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Rédigé par La Roche Info le Mardi 9 Juillet 2024 à 10:42
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Monsieur le Maire, Cher(e)s Collègues,
Au fil des mois, nous découvrons votre façon de faire, Monsieur le Maire. Et cela renforce notre inquiétude sur le devenir de cette ville. Vous faites des annonces – Piobetta en est un exemple probant - sans avoir, au préalable, réfléchi, concerté et simplement étudié la faisabilité technique et économique d’un projet.
Ceci a des conséquences graves : ces annonces déstabilisent tout un secteur de l’économie yonnaise, car sans projet sérieux, finalisé, crédible vous ne permettez pas aux acteurs économiques de cette ville de recaler leur stratégie par rapport à celle de la ville qui n’est pas claire : c’est le cas typique des Halles, où à cause de vos annonces certains commerces voient leurs chiffres d’affaires diminuer de 10 %.
Par ailleurs ces annonces intempestives vous pénalisent vous-même en compliquant l’avancée sereine de vos propres projets pour peu qu’ils soient formulés clairement. Ce qui en l’occurrence n’est pas le cas.
Je suis inquiet car Piobetta illustre deux erreurs graves que vous avez faites depuis mars 2014.
1- La première c’est d’avoir rayé d’un trait de crayon l’accord que nous avions passé avec la société VIRGIL.
Arrivant aux affaires il était logique que vous rencontriez cette société et examiniez avec elle la possibilité de faire évoluer ce que nous avions conçu en tenant compte de vos orientations.
Mais dans votre volonté de « faire différent » de nous à tout prix, vous avez jeté aux orties 3 ans de travail avec cet investisseur de niveau national, réputé, à la surface financière suffisante pour porter des projets bien plus importants que celui de Piobetta qui s’élevait quand même à 26 millions d’euros et qui contrairement à ce qui a été écrit et dit, protégeait les intérêts de la ville.
Savez-vous que, si vous aviez poursuivi le travail avec VIRGIL, vous auriez inauguré au printemps prochain un projet attractif avec un parking public de 180 places ? Etes-vous certains qu’en 2020 votre projet sera terminé ?
Oui, nous n’avions pas retenu VIRGIL au hasard. Cet investisseur que nous avions sélectionné parmi d’autres a investi dans de nombreux centres-villes de façon professionnelle. J’ai eu l’occasion par exemple de voir comment il a restructuré les anciennes halles de Chambéry. VIRGIL avait signé un accord avec nous parce qu’il avait déjà pu pré-vendre 50% du projet de 26 millions d’euros.
Un autre investisseur ne s’engagera qu’après avoir vérifié la même capacité à rentabiliser un projet. Et le vôtre aura du mal à en séduire. J’espère pour vous que vous en avez plusieurs sous le coude. Si c’est le cas transmettez-leur les éléments suivants :
- Martine Chantecaille vous démontrera clairement dans quelques minutes, chiffres à l’appui, qu’un 3ème cinéma ne pourra pas se faire à La Roche-sur-Yon.
- Concernant les salles de remise en forme, celles qui étaient en centre-ville ont progressivement été relocalisées en marge du centre. Vous le savez ce marché est plus porteur mais la ville ne compte pas moins de 8 salles. Et dans ces conditions je doute qu’un acteur à la surface financière suffisante, comme une franchise nationale choisisse ce site, forcément plus contraignant qu’un site en à la marge de l’hyper-centre.
- Concernant le bowling, j’ai eu à connaître un projet de bowling qui devait se construire sur un terrain plus facile d’accès et moins couteux que Piobetta, mais celui-ci a avorté pour des raisons de rentabilité car il existe déjà un tel équipement sur la ville. Mais peut-être avez-vous des propositions dans ce domaine très concurrentiel et que Monsieur ABDALLAH nous en dira peut-être plus car il avait, sous une autre casquette - lui ou ses proches – si ma mémoire est bonne, étudié un tel projet, il n’y a pas si longtemps, qui n’a pas abouti non plus.
2- La seconde erreur grave est de vous lancer dans le fameux projet d’AVAP.
Cet Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine que voulait absolument imposer l’Architecte des Bâtiments de France va décourager tout investisseur sérieux car il figera dans le marbre la situation actuelle et tout propriétaire yonnais aura le plus grand mal à faire évoluer sa maison ou son immeuble.
Savez-vous que nous avons dû discuter 2 ans avec l’ABF pour pouvoir finaliser un projet qualitatif sur Piobetta ? Et Joël Soulard – qui vous en dira plus sur la faisabilité urbanistique de votre projet - et moi-même avons bataillé 3 ans pour faire sortir le projet de logement DURET-MORISSET en face du Conseil Général. ?
