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Rédigé par Talmont-Saint-Hilaire Info le Lundi 21 Juin 2021 à 08:37
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Le 14 mai 2021 matin, un canidé a été pris en photo sur la commune de Jard-sur-mer par un dispositif de piège photo visant à assurer un suivi de la faune sauvage. La photographie et les détails de cette observation ont été transmis à l’Office français de la biodiversité (OFB) en charge de l’animation du réseau loup au niveau national qui a pu
authentifier cette observation comme étant celle d’un loup gris (Canis lupus lupus). Plusieurs dommages ont été recensés par le gestionnaire du site NATURA 2020 qui a informé les services de l’OFB. Un dispositif de surveillance et d’accompagnement a été mis en place sur le secteur concerné en lien avec la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Cette espèce est protégée sur l’ensemble du territoire métropolitain. Toute destruction est interdite et punie par la loi d’une amende et d’une peine de prison. C’est un animal discret et craintif qui ne représente pas de danger pour l’homme. Si la rencontre du loup en Vendée pourrait être la première depuis plus d’un siècle, l’espèce est connue pour sa grande capacité de dispersion, notamment pour les jeunes individus en phase de recherche de territoire. Ainsi, depuis sa réapparition dans les Alpes du Sud en 1992, le loup a parcouru des territoires aussi éloignés que les Pyrénées, la Lorraine, la Bourgogne, la Somme ou encore la Nouvelle Aquitaine. Ce type d’observation fortuite et isolée de loup peut avoir lieu dès l’automne. Cette saison correspond en effet à une étape importante du cycle biologique de l’espèce qu’on appelle la dispersion : A cette période, les jeunes nés au printemps prennent pleinement leur place au sein du groupe, contraignant d’autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire où s’établir. Ces individus peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques jours (distances de dispersion pouvant atteindre plus de 800 km de son lieu de naissance). Le déplacement par 9 bonds : est caractéristique de l’espèce. Le nouveau territoire d’installation peut être séparé de la meute d’origine de plusieurs dizaines voire centaines de kilomètres, laissant des espaces vides qui peuvent être occupés par la suite. Ceci explique notamment certaines observations isolées, comme en Vendée, loin des zones de présence permanente connues. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner de quelques jours à plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter. La rapidité de déplacement et la discrétion de cet animal d’un point à un autre fait que l’espèce peut facilement passer inaperçue le long de son trajet de dispersion. Mandaté par le ministère en charge de l’environnement pour le suivi du loup, l’OFB – établissement public de l’État – dispose d’un maillage territorial d’agents spécialement formés à la reconnaissance des indices de présence du loup et aux expertises de constats d’attaques sur animaux sauvages ou bétail domestique, y compris dans la totalité des départements de la région Pays de la Loire où la présence de cette espèce protégée est occasionnelle. Toute observation suspecte de grand canidé ou tout constat d’attaque sur animaux sauvages ou bétail domestique doit être rapidement signalé au service départemental territorialement compétent de l’OFB (service départemental de Vendée : 02 51 30 94 56 – sd85@ofb.gouv.fr).
La fête de la Nature aura lieu du 19 au 23 mai C'est dans ce cadre que le Centre socioCulturel du Talmondais ouvre son jardin participatif le 22 mai autour du thème « A la découverte du jardin médiéval et des secrets des plantes d'autrefois».
Le public pourra à cette occasion venir découvrir le projet du jardin médiéval de Saint Hilaire. Un jardin proche d'un de ceux qui auraient pu accueillir Richard cœur de Lion. Dans ces jardins du XIème siècle, chaque plante a son utilité dans la vie de tous les jours. C'est une partie de ces plantes, parfois du domaine sauvage, et leurs usages (tinctoriales, alimentaires, utilitaires, ludiques...) que le CCT invite le public à découvrir pour la fête de la nature. Dans la cadre des mesures sanitaires en vigueur, cet atelier de 2 heures est limité à 10 personnes avec respect des protocoles. Réservation obligatoire sur contactgrandeurnature@gmail.com et renseignements sur https://fetedelanature.com/edition-2021/la-decouverte-du-jardin-medieval-et-des-secrets-des-plantes-d-autrefois Rendez-vous à 10h au Centre socioCulturel du Talmondais 292 rue du Chai 85 440 Talmont saint Hilaire. Ce jeudi 28 janvier, à 20 heures, 19 min et 55 secondes (heure française), Jean Le Cam a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne après 80 jours, 13 heures, 44 minutes et 55 secondes de course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, un temps de parcours calculé après la bonification de 16h15 attribuée par le jury international du Vendée Globe pour son sauvetage de Kevin Escoffier. Le skipper de Yes We Cam ! 8e sur la ligne d’arrivée, prend donc la 4e place pour son 5e Vendée Globe (derrière Yannick Bestaven, Charlie Dalin et Louis Burton), après avoir brillamment animé la course aux avant-postes. Récit d’un tour du monde où le « Roi Jean » est devenu l’icône des houles.
