celle des Minis, n'échappe pas à la règle. Tous les deux ans, les marins de ces petits bateaux sont appelés à traverser l'Atlantique dans des conditions souvent épiques, qui ont forgé des générations de marins aux affres des courses hauturières. La Mini Transat c'est le sommet, la référence de la classe. Mais le calendrier des Minis ne s'arrête pas à ce monument. Il compte aussi des classiques. En somme des épreuves qui font, elles aussi, la renommée de la série. La Transgascogne est de celle-ci. Créée en 1988, recalée en 1989 pour correspondre aux années impaires de la Transat, l'épreuve lui sert de répétition générale.

Et dimanche, le départ de la 13e édition de cette course de 650 milles entre la France et l'Espagne (La Corogne les premières années, Gijon ensuite et aujourd'hui Ribadeo, en Galice) sera donné à Talmont Saint-Hilaire, depuis les pontons de Port-Bourgenay.

Cinquante-neuf bateaux (17 protos en solo, 4 en double et 27 séries en solo, 11 en double) seront au départ pour cette traversée du Golfe. À deux mois du départ de la Transat (le 25 septembre, Fort Boyard - Funchal - Salvador de Bahia), l'épreuve revêt une importance capitale et fera office de révélateur. 5 des 11 vainqueurs précédents de la Transgascogne avaient en effet remporté la Mini Transat dans la foulée. Et les noms sont évocateurs : Philppe Vicariot (1989), Yvan Bourgnon (1995), Armel Tripon (2003), Corentin Douguet (2005), Yves Le Blévec (2007). On peut aussi citer Thomas Coville et Lionel Lemonchois, qui ont inscrit leurs noms au palmarès en 1997 et 1999. Quand au lauréat de la dernière édition, en 2009, Jorg Riechers, il revient défendre son trophée, lui qui a fait de la Transat l'objectif de sa saison. L'Allemand aura à peine eu le temps de souffler puisqu'il n'est rentré que mardi soir des Açores, lui qui est aussi skipper d'un Class 40 avec lequel il vient de boucler la course Les Sables - Horta - Les Sables !

Cette année, le plateau lui offrira de solides prétendants comme Thomas Normand (Financière de l'Échiquier), Sébastien Rogues (Ecole Generation GOP Suez) ou David Raison (Magnum).