Ce projet nous amène forcément à se réinterroger sur l’avenir du commerce de l’hyper-centre.
Vous dites que pour le cinéma la concurrence n’est pas toujours dommageable. Alors que la concurrence des commerces à Piobetta aurait été néfaste pour es halles. Deux poids deux mesures donc selon vous ! Non en matière commerciale, c’est l’absence de maîtrise qui est dommageable comme on le voit dans tous les centres-villes des villes moyennes de France. Et vous avez eu raison de faire voter le schéma commercial que nous avions préparé qui limite l’extension et notamment interdit une autre zone à la Malboire.
Sauf que notre projet prévoyait, comme toutes les études sur le commerce de notre ville le démontrent, un rééquilibrage au profit du centre que vous ne semblez pas prendre en compte.
C’est pour cela que nous avions prévu 3000 m² de commerces à Piobetta, 6000 m² sur l’ilot de la Poste – Ecole de Musique pour lequel nous avions également un investisseur.
Au lieu de cela, vous voulez détruire 2000 m² aux Halles, dont nous serions heureux d’avoir des nouvelles. J’en profite pour vous dire à quel point les commerçants que vous allez délocaliser aux Halles attendent des réponses.
Au total ce seront donc 9000 m² de commerces nouveaux qui ne seront pas réalisés d’ici 2020 et 2000 qui seraient détruits en hyper centre !
Oui, Monsieur le Maire, cette stratégie et vos annonces tonitruantes sur les Halles – l’absence de nouvelle sur le devenir de « l’ilot de la Poste – Ecole de Musique » et cette dernière annonce sur Piobetta dont le projet semble pour le moins incertain, posent de multiples questions notamment aux commerçants de cette ville qui vous ont pourtant massivement soutenu en 2014 et qui, j’en rencontre tous les jours, me disent être très inquiets, certains mêmes désabusés.
Nous sommes nous aussi très inquiet de vous voir à quel point votre équipe mal préparée est en train de mettre à mal le lent travail engagé dans notre projet « La Roche-sur-Yon 2006-2020 » qui commençait à porter ses fruits, comme l’évolution du quartier gare à la place Napoléon le démontre tous les jours aux yonnais.
Au fil des mois, nous découvrons votre façon de faire, Monsieur le Maire. Et cela renforce notre inquiétude sur le devenir de cette ville. Vous faites des annonces – Piobetta en est un exemple probant - sans avoir, au préalable, réfléchi, concerté et simplement étudié la faisabilité technique et économique d’un projet.
Ceci a des conséquences graves : ces annonces déstabilisent tout un secteur de l’économie yonnaise, car sans projet sérieux, finalisé, crédible vous ne permettez pas aux acteurs économiques de cette ville de recaler leur stratégie par rapport à celle de la ville qui n’est pas claire : c’est le cas typique des Halles, où à cause de vos annonces certains commerces voient leurs chiffres d’affaires diminuer de 10 %.
Par ailleurs ces annonces intempestives vous pénalisent vous-même en compliquant l’avancée sereine de vos propres projets pour peu qu’ils soient formulés clairement. Ce qui en l’occurrence n’est pas le cas.
Je suis inquiet car Piobetta illustre deux erreurs graves que vous avez faites depuis mars 2014.
1- La première c’est d’avoir rayé d’un trait de crayon l’accord que nous avions passé avec la société VIRGIL.
Arrivant aux affaires il était logique que vous rencontriez cette société et examiniez avec elle la possibilité de faire évoluer ce que nous avions conçu en tenant compte de vos orientations.
Mais dans votre volonté de « faire différent » de nous à tout prix, vous avez jeté aux orties 3 ans de travail avec cet investisseur de niveau national, réputé, à la surface financière suffisante pour porter des projets bien plus importants que celui de Piobetta qui s’élevait quand même à 26 millions d’euros et qui contrairement à ce qui a été écrit et dit, protégeait les intérêts de la ville.
Savez-vous que, si vous aviez poursuivi le travail avec VIRGIL, vous auriez inauguré au printemps prochain un projet attractif avec un parking public de 180 places ? Etes-vous certains qu’en 2020 votre projet sera terminé ?
