˗ Bonjour! Ah bon! Je croyais pourtant que sa compagne en était…
˗ Oui mais… Ce n'est pas pareil, c'est Claude Sérillon…
˗ Claude Sérillon, celui qui animait les rendez-vous du dimanche de Drucker, l'ancien présentateur du journal télévisé?
˗ Ça t'étonne, et ça va en étonner plus d'un… Il fallait bien faire confiance à quelqu'un qui connaît les médias et dont la franchise dépasse régulièrement la bien pensance convenue…
˗ Et qui parle un peu plus d'humanité que de financiarité…
˗ C'est un ami de longue date du Président… Il lui parlera, c'est sûr, un langage de vérité et d'amitié…
˗ Enfin! Tu me le disais hier, si tu avais un conseil à lui donner…
˗ J'espère simplement que ce n'est pas seulement pour une histoire d'image, mais d'efficience communicative…
˗ Et tes amis, tu les as convaincus?
˗Je ne sais pas, mais c'est eux qui m'ont convaincu… Tiens, Claude, mon ami qui répond à mon billet d'hier : "Je retiens… C'est pourquoi il faut ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est déduit, puis, par curieuse leçon et méditation fréquente, rompre l'os et sucer la substantifique moelle."
˗ Le sens des mots…
˗ Et puis Corine, l'infirmière qui s'occupe de Nicolas au CMP :" Continuons d'ouvrir le beau livre de la vie tout au long de l'année qui ne fait que commencer…"
˗ Tes amis, ils parlent en poésie…
˗ Comme Claude qui avoue humblement " Le changement maintenant... Ceci n'est qu'un vulgaire plagiat d'une partie de "l'expiation" de Victor Hugo.
Aux Moratières depuis fin novembre il pleuvait..........Il pleuvait.
On était submergé par la tempête.
Pour la première fois le ciel nous tombait sur la tête.
Sombres jours! Motos et autos roulaient lentement
Laissant derrière elles inondée, l'asphalte fumant...
Il pleuvait. L'âpre hiver s'écoulait en avalanche.
Après un pré de fange, un autre pré de fange.
On ne connaissait plus la haie ni le hameau,
Hier le bocage et maintenant le ruisseau.
On ne distinguait plus la berme ni le centre.
Il pleuvait. Les lérots s'abritaient dans le ventre
Des arbres morts; au seuil des habitats désolés
On voyait des tracteurs à leur poste mouillés,
Restés scotchés, crottés, rouillés, bruns de boue
Immobiles englués jusqu'au moyeu de la roue.
Il pleuvait, il pleuvait toujours! Noel le nouvel an
Aux chandelles mais sans Lucky Luke et Rantanplan
Ce n'était plus des cœurs vivants, des gens austères,
C'était un rêve errant dans l'orage, un mystère.
Il pleuvait, il pleuvait encore et encore, et encore,
Et soudain avec 2013 le soleil chauffa les corps,
Et ... avec lui l'espoir d'une ère nouvelle...!
˗ Je le connais ton Claude des Moratières… C'est lui qui a écrit ça?
˗ Et alors? Dans chaque homme, il y a un poète qui s'ignore… On aimerait bien plus souvent entendre dans les mots de nos politiques, quelques mots d'espoir, d'espérance en
l'Homme…, quelques mots qui chantent à nos oreilles…
˗ Et tu en as d'autres?
˗ Oui, tiens écoute ces mots de Lisbeth, candidate aux dernières législatives pour les
Français de l'étranger…
"Premier matin de 2013,
Pour nous,
Je veux des moments précieux, beaux et gais,
De l’amour, bien sûr, mais surtout le savourer,
Et ne jamais le perdre.
Je veux des étoiles plein les yeux,
Des mots qui réchauffent,
Des rêves en n’en plus finir,
Des pieds qui dansent, des guirlandes partout…
Je veux vivre ce que j’aime
Aimer ce que je vis, faire ce que je fais.
Je veux des soleils et des orages.
Je veux et veux encore et encore et ce n’est pas fini…
Et ce n’est pas fini.
Elle peut être très méchante, la vie
Mais en avant, volontaire droite et gaie,
La gaité est une politesse.
En ce petit matin,
Seule, je souris"
˗ C'est beau, et j'aime la politique quand elle sait s'égarer des étincelles guerre et de violence, pour étinceler tes yeux de rêve et d'amour… Mais que tu es long aujourd'hui!
˗ Je n'y suis pour rien, si de plus en plus d'amis m'écrivent en recherche de poésie…Et quand tu reçois ce message de Carole, la fée de l'étier " Cher René La Plume, en ce 2
janvier 2013, je suis heureuse de vous dire que l'année commence bien en fait, car je sais que j'ai encore 363 billets d'humeur à venir, à vous lire, et à prendre du plaisir à
justement bien à en décortiquer la moelle. N'étant pas vendéenne je n'en saisis pas encore toujours toutes les nuances mais vivant ici depuis 11 ans et ayant pris le temps
de bien écouter et de bien lire votre Vendée, je m'y retrouve quand même. Je vous souhaite donc une très bonne année 2013 ainsi qu'à votre famille et à vos ami(e)s. Ne
lâchez pas votre Plume, svp…"
˗ Mais, tu n'es pas vendéen?
˗ Tu sais bien qu'on ne naît pas vendéen, mais qu'on le devient… Alors je lui ai demandé
"Impossible de mettre un visage sur le nom de la fée de l'étier... Quelle énigme? C'est vrai que les étiers, détournent parfois, le cours des fleuves côtiers et les transforment
en canaux pour mieux les noyer dans de plus grands fleuves... Tiens par exemple le
Troussepoil, le lit de la Malebête s'est fondu dans les eaux du Petit Laye puis du Grand Laye. Ce n'est pas juste de jouer à cache-cache avec une fée invisible..."
˗ Et qu'est-ce qu'elle t'a répondu?
˗ Je te le dirai demain…
˗ Au fait, heureusement que quand ils ont donné des noms aux départements, ils n'ont pas
appelé le nôtre du nom du plus grand fleuve côtier…
˗ Et pourquoi?
˗ Tu nous vois parler de la guerre du Grand Laye!»
René DUBOIS 03 JANVIER 2013