La Roche-sur-Yon Info

Elle réagit au trailer du film, dont Joaquin Phoenix incarne Napoléon Bonaparte, et nous aide à identifier et dater les scènes clés…pour y débusquer l’intrigue !
Du mythique chapeau de Napoléon aux uniformes des grenadiers en passant par Vizir, le cheval de l’empereur, le musée de l’Armée possède une remarquable collection d’objets relative à Napoléon Bonaparte, ses armées et ses maréchaux : https://www.musee-armee.fr/.../napoleon-ier-le-vol-de...

Pour sa septième édition qui aura lieu du 10 au 16 octobre 2016, le Festival International du Film de La Roche-sur-Yon présentera l’actualité du cinéma contemporain en première française et en avant-première. À travers ces premiers titres, le festival affirme, cette année encore, sa volonté de témoigner du spectre le plus large possible des pratiques cinématographiques contemporaines, sans contrainte de genre ni de formats.
Le Festival présentera Certain Women, le nouveau film de Kelly Reichardt au casting époustouflant (Laura Dern, Michelle Williams, Kristen Stewart), cinéaste américaine à qui le Festival avait dédié en 2013 la première rétrospective française de son travail ; L’Ornithologue du portugais João Pedro Rodrigues (Prix du meilleur réalisateur au Festival de Locarno 2016), en amorce de la rétrospective intégrale que lui consacrera le Centre Pompidou en novembre ; Sarah Winchester, Opéra Fantôme de Bertrand Bonello, présenté dans le cadre d’un double programme de ses films et travaux sonores conçu à cette occasion ; De Palma de Noah Baumbach et Jack Paltrow, véritable leçon de cinéma par le grand réalisateur américain ; Swiss Army Man, de Daniel Schneinert et Dan Kwan, comédie tonitruante à couper le souffle, avec Daniel Radcliffe (Harry Potter) et Paul Dano (There Will Be Blood), qui a remporté le Prix de la mise en scène au dernier Festival de Sundance ; enfin, Eat That Question, Frank Zappa in His Own Words de Thorsten Schütte, une rencontre fascinante avec le mythique compositeur et musicien iconoclaste, qui sera présenté en partenariat avec les Actions Culturelles d’ARTE.

Ce mercredi, il y a des nouveautés au Concorde ! - Au programme le film L’ASTRAGALE avec Leïla Bekthi dans le rôle d’Albertine, 19 ans, qui s’évade de prison, le biopic SELMA avec David Oyelowo dans la peau de Martin Luther King ou encore le film UNE BELLE FIN avec Eddie Marsan incarnant un modeste fonctionnaire tout aussi singulier qu’émouvant.
Toutes les informations sur les séances d’aujourd’hui et les horaires.

Le Festival International du Film de La Roche-sur-Yon annonce que dans le cadre de sa cinquième édition il rend hommage à Christophe Honoré avec une rétrospective de l’intégralité de ses réalisations et une rencontre publique avec le réalisateur
.
La revue de cinéma
Répliques est partenaire de cet hommage. Nicolas Thévenin et Morgan Pokée, rédacteurs de la revue, animeront les séances et la rencontre publique. «Christophe Honoré tourne vite et souvent, chaque long métrage existe ainsi par l’appel du suivant. Le cinéma
de cinéphile qu’il revendique, voire préconise, supporte une croyance ferme en la mise en scène comme révélatrice du sens. Gagnée par l’imaginaire que chaque comédien importe, sa filmographie est peuplée de visages et de corps récurrents (Louis Garrel, Chiara Mastroianni, d’autres encore), figures d’une représentation de l’amour et des rapports familiaux dédouanée du naturalisme français, jusqu’à convoquer des chansons pour s’en libérer totalement. Nous avons rencontré le cinéaste dans un moment de rupture avec ses films précédents : la préparation des
Métamorphoses, inspirées d’Ovide, qui amorce délibérément un renouvellement de son rapport à la direction d’acteurs, tout en affermissant son affection pour les frictions ludiques du cinéma avec la littérature et le théâtre ».
Nicolas Thévenin, Répliques, n°2, été 2013

