Saint-Gilles-Croix-de-Vie: Paulo dans la (basse) cour des grands le vendredi 26 novembre
02/10/2010
L'artiste sarthois sera sur scène à la salle de la Conserverie pour une ballade « à travers champs » pleine de bon sens qui ne laisse aucun répit aux zygomatiques.
Paulo, de son vrai nom Jean-Yves Mottais, est un personnage hors du commun. Né dans la campagne sarthoise où il demeure encore, loin de l’agitation des grandes villes, Paulo est un virtuose du rire qui « cultive l’authentique ». Revêtu d’un vieux velours, portant canne et cabas - ou un fusil de chasse, c’est selon - il revisite et fait découvrir au public le monde rural dans une galerie de portraits d’un comique inénarrable. Sans parler, dès qu’il apparaît, le personnage amuse déjà. En paysan endimanché avec une guitare, autre corde à son arc, ou en chasseur chaussé de sabots de bois, il trimballe sa faconde et le bon sens paysan dans un monde qui perd à la fois le bon sens et ses paysans. L’ami Jean-Yves a promené le brave Paulo jusqu’à Paris, au Théâtre du Triomphe ou au Point Virgule qui a vu défiler les plus grands noms de la scène.
A travers champs
Dans la capitale comme en Province, il provoque le fou rire en revisitant à l’aulne du bon sens rural une société qui a tendance à être plus souvent qu’à son tour à la rue. C’est lui qui l’affirme : « Je ne me moque pas du monde rural, au contraire je valorise son bon sens ». Et Paulo sait de quoi il parle.
Ce p’tit gars de la Sarthe ne manque jamais une occasion d’aller rendre visite à ses voisins. C’est dans son village natal qu’il se ressource. Et son spectacle est un peu son histoire. Aîné d’une famille de quatre enfants, il a grandi à la campagne où ses parents habitaient une fermette. C’est dans cet univers que Paulo a puisé toute l’inspiration qui imprègne ses histoires.
Ses textes, taillés dans un humour subtil, abordent, comme au comptoir d’un café de village, tous les sujets de l’actualité. L’artiste transporte son public « à travers champs », titre de son spectacle, et décrit avec un réalisme saisissant et une pointe de nostalgie la vie des gens de la terre. On survole la dureté du quotidien et on se délecte de la douceur des meilleurs souvenirs d’une époque (quasi) révolue. Un véritable antidépresseur.
Tarif: 15 euros. Billets à retirer à la maison de la presse, 46, quai de la République et Hyper U de St-Hilaire de Riez.