Oui, nous n’avions pas retenu VIRGIL au hasard. Cet investisseur que nous avions sélectionné parmi d’autres a investi dans de nombreux centres-villes de façon professionnelle. J’ai eu l’occasion par exemple de voir comment il a restructuré les anciennes halles de Chambéry. VIRGIL avait signé un accord avec nous parce qu’il avait déjà pu pré-vendre 50% du projet de 26 millions d’euros.
Un autre investisseur ne s’engagera qu’après avoir vérifié la même capacité à rentabiliser un projet. Et le vôtre aura du mal à en séduire. J’espère pour vous que vous en avez plusieurs sous le coude. Si c’est le cas transmettez-leur les éléments suivants :
- Martine Chantecaille vous démontrera clairement dans quelques minutes, chiffres à l’appui, qu’un 3ème cinéma ne pourra pas se faire à La Roche-sur-Yon.
- Concernant les salles de remise en forme, celles qui étaient en centre-ville ont progressivement été relocalisées en marge du centre. Vous le savez ce marché est plus porteur mais la ville ne compte pas moins de 8 salles. Et dans ces conditions je doute qu’un acteur à la surface financière suffisante, comme une franchise nationale choisisse ce site, forcément plus contraignant qu’un site en à la marge de l’hyper-centre.
- Concernant le bowling, j’ai eu à connaître un projet de bowling qui devait se construire sur un terrain plus facile d’accès et moins couteux que Piobetta, mais celui-ci a avorté pour des raisons de rentabilité car il existe déjà un tel équipement sur la ville. Mais peut-être avez-vous des propositions dans ce domaine très concurrentiel et que Monsieur ABDALLAH nous en dira peut-être plus car il avait, sous une autre casquette - lui ou ses proches – si ma mémoire est bonne, étudié un tel projet, il n’y a pas si longtemps, qui n’a pas abouti non plus.
2- La seconde erreur grave est de vous lancer dans le fameux projet d’AVAP.
Cet Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine que voulait absolument imposer l’Architecte des Bâtiments de France va décourager tout investisseur sérieux car il figera dans le marbre la situation actuelle et tout propriétaire yonnais aura le plus grand mal à faire évoluer sa maison ou son immeuble.
Savez-vous que nous avons dû discuter 2 ans avec l’ABF pour pouvoir finaliser un projet qualitatif sur Piobetta ? Et Joël Soulard – qui vous en dira plus sur la faisabilité urbanistique de votre projet - et moi-même avons bataillé 3 ans pour faire sortir le projet de logement DURET-MORISSET en face du Conseil Général. ?
Ce projet nous amène forcément à se réinterroger sur l’avenir du commerce de l’hyper-centre.
Vous dites que pour le cinéma la concurrence n’est pas toujours dommageable. Alors que la concurrence des commerces à Piobetta aurait été néfaste pour es halles. Deux poids deux mesures donc selon vous ! Non en matière commerciale, c’est l’absence de maîtrise qui est dommageable comme on le voit dans tous les centres-villes des villes moyennes de France. Et vous avez eu raison de faire voter le schéma commercial que nous avions préparé qui limite l’extension et notamment interdit une autre zone à la Malboire.
Sauf que notre projet prévoyait, comme toutes les études sur le commerce de notre ville le démontrent, un rééquilibrage au profit du centre que vous ne semblez pas prendre en compte.
C’est pour cela que nous avions prévu 3000 m² de commerces à Piobetta, 6000 m² sur l’ilot de la Poste – Ecole de Musique pour lequel nous avions également un investisseur.
Au lieu de cela, vous voulez détruire 2000 m² aux Halles, dont nous serions heureux d’avoir des nouvelles. J’en profite pour vous dire à quel point les commerçants que vous allez délocaliser aux Halles attendent des réponses.
Au total ce seront donc 9000 m² de commerces nouveaux qui ne seront pas réalisés d’ici 2020 et 2000 qui seraient détruits en hyper centre !
Oui, Monsieur le Maire, cette stratégie et vos annonces tonitruantes sur les Halles – l’absence de nouvelle sur le devenir de « l’ilot de la Poste – Ecole de Musique » et cette dernière annonce sur Piobetta dont le projet semble pour le moins incertain, posent de multiples questions notamment aux commerçants de cette ville qui vous ont pourtant massivement soutenu en 2014 et qui, j’en rencontre tous les jours, me disent être très inquiets, certains mêmes désabusés.
Nous sommes nous aussi très inquiet de vous voir à quel point votre équipe mal préparée est en train de mettre à mal le lent travail engagé dans notre projet « La Roche-sur-Yon 2006-2020 » qui commençait à porter ses fruits, comme l’évolution du quartier gare à la place Napoléon le démontre tous les jours aux yonnais.
Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, sera mardi 3 septembre en Vendée. Il commencera sa journée par une visite au lycée Nature, le jour même de la rentrée scolaire. Il rencontrera ensuite un agriculteur du sud-Vendée dans son exploitation.
Cette exploitation serait celle d'Anthony Grolleau et ses associés, producteurs de lait et de grandes cultures à Auzay, dans le canton de Fontenay, impactée par l'averse de grêle du 17 juin dernier.
Les professionnels agricoles de la FDSEA, des JA et de la chambre d'agriculture ont émis le souhait de rencontrer le ministre pour lui parler de gestion de l'eau - collectivement et sur cette exploitation - des conséquences de la directive nitrates, des spécificité PAC en Vendée avec la transparence, l'aide à l'engraissement, la PMTVA recouplée et des assises de l'installation.
Cette exploitation serait celle d'Anthony Grolleau et ses associés, producteurs de lait et de grandes cultures à Auzay, dans le canton de Fontenay, impactée par l'averse de grêle du 17 juin dernier.
Les professionnels agricoles de la FDSEA, des JA et de la chambre d'agriculture ont émis le souhait de rencontrer le ministre pour lui parler de gestion de l'eau - collectivement et sur cette exploitation - des conséquences de la directive nitrates, des spécificité PAC en Vendée avec la transparence, l'aide à l'engraissement, la PMTVA recouplée et des assises de l'installation.
Programme
10h15
Visite de l’agence de Pôle emploi La Roche Nord
(19 rue Benjamin Franklin)
11h00
Signature du contrat de service qualité avec KFC
(à l’agence La Roche Nord)
11h45
Visite de la mission locale du pays Yonnais
(70 rue Chanzy)
12h00
Table ronde sur les « Emplois d’avenir »
(à la mission locale)
12h40
Parrainage de trois signatures de contrat « Emploi d’avenir »
(à la mission locale)
10h15
Visite de l’agence de Pôle emploi La Roche Nord
(19 rue Benjamin Franklin)
11h00
Signature du contrat de service qualité avec KFC
(à l’agence La Roche Nord)
11h45
Visite de la mission locale du pays Yonnais
(70 rue Chanzy)
12h00
Table ronde sur les « Emplois d’avenir »
(à la mission locale)
12h40
Parrainage de trois signatures de contrat « Emploi d’avenir »
(à la mission locale)
Au moment où l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, Véronique BESSE réagit à l’article 2 qui prévoit d’enseigner en langues étrangères dans l’enseignement supérieur pour attirer les étudiants étrangers :
« C’est inacceptable ! C’est un sabordage linguistique et culturel ! C’est contraire à l’intérêt de la France, à son rayonnement dans le monde et à la qualité reconnue de son enseignement. En multipliant les programmes anglophones dans nos universités, quel intérêt pour les étudiants étrangers de venir en France ? »
« Le Français est une des langues les plus parlées au monde. En la marginalisant dans nos universités, c’est un coup porté à l’image de la France dans le monde. Ce serait un signal d’abandon et un désastre pour tous les pays francophones. »
« Pour peser dans le concert des nations, la France doit faire valoir ses atouts. Face à la mondialisation sauvage, qui gomme les cultures et qui uniformise, le français est un rempart. La France ne doit pas renoncer à elle-même. »
Véronique BESSE , Député de la Vendée
« C’est inacceptable ! C’est un sabordage linguistique et culturel ! C’est contraire à l’intérêt de la France, à son rayonnement dans le monde et à la qualité reconnue de son enseignement. En multipliant les programmes anglophones dans nos universités, quel intérêt pour les étudiants étrangers de venir en France ? »
« Le Français est une des langues les plus parlées au monde. En la marginalisant dans nos universités, c’est un coup porté à l’image de la France dans le monde. Ce serait un signal d’abandon et un désastre pour tous les pays francophones. »
« Pour peser dans le concert des nations, la France doit faire valoir ses atouts. Face à la mondialisation sauvage, qui gomme les cultures et qui uniformise, le français est un rempart. La France ne doit pas renoncer à elle-même. »
Véronique BESSE , Député de la Vendée
A l’image de l’unité des élus du canton de Saint Gilles Croix de Vie et Challans, il est essentiel d’organiser une grande mobilisation sur la question de la réalisation, en extrême urgence, des travaux de réparation et de modernisation de la ligne SNCF St Gilles / Challans / Nantes. Il est crucial que tout le monde remette RFF sur de bons rails et tire les wagons de l’urgence dans le même sens.Les usagers de cette ligne vitale pour le désenclavement et le développement économique et touristique du nord-ouest de la Vendée ont besoin d’une action forte et concertée de toutes les forces vives du département et de la région : Conseil régional, Conseil général, parlementaires, association des maires, CCI, clubs d’entreprises, etc.Seule l’union des efforts de tous permettra de peser suffisamment pour que RFF, sur la base d’un plan de financement concerté, engage les travaux sans aucun délai. C’est vital pour le quart nord-ouest de la Vendée. L’union de tous est vitale également pour la modernisation de la ligne La Roche sur Yon / Luçon / La Rochelle.