C’est dans une atmosphère particulièrement rugueuse que le doyen de la course a passé la ligne d’arrivée ce jeudi soir : 25/30 nœuds de vent d’Ouest, 2,5 mètres de creux, pluie battante ! Un final en apothéose pour un des grands personnages de ce 9e Vendée Globe.
Des arrivées, Jean Le Cam en a connu, trois lors de ses quatre Vendée Globe précédents. Il sait que les émotions s’entrechoquent à l’heure de reconnecter avec ceux qui l’ont attendu à terre. Cette arrivée-là, il l’attendait autant qu’il la redoutait. « Ce sera une explosion de tout, une bombe atomique et un feu d’artifice », confiait-il la semaine dernière. Jean a l’expérience pour mesurer l’acuité des émotions. « Plus la course est difficile, plus l’arrivée est intense », assure-t-il. Le voilà servi ! La course de Jean Le skipper avait déjà fait ses adieux aux siens quand il est descendu, seul, sur le ponton le jour du départ. Comme s’il était pressé de partir, enfin, après tant de mois à préparer son bateau dans la quiétude d’un hangar de Port-la-Forêt. Là-bas, les journées étaient déjà à rallonge et les mains façonnées par l’effort. Prendre la mer avait alors valeur de libération, même pour un habitué des longues traversées. Cette fois, Jean n’avait pas oublié de plaquette de beurre et ne s’était pas non plus épanché trop longtemps. Il y avait une course et lui y croyait comme toutes celles auxquelles il a participé et tant pis si son bateau de 2007 n’était pas vraiment cité pour jouer les trouble-fêtes. Une régularité jamais mise à défaut Pourtant, au lendemain du départ, Yes We Cam! est en tête. Il le sera à neuf reprises en début de course. Bientôt, une tempête intertropicale balaie la flotte et deux téméraires flirtent avec son centre : Alex Thomson et Jean Le Cam. « Jean se rapproche de moi, il est incroyable », s’extasie le Britannique. L’intéressé s’amuse : « on prévoit toujours plein de choses, on se gargarise, on fait du blabla... Mais ‘bien dire fait rire, bien faire fait taire’ ». Et il assume : « papi fait de la résistance » Jean Le Cam, qui a le tutoiement facile et la gouaille que les marins n’ont plus, réalise une descente de l’Atlantique qui impressionne, à l’heure où les foilers ont peur de se brûler les ailes. À terre, il gagne en popularité parce qu’il fait valser les conventions, se moque des usages d’une société qui a oublié l’autodérision et offre une fraicheur qu’on n’attendait plus. Le grand public savoure sa spontanéité, le milieu de la course au large admire ses trajectoires. L’image du fanfaron du podium, décapant et décalé, est remisée au profit de celle d’un acharné de la mer à la constance jamais mise à défaut. Un sauvetage, un duo, beaucoup d’émotion Sa progression est néanmoins bousculée le 30 novembre au large des côtes sud-africaines. Kevin Escoffier a sauté dans son radeau de survie. Jean est à 20 milles, il se déroute, aperçoit le skipper de PRB, le perd de vue, l’aperçoit à nouveau avant de l’aider à monter à bord. Il est 2h06. « Putain tu es à bord, c’était chaud », lâche Jean. Lui qui a été secouru par Vincent Riou en 2009 sait à quel point ces moments-là marquent, bien au-delà des considérations sportives. À l’appréhension d’une nuit agitée s’est succédé le temps des hommages – jusqu’à celui du président de la République – et une semaine heureuse. Avec Kevin, ils forment un duo détonnant, complice et à l’humour communicatif. Quand son coéquipier d’infortune lui dit « merci ma caille » et rejoint le Nivôse, un dimanche matin ensoleillé, Jean est ému. « Chercher quelqu’un, être en double une semaine, revenir en solitaire, ce n’est pas