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Xynthia: un 2e hommage dimanche 6 mars à partir de 9h15
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet se recueille devant une plaque commémorative de la tempête Xynthia, le 27 février 2011 à La Faute-sur-Mer
Dans un silence absolu, vingt-neuf roses blanches ont été jetées dimanche depuis le pont qui mène à la Faute-sur-Mer, en souvenir des vingt-neuf vies emportées il y a tout juste un an par la tempête Xynthia, dans cette petite station balnéaire vendéenne alors submergée par les flots. "Certains ont vu leur maison, leur lieu de vie, se transformer en lieu de dévastation et d'horreur", a rappelé la ministre des Transports et de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, après la cérémonie en présence des pompiers, des secouristes et de quelques familles de victimes. "Il y a un avant et un après Xynthia : beaucoup d'élus se rendent compte des risques en matière d'urbanisme et des questions de sécurité", a-t-elle ajouté, en préconisant de "développer la culture du risque" dans les régions exposées. Il y a un an, la tempête Xynthia faisait 47 morts. Une messe d'hommage a été célébrée dimanche à La Faute-sur-mer mais un office a également été célébré samedi en mémoire des défunts. A l'appel de l'Association des victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) qui regroupe les sinistrés de la Faute-sur-Mer, plusieurs familles endeuillées ont boycotté la cérémonie pour protester contre l'attitude du maire René Marratier, "qui n'a jamais eu le moindre mot de compassion à l'égard des 29 victimes", comme le dit un communiqué de l'Avif.Une autre cérémonie est prévue le 6 mars. "Il faut que chacun puisse se recueillir comme il le souhaite, le drame a été tel que l'on peut avoir plusieurs cérémonies", a commenté le sénateur Bruno Retailleau (divers-droite) qui préside le conseil général de Vendée.
"Il faisait le même temps magnifique"
Avant la cérémonie, beaucoup se souvenaient. "Il y a un an, comme aujourd'hui, après le drame et le charivari, il faisait le même temps magnifique", s'est souvenu un des secouristes. Dans cette fatale nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête avait fait 47 morts, dont 29 à la Faute-sur-Mer, frappée par une montée des eaux brutales, sous l'effet combiné des vents violents et d'une marée de fort coefficient. Les côtes de Vendée et de Charente Maritime avaient été frappées de plein fouet. Aujourd'hui, la justice enquête pour établir les responsabilités humaines dans la catastrophe qui a soulevé des questions sur l'urbanisation côtière et la prévention des risques d'inondations.