Yannick MOREAU, Pauline MORTIER, Pierre-Guy PERRIER, Antoine CHEREAU, Brigitte TESSON et Yannick DAVID
Yannick MOREAU, Pauline MORTIER, Pierre-Guy PERRIER, Antoine CHEREAU, Brigitte TESSON et Yannick DAVID
1. Le rapport de force électoral de premier tour : de la bipolarisation à l’incertitude sur l’ordre d’arrivée.
- La classique bipolarisation attendue dans le cadre d’une élection présidentielle opposant un Président sortant et une gauche qui aspire à l’alternance semble laisser la place à un rapport de force électoral largement marqué par une incertitude quant à l’ordre d’arrivée possible au soir du premier tour. Trois candidats dépassent en effet 20% des intentions de vote. L’écart entre eux s’est resserré au cours de la semaine : 5.5 points séparent en effet François Hollande de Marine le Pen dans la dernière mesure du Rolling Ifop-Fiducial, l’avance de Nicolas Sarkozy sur la candidate frontiste n’atteignant que 2 points (enquêtes du jeudi 19 et du vendredi 20 janvier).
-Ce désormais « jeu à trois » pour le premier tour révèle en creux des fragilités s’agissant des candidatures François Hollande et Nicolas Sarkozy, quand bien même le candidat socialiste arrive systématiquement en tête des intentions de vote et s’inscrit comme le seul candidat dans l’histoire des campagnes présidentielles à devancer au premier tour dans les intentions de vote le Président sortant. François Hollande est concurrencé sur sa gauche, Jean-Luc Mélenchon captant désormais près de 10% des électeurs de Ségolène Royal de 2007, et sur sa droite, François Bayrou mordant lui aussi sur l’électorat socialiste. A l’inverse, François Hollande ne récupère plus que 20% de l’électorat centriste de 2007 (contre un tiers à l’issue de la primaire socialiste). Le même phénomène s’observe s’agissant de Nicolas Sarkozy : les intentions de vote cumulées de François Bayrou et de Dominique de Villepin représentent près de 10% de l’électorat sarkozyste de 2007 et les voix lepénistes près de 20% de ce capital électoral. A la fois, challenger de François Hollande et sous la menace de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy se trouve, à moins de 100 jours du premier tour, dans un contexte d’inquiétudes sur le terrain socioéconomique, renforcées dans l’opinion par la perte du Triple A, dans une situation malaisée.
-Dans ce contexte, Marine Le Pen et François Bayrou apparaissent comme des outsiders susceptibles d’animer la campagne présidentielle. Les deux prétendants sont d’ailleurs perçus avec François Hollande (24%) comme les candidats menant la meilleure campagne (27% de citations pour Marine Le Pen, 20% pour François Bayrou). Toutefois, leur situation électorale diffère nettement : avec des intentions de vote autour de, voire dépassant, la barre des 20%, Marine Le Pen apparait aujourd’hui comme une prétendante sérieuse pour le second tour alors que François Bayrou s’inscrit plutôt dans une phase de reconstitution de son socle électoral de la dernière élection présidentielle (47% de son électorat de 2007 s’éparpillent encore parmi les autres candidats).
-Au-delà du quatuor de premier tour, il convient de relever le mouvement des intentions de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon s’apparentant à une amorce de dynamique. Avec trois mesures entre 8% et 8.5%, le candidat du Front de Gauche obtient des scores que le parti communiste n’avait plus entrevus depuis la campagne présidentielle de 1995. Surtout, à la différence des derniers scrutins du quinquennat (européennes et régionales), le Front de Gauche prend un net ascendant sur Europe Ecologie / Les Verts, Eva Joly demeurant à un étiage de 3% à 3.5%.
-A un degré moindre, Dominique de Villepin connait cette semaine une progression, passant de 1.5% à 3% des intentions de vote dont le socle provient majoritairement d’électeurs de Nicolas Sarkozy lors du dernier scrutin présidentiel.