évident » confie-t-il. Le marin est économe en mots quand cela le touche trop. Et il y a tout ce qu’il ne dit pas : l’émotion, la peur ravalée, la pointe de nostalgie et les rires de Kevin qui ne résonnent plus. Sa remontée de l’Atlantique, un modèle du genre Reste la course qui continue, avec les fronts froids de l’Indien, le Pacifique – « où les longues glissades ne sont que dans les livres » - puis le Cap Horn dont le franchissement « été tout sauf gagné » avec les creux de 6 mètres et les 45 nœuds de vent. Ces épisodes-là, Jean les vit en étant toujours à la bagarre avec d’autres. Il y a Damien Seguin, « avec qui on a causé », Benjamin Dutreux « qui ne mollit pas ». « On ne peut pas se quitter, s’amuse Jean début janvier. Benjamin, il s’énerve de temps en temps, il prend les devants. Parfois je l’appelle et je lui dis Benjamin, c’est quoi le pacte qu’on a fait ? Ça ne va pas, tu prends tes aises ». Ce n’est pas de la condescendance, c’est une marque de respect. Pour Damien à qui il a toujours « rendu des petits services ». Pour Benjamin dont il apprécie tant la course sur un bateau sans dérive comme lui. Sa remontée de l’Atlantique, un nouveau modèle de trajectoire pixelisée à envoyer à tous les apprentis marins, est l’occasion d’apprécier le bonheur simple d’être à bord, de sentir encore un peu plus l’osmose avec ‘Hubert’. Ce nom a le goût de tendres souvenirs, celui de la bande des trois formée avec Gaétan Gouerou et Hubert Desjoyeaux, qui a été à l’origine de CDK, le chantier par lequel passe tant de rêves de marins d’aujourd’hui. Sur ce retour vers la maison, Jean savoure « la meilleure position qu’il soit » en faisant partie des « chasseurs » derrière les « explorateurs de devant ». Le skipper sera au contact presque jusqu’au bout et se sera incliné sans jamais rendre les armes. Il aura démontré que l’expérience et la connaissance d’un bateau, si éprouvé soit-il, valait mieux que le survol à tout prix. De ces temps où Jean a réussi à ne jamais manquer de beurre, il a rappelé à quel point il faisait partie des grands de son sport, regagnant le respect chez ceux qui l’avaient trop vite oublié. À terre, le marin a eu le droit à une chanson entonné par des élèves bretons. Il a été une bouille aimée par les caricaturistes, le seul en course à avoir les honneurs de la une d’un quotidien sportif français et est ainsi devenu une figure pop quand la culture n’avait pas le droit de cité. Jean a fait plus que de la résistance : il a rassemblé les générations et permis de vibrer, de s’évader et de sentir à ses côtés le bon goût du large et de la liberté.
Le Département regrette l’interdiction d’utiliser le logo de la Vendée sur les plaques minéralogiques
"Un arrêt de la Cour de cassation du 20 décembre 2020 portant sur un litige entre les fabricants de plaques minéralogiques et les vendeurs d'autocollants conduit à interdire de pouvoir apposer ces derniers sur les plaques d'immatriculation des véhicules. Le Conseil départemental de la Vendée ne peut que regretter cette décision. Empêcher les Vendéens d’afficher leur attachement à la Vendée quand les autocollants ne recouvrent pas les numéros des plaques d’immatriculation n'a pas de sens. En quoi l’affichage du bel attachement des Vendéens à leur territoire serait-il nuisible à l'ordre public ? Au contraire, il est une vraie force et un fondement de notre vivre-ensemble." Yves Auvinet, président du Département de la Vendée. BNP Paribas - Les services essentiels esprits libre avec la carte offerte pendant 1 an pour toute ouverture de compte
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