Tous les voyants sont au vert !
« Les gars ont bien récupéré de la deuxième étape. Depuis l'arrivée, leur quotidien a été fait de beaucoup de récupération et rythmé par des séances de kiné et des étirements. C'est de toute façon le lot de tout le monde. Là, Fred et Morgan sortent du spa, bien relaxés ! Ils se sont vite plongés dans la séquence suivante, ont bien travaillé la navigation. Pendant ce temps-là, les préparateurs ont fait du bon boulot sur les bateaux, qui, mine de rien, ont été très sollicités sur cette deuxième étape. »
Un coach qui veille au grain...
« Dans ces jours de transition, mon rôle est surtout de vérifier qu'ils n'oublient pas la régate ! C'est important d'être derrière eux parce que, dans ces moments-là, naturellement, tu as tendance à vouloir décompresser à fond. Or, j'estime que la différence se fait presque maintenant, juste avant le départ, entre ceux qui sortent de la course et ceux qui restent bien concentrés sur ce qu'ils ont à faire. Là, je vais d'ailleurs les envoyer à la sieste ! »
Une étape comme les autres, ou presque...
« Cette étape arrive aux Sables, ils le savent, pas besoin de leur rappeler ! Je pense qu'ils l'abordent comme toutes les autres et c'est plutôt une bonne chose. Ça ne sert à rien de se mettre une pression supplémentaire, il y en a déjà bien assez sur cette course. De toute façon, depuis le départ, ils sont à bloc, donc leur demander d'en faire plus ne changerait rien. Et puis, naturellement, l'envie de bien faire à la maison est présente... »
Un parcours plus piégeux qu'il n'y parait
« Ce sera tout schuss jusqu'à la Pointe Bretagne, au reaching (allure qui permet de remonter au vent, tout en conservant suffisamment de vitesse pour ne pas trop dériver), sans trop de problèmes normalement, même s'il peut se passer quelque chose au départ. Les gars devront tout de suite être concentrés sur leur vitesse. Il faudra arriver frais à la Pointe Bretagne, parce que derrière ce sera compliqué... Avec le passage d'un anticyclone à bien négocier, beaucoup de molles, de nombreuses phases de transitions et un courant important : ça va être corsé ! Mais des pièges il y en a presque tout le temps. Morgan et Fred devront donc être vigilants de bout en bout et surtout dans les cinq dernières heures car on a vu que c’était là que ça se jouait sur les deux premières étapes. »
La Solitaire ne devrait pas se gagner là, mais peut se perdre...
« Je ne suis pas convaincu qu'une Solitaire se gagne, en tout cas, elle peut se perdre. C'est une course longue, qui fonctionne par élimination. Au moindre faux-pas, tu es foutu ! Il faut être actif sur les phases de transition, bien les appréhender et dégainer rapidement quand on est dedans ! Etre patient, faire avancer son bateau et réussir ses coups sont les clés de la réussite. Et, surtout, ne pas oublier que la course n'est terminée que lorsque la ligne d’arrivée est franchie… »
La Solitaire du Figaro en dates :
Étape 1 : Départ de Perros-Guirec le 31 juillet > arrivée à Caen le 2 août > 320 milles
Étape 2 : Départ de Caen le 7 août > arrivée à Dun Laoghaire le 10 août > 470 milles
Étape 3 : Départ de Dun Laoghaire le 14 août > Arrivée aux Sables d'Olonne le 17 août > 475 Milles
Étape 4 : Départ des Sables d'Olonne le 21 août > Arrivée à Dieppe le 24 août > 430 Milles
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