-Un nombre élevé de candidats peine à exister dans cette campagne. Au-delà du couperet que constituera le dépôt des 500 signatures, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle sur les quinze testés recueillent des scores très faibles, s’établissant entre 0% et 1% des intentions de vote. On compte pourtant parmi eux les prétendants d’extrême gauche, quatre anciens candidats à l’élection présidentielle et l’ancien détenteur d’un portefeuille ministériel régalien.
2. Un second tour révélateur de l’antisarkozysme
-Le second tour s’avère très défavorable au Président sortant et constitue un révélateur du rejet actuel de Nicolas Sarkozy. Avec 57% des intentions de vote observés lors de l’enquête du 20 janvier, François Hollande recueille en effet des scores de second tour inédits depuis la présidentielle de 1988, mesurés à l’époque pour François Mitterrand. Nicolas Sarkozy ne l’emporte que dans les catégories traditionnelles du peuple de droite : personnes âgées de plus de 65 ans, retraités, artisans ou commerçants. François Hollande bénéficie en effet de reports massifs des électorats provenant des autres candidats de gauche et de soutiens importants émanant de l’électorat Bayrou (40-42% environ) ou non négligeables s’agissant des électeurs Marine Le Pen du premier tour (20-22%).
Paradoxalement, les indicateurs de souhait et de pronostics de victoire s’avèrent moins favorables au candidat socialiste, même s’il devance Nicolas Sarkozy de près de 10 points sur chacun d’entre eux. On peut voir là le signe du refus d’une partie de l’opinion (un tiers des électeurs refusant de se prononcer) de s’inscrire, alors que la campagne pour le vote du 22 avril débute à peine, dans une logique de bipolarisation.
« La présidentielle en temps réel » Ifop-Fiducial, avec Paris-Match - Vendredi 20 janvier 2012
3. Une campagne digne d’intérêt pour les Français, centrés sur les sujets économiques et sociaux
-71% des Français ont déclaré être intéressés par l’actualité autour de la campagne présidentielle, et parmi eux près d’un sur trois se dit même « très intéressé ». A l’inverse, 29% ne sont pas intéressés, dont 6% seulement « pas du tout ». C’est parmi les catégories traditionnellement les plus politisées et les plus enclines à se rendre aux urnes que l’intérêt est le plus fort (85% parmi les 65 ans et plus, 74% chez les cadres et professions libérales, contre 64% chez les jeunes et 65% parmi les ouvriers).
Dans ce cadre, les conversations des Français relatives à la campagne ont été dominées par les enjeux et propositions socioéconomiques. 62% des interviewés ont ainsi évoqué la mauvaise nouvelle de la semaine, la perte du triple A. Un Français sur deux a également évoqué la possible instauration d’une TVA sociale (51%), la réforme du quotient familial (48%) ou encore la mise en place d’une taxe sur les transactions financières (46%). En revanche, seuls 39% ont évoqué le sommet social, pourtant fortement mis en exergue par le camp de la majorité présidentielle.
Par ailleurs, les péripéties plus politiques de la campagne, comme la petite phrase de Jean-Luc Mélenchon sur Marine Le Pen (14% de citations) ou encore le ralliement de Philippe Douste-Blazy à François Bayrou (11%) ont nettement moins passionné
« La présidentielle en temps réel » Ifop-Fiducial, avec Paris-Match - Vendredi 20 janvier 2012
- La classique bipolarisation attendue dans le cadre d’une élection présidentielle opposant un Président sortant et une gauche qui aspire à l’alternance semble laisser la place à un rapport de force électoral largement marqué par une incertitude quant à l’ordre d’arrivée possible au soir du premier tour. Trois candidats dépassent en effet 20% des intentions de vote. L’écart entre eux s’est resserré au cours de la semaine : 5.5 points séparent en effet François Hollande de Marine le Pen dans la dernière mesure du Rolling Ifop-Fiducial, l’avance de Nicolas Sarkozy sur la candidate frontiste n’atteignant que 2 points (enquêtes du jeudi 19 et du vendredi 20 janvier).
