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"J'ai beaucoup réfléchi et j'ai décidé de me porter candidat pour faire bouger les lignes, comme je l'avais dit, c'est-à-dire pour mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qui sont devant nous", a déclaré l'ancien ministre (ex-PS) de François Mitterrand, qui avait déjà été candidat à il y a dix ans à l'Elysée en 2002 (5,3%).Jean-Pierre Chevènement se préparait depuis plusieurs mois, mais sa candidature était jugée peu crédible par beaucoup d'observateurs. Elle n'est actuellement pas testée par les instituts de sondage et il faut désormais qu'il réunisse les 500 parrainages de maires nécessaires à sa candidature."J'avais le tort en 2002 d'avoir raison contre tous les autres et je n'accepte pas que ceux qui ont fait le lit du Front National en se ralliant au néolibéralisme puissent me transformer en bouc émissaire", a-t-il ajouté alors qu'il était interrogé sur le fait de savoir si cela ne faisait trop de candidatures à gauche de l'échiquier."Le problème est de savoir ce qu'ont dit les candidats. Moi j'ai mis en garde contre l'omnipotence des marchés financiers, j'ai proposé de redresser l'Europe (...), de fixer des repères clairs dans la sécurité, l'école", a poursuivi le sénateur du Territoire-de-BelfortInterrogé sur la candidat socialiste François Hollande, Jean-Pierre Chevènement l'a qualifié d'"homme intelligent". "On peut l'aider à se mettre à la hauteur", a-t-il dit.