Depuis des mois, Gilles, est aux abois.Lui, Baron de Rais, issu de la puissante et riche famille des Laval, apparentés aux Thouars, voit fondre sa fortune.Les différentes campagnes de guerre menées, pour le compte du Roi Charles VII, contre l'Anglais lui ont coûté très cher bien qu'un titre de Maréchal de France lui ait assuré belle renommée. Sa chapelle des Saints Innocents, la plus belle sélection d'enfants de chœur du royaume entraîne des dépenses conséquentes.... mais il ne peut vivre sans leurs voix d'anges. Le train de vie de Sa Maison avec un personnel incalculable, festins à répétitions est plus que somptueux mais Gilles veut afficher sa nombreuse suite et s'amuser.Son vif intérêt pour le théâtre, est une passion onéreuse. Le spectacle en plein préparatifs qu'il doit présenter, dans quelques semaines, à Orléans pour l'anniversaire de la libération de la ville par Jeanne d'Arc, est colossal, avec près de 600 comédiens et de nombreux décors.. Le coût de cette mise en scène est astronomique. Chaque jour ce sujet de l'argent l'angoisse. Certes, pour s'en procurer du frais, Gilles a commencé, il y a déjà longtemps, à vendre et engager ses seigneuries malgré l'opposition de ses proches dont il dilapide la fortune familiale... Tous ses espoirs sont maintenant dans l'alchimie, la sorcellerie, l'évocation des démons avec son jeune compère, le clerc Franco Prélati...

La rétrospective consacrée à l'oeuvre de Nicolás Pereda a commencé, en sa présence. Venez le rencontrer après la projection de Perpetuum Mobile, à 16h30 au Concorde 1 !
Il parlait hier de L'Été de Goliath comme des coulisses d'un Mexique en guerre. Xavier Beauvois est notre invité du jour, pour la rétrospective qui lui est également consacrée.
Ce soir, à 21h au Manège, il présente Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino.

En hommage à Bernadette Lafont, disparue cet été, nous avons choisi pour ouvrir cette édition un film rare, l'un de ceux qui ont révélé, voire inventé l'actrice : Les Godelureaux (1961), de Claude Chabrol.Bernadette Lafont y est Ambroisine, « miracle » et maléfice à la fois, créature sortie de l'imagination vengeresse de Ronald, jeune dandy interprété par Jean-Claude Brialy.
Bernadette Lafont était venue à plusieurs reprises au festival, et avait gardé des liens privilégiés avec La Roche-sur-Yon. Nous sommes heureux de lui dédier cette 4ème édition.
À mercredi !

Nous sommes heureux d'annoncer que la 4ème édition du Festival International du Film de la Roche-sur-Yon proposera la première rétrospective française de l'oeuvre de Roee Rosen.
Né en 1963 à Tel-Aviv, R.R. est dessinateur, écrivain, cinéaste. Ses vidéos — Dr. Cross, Out, Hilarious, cette dernière présentée au festival en 2011 — jouent notamment sur le dispositif de l’interview télévisée et du oneman show. Parmi ses influences, l'artiste cite Buster Keaton, La Valse des pantins, Andy Kaufman… Comme ses héros, Rosen porte un masque : bien qu'il se soit livré à des Confessions, son œuvre reste insaisissable, à la fois solennelle et provocatrice, férocement comique et politique.
Parce que le FID Marseille a été le premier festival français à soutenir le travail de Rosen, nous avons demandé à son délégué général Jean-Pierre Rehm d’accompagner ce programme. Sur notre site, nous proposons de lire un texte de celui-ci — inédit en français —, consacré à cet artiste hors du commun et publié par la revue canadienne Cinema Scope.
Une partie du travail de Roee Rosen est visible sur son site, roeerosen.com, ainsi que des documents de travail et des textes critiques.
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Selon une étude du CNC ( Centre National du Cinéma) la ville la plus cinéphile de France serait La Roche-sur-Yon, : chaque habitant se rend dans une salle de cinéma environ dix fois par an, contre 3 pour la moyenne nationale.Avec plus de 206 millions d'entrées en 2010 (un chiffre jamais atteint depuis 1967), l'Hexagone confirme sa réputation de pays cinéphile. Le spectateur français se rend dans les salles obscures 3 fois par an en moyenne (le chiffre exact est 3,3). Mais des disparités existent à l'intérieur du territoire, comme en témoigne une étude du CNC . C'est ainsi qu'on découvre que, dans la capitale, on voit en moyenne 5 films chaque année, contre 4 à Marseille ou Lyon.Mais, surprise, le record est détenu La Roche-sur-Yon, qui compte 50 000 habitants. Les Yonnais vont au cinéma plus de 10 fois par an en moyenne ! Ce résultat peut s'expliquer par la présence dans la ville du seul multiplexe du département, solidement implanté depuis 2001.Suivent dans ce classement des communes les plus cinéphiles Vannes, Evreux, Beauvais, Lorient, Cannes, Nimes, Perpignan, Besancon et Colmar. A l'inverse, Tourcoing, qui ne dispose que d'une petite salle art et essai, est la dernière du classement. Mais la ville du Nord compte rattraper son retard grâce à l'ouverture prochaine d'un complexe de 5 salles.