-Ce désormais « jeu à trois » pour le premier tour révèle en creux des fragilités s’agissant des candidatures François Hollande et Nicolas Sarkozy, quand bien même le candidat socialiste arrive systématiquement en tête des intentions de vote et s’inscrit comme le seul candidat dans l’histoire des campagnes présidentielles à devancer au premier tour dans les intentions de vote le Président sortant. François Hollande est concurrencé sur sa gauche, Jean-Luc Mélenchon captant désormais près de 10% des électeurs de Ségolène Royal de 2007, et sur sa droite, François Bayrou mordant lui aussi sur l’électorat socialiste. A l’inverse, François Hollande ne récupère plus que 20% de l’électorat centriste de 2007 (contre un tiers à l’issue de la primaire socialiste). Le même phénomène s’observe s’agissant de Nicolas Sarkozy : les intentions de vote cumulées de François Bayrou et de Dominique de Villepin représentent près de 10% de l’électorat sarkozyste de 2007 et les voix lepénistes près de 20% de ce capital électoral. A la fois, challenger de François Hollande et sous la menace de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy se trouve, à moins de 100 jours du premier tour, dans un contexte d’inquiétudes sur le terrain socioéconomique, renforcées dans l’opinion par la perte du Triple A, dans une situation malaisée.
-Dans ce contexte, Marine Le Pen et François Bayrou apparaissent comme des outsiders susceptibles d’animer la campagne présidentielle. Les deux prétendants sont d’ailleurs perçus avec François Hollande (24%) comme les candidats menant la meilleure campagne (27% de citations pour Marine Le Pen, 20% pour François Bayrou). Toutefois, leur situation électorale diffère nettement : avec des intentions de vote autour de, voire dépassant, la barre des 20%, Marine Le Pen apparait aujourd’hui comme une prétendante sérieuse pour le second tour alors que François Bayrou s’inscrit plutôt dans une phase de reconstitution de son socle électoral de la dernière élection présidentielle (47% de son électorat de 2007 s’éparpillent encore parmi les autres candidats).
-Au-delà du quatuor de premier tour, il convient de relever le mouvement des intentions de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon s’apparentant à une amorce de dynamique. Avec trois mesures entre 8% et 8.5%, le candidat du Front de Gauche obtient des scores que le parti communiste n’avait plus entrevus depuis la campagne présidentielle de 1995. Surtout, à la différence des derniers scrutins du quinquennat (européennes et régionales), le Front de Gauche prend un net ascendant sur Europe Ecologie / Les Verts, Eva Joly demeurant à un étiage de 3% à 3.5%.
-A un degré moindre, Dominique de Villepin connait cette semaine une progression, passant de 1.5% à 3% des intentions de vote dont le socle provient majoritairement d’électeurs de Nicolas Sarkozy lors du dernier scrutin présidentiel.
-Un nombre élevé de candidats peine à exister dans cette campagne. Au-delà du couperet que constituera le dépôt des 500 signatures, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle sur les quinze testés recueillent des scores très faibles, s’établissant entre 0% et 1% des intentions de vote. On compte pourtant parmi eux les prétendants d’extrême gauche, quatre anciens candidats à l’élection présidentielle et l’ancien détenteur d’un portefeuille ministériel régalien.
2. Un second tour révélateur de l’antisarkozysme
-Le second tour s’avère très défavorable au Président sortant et constitue un révélateur du rejet actuel de Nicolas Sarkozy. Avec 57% des intentions de vote observés lors de l’enquête du 20 janvier, François Hollande recueille en effet des scores de second tour inédits depuis la présidentielle de 1988, mesurés à l’époque pour François Mitterrand. Nicolas Sarkozy ne l’emporte que dans les catégories traditionnelles du peuple de droite : personnes âgées de plus de 65 ans, retraités, artisans ou commerçants. François Hollande bénéficie en effet de reports massifs des électorats provenant des autres candidats de gauche et de soutiens importants émanant de l’électorat Bayrou (40-42% environ) ou non négligeables s’agissant des électeurs Marine Le Pen du premier tour (20-22%).
Paradoxalement, les indicateurs de souhait et de pronostics de victoire s’avèrent moins favorables au candidat socialiste, même s’il devance Nicolas Sarkozy de près de 10 points sur chacun d’entre eux. On peut voir là le signe du refus d’une partie de l’opinion (un tiers des électeurs refusant de se prononcer) de s’inscrire, alors que la campagne pour le vote du 22 avril débute à peine, dans une logique de bipolarisation.
« La présidentielle en temps réel » Ifop-Fiducial, avec Paris-Match - Vendredi 20 janvier 2012
3. Une campagne digne d’intérêt pour les Français, centrés sur les sujets économiques et sociaux
-71% des Français ont déclaré être intéressés par l’actualité autour de la campagne présidentielle, et parmi eux près d’un sur trois se dit même « très intéressé ». A l’inverse, 29% ne sont pas intéressés, dont 6% seulement « pas du tout ». C’est parmi les catégories traditionnellement les plus politisées et les plus enclines à se rendre aux urnes que l’intérêt est le plus fort (85% parmi les 65 ans et plus, 74% chez les cadres et professions libérales, contre 64% chez les jeunes et 65% parmi les ouvriers).
Dans ce cadre, les conversations des Français relatives à la campagne ont été dominées par les enjeux et propositions socioéconomiques. 62% des interviewés ont ainsi évoqué la mauvaise nouvelle de la semaine, la perte du triple A. Un Français sur deux a également évoqué la possible instauration d’une TVA sociale (51%), la réforme du quotient familial (48%) ou encore la mise en place d’une taxe sur les transactions financières (46%). En revanche, seuls 39% ont évoqué le sommet social, pourtant fortement mis en exergue par le camp de la majorité présidentielle.
Par ailleurs, les péripéties plus politiques de la campagne, comme la petite phrase de Jean-Luc Mélenchon sur Marine Le Pen (14% de citations) ou encore le ralliement de Philippe Douste-Blazy à François Bayrou (11%) ont nettement moins passionné
« La présidentielle en temps réel » Ifop-Fiducial, avec Paris-Match - Vendredi 20 janvier 2012
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Présidentielles 2012
Hier soir le Conseil Municipal de la ville de La Roche-sur-Yon a voté l’achat de 2,4 millions d'€uros (soit 2.270 SMIC, 3 fois ce que gagnera un ouvrier toute sa vie !) pour des "machines mécaniques culturelles issues d'un bestiaire égyptien" à destination des bassins de la future place Napoléon.La délégation UMP La Roche-sur-Yon s’indigne d’un choix indécent et scandaleux en période de crise économique et sociale forte.« La majorité socialiste, ainsi que ses alliés écologistes et communistes, est prise en flagrant délit d’hypocrisie ! » tonne son représentant, Gonzague de CHANTERAC.« Comment le maire peut-il oser continuer de prétendre que l’Etat aurait asphyxier notre ville, quand, dans le même temps, il dilapide de telles sommes pour des investissements à l’utilité douteuse ? » s’interroge-t-il.« Combien de crèches, de services publics, d’aides aux clubs sportifs et aux associations, d’emplois de policiers municipaux, de prêts pour les étudiants, d'aides pour mettre aux normes d'accessibilité les commerces ne verront pas le jour ? Tout ca pour satisfaire les délires mégalomaniaques d’un maire qui se prend pour un pharaon ! Il ne manque plus que la pyramide et le sphinx ! » ajoute-t-il.« Nous ne sommes ni à Nantes, ni à Liverpool, ni à Anvers. Monsieur REGNAULT prépare-t-il sa candidature à la succession de Jean-Marc AYRAULT à Nantes ? Les yonnais attendent de leurs élus des réponses concrètes et adaptées, aux questions d’emplois, de précarité, de sécurité, d’animation commerciale et touristique. Monsieur le Maire, dans sa soudaine passion animalière, devrait se souvenir de la fin tragique de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf ! » conclut-il.
La Coordination Antinucléaire Ouest avec le soutien du Réseau "Sortir du nucléaire" organise le 15 octobre une manifestation contre le Nucléaire et pour l'arrêt immédiat des chantiers EPR et THT à Rennes. D'autres manifestations régionales ou inter-régionales seront organisées en France le 15 octobre par les coordinations antinucléaires régionales (à Bordeaux, au Bugey...), avec le soutien du Réseau "Sortir du nucléaire".Un transport est organisé en bus au départ de La Roche sur Yon pour la journée de manifestation du samedi 15 octobre. Les horaires seront précisés ultérieurement cependant le départ sera entre 8h30 et 9h et le retour sera vers 21h.
Des arrêts sont envisageables sur le trajet. Le transport sera à la charge de chacun, nous estimons le coût à environ 13 € par personne. Des dons sont possibles à l'ordre du CRIN ce qui permettra de faire baisser les coûts.Nous devons une nouvelle fois rappeler qu'il existe des alternatives à la relance d'un programme électro-nucléaire en France.Alors qu'une large majorité s'oppose à cette relance, le lobby nucléaire l'impose.25 ans après Tchernobyl, 6 mois après Fukushima nous réaffirmons notre engagement pour des économies d'énergie et en faveur de sources d'énergies moins dangereuses et plus respectueuses de l'environnement.
http://www.sdn-rennes.org/index.php/page-web-coordination-ouest
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Contact: Larocheinfo@gmx.com ou par téléphone au 06 86 76 52 32