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Le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine présente un ensemble de plus de cinquante œuvres, tapisseries et cartons d’une trentaine d’artistes, représentatifs de la tapisserie catalane contemporaine. Construite en partenariat avec le musée du cloître de Sant Cugat et l’historien d’art Francesc Mirallés, l’exposition a été présentée en 2009 au musée de Sant Cugat puis au Centre Culturel Caixa de Terrassa, en Catalogne.
C’est à Sant Cugat, dans la Manufacture Aymat que naît en 1955, sous l’impulsion de Miquel Samaranch son directeur, l’Ecole catalane de tapisserie. Il demande au jeune artiste Grau-Garriga de diriger l’atelier expérimental. Celui-ci fera le voyage en France pour rencontrer Jean Lurçat (dont le chef-d’œuvre Le chant du monde, est exposé à Angers). De retour à Sant Cugat, il fait venir de Madrid de jeunes liciers qu’il formera et qui tisseront les artistes de sa génération comme Ràfols Casamada, Tàpies, ou Guinovart, ainsi que leurs admirables aînés, Pablo Picasso ou Joan Miró.
Il favorise aussi l’émergence de liciers-créateurs catalans formés dans son atelier, qui s’inscrivent dans le mouvement de la Nouvelle tapisserie.
Après ses premières expositions à Angers en 1989, Grau-Garriga s’installe en Anjou. L’artiste y a tissé des liens étroits avec le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, qui présente de façon permanente son travail des dix dernières années.
Josep Royo et Carles Delclaux ont également favorisé l’essor de l’atelier Aymat et son rayonnement international : le premier, qui s’engage dans une longue collaboration avec Miró fera date dans le domaine du textile, ouvrira une voie tout à fait nouvelle dans l’art de la tapisserie, et le second assure, à la suite de Grau-Garriga et Royo, la continuité de la manufacture Aymat-Samaranch en créant un centre-école à Gérone.
Parallèlement à ce renouveau, un ensemble d’artistes indépendants catalans explorent de nouveaux matériaux (jute, corde, chanvre mais aussi plastique, métal...) et cherchent à s’affranchir des limites bidimensionnelles. Pour Francesc Mirallés, la notion d’Ecole catalane s’applique aussi à ce courant hétérodoxe, dont deux de ses principales représentantes, Aurèlia Muñoz et Maria Teresa Codina, vont représenter la Catalogne aux Biennales de la tapisserie de Lausanne de 1965 et 1967, aux côtés de Grau-Garriga. A leur suite, d’autres artistes talentueuses, comme Mariona Sanahuja, Lluïsa Ramos, Teresa Lanceta ou Marga Ximènez vont s’inscrire dans ce courant de la Nouvelle tapisserie qui explore le volume et les matériaux.
De toutes ces œuvres émane, au-delà de la variété des techniques et des démarches, la force de la culture catalane faite d’ombre et de lumière, de violence et de douceur.
C’est à Sant Cugat, dans la Manufacture Aymat que naît en 1955, sous l’impulsion de Miquel Samaranch son directeur, l’Ecole catalane de tapisserie. Il demande au jeune artiste Grau-Garriga de diriger l’atelier expérimental. Celui-ci fera le voyage en France pour rencontrer Jean Lurçat (dont le chef-d’œuvre Le chant du monde, est exposé à Angers). De retour à Sant Cugat, il fait venir de Madrid de jeunes liciers qu’il formera et qui tisseront les artistes de sa génération comme Ràfols Casamada, Tàpies, ou Guinovart, ainsi que leurs admirables aînés, Pablo Picasso ou Joan Miró.
Il favorise aussi l’émergence de liciers-créateurs catalans formés dans son atelier, qui s’inscrivent dans le mouvement de la Nouvelle tapisserie.
Après ses premières expositions à Angers en 1989, Grau-Garriga s’installe en Anjou. L’artiste y a tissé des liens étroits avec le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, qui présente de façon permanente son travail des dix dernières années.
Josep Royo et Carles Delclaux ont également favorisé l’essor de l’atelier Aymat et son rayonnement international : le premier, qui s’engage dans une longue collaboration avec Miró fera date dans le domaine du textile, ouvrira une voie tout à fait nouvelle dans l’art de la tapisserie, et le second assure, à la suite de Grau-Garriga et Royo, la continuité de la manufacture Aymat-Samaranch en créant un centre-école à Gérone.
Parallèlement à ce renouveau, un ensemble d’artistes indépendants catalans explorent de nouveaux matériaux (jute, corde, chanvre mais aussi plastique, métal...) et cherchent à s’affranchir des limites bidimensionnelles. Pour Francesc Mirallés, la notion d’Ecole catalane s’applique aussi à ce courant hétérodoxe, dont deux de ses principales représentantes, Aurèlia Muñoz et Maria Teresa Codina, vont représenter la Catalogne aux Biennales de la tapisserie de Lausanne de 1965 et 1967, aux côtés de Grau-Garriga. A leur suite, d’autres artistes talentueuses, comme Mariona Sanahuja, Lluïsa Ramos, Teresa Lanceta ou Marga Ximènez vont s’inscrire dans ce courant de la Nouvelle tapisserie qui explore le volume et les matériaux.
De toutes ces œuvres émane, au-delà de la variété des techniques et des démarches, la force de la culture catalane faite d’ombre et de lumière, de violence et de douceur.
Rédigé par Angers Info le Mercredi 5 Janvier 2011 à 19:47
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Le 10 janvier 2009, un incendie s’est déclaré dans les combles du Logis royal, détruisant largement la couverture et la charpente du bâtiment. Les planchers et quelques éléments de maçonnerie ont été fragilisés par l’eau déversée en grande quantité pour circonscrire le sinistre et par les variations de température dues à la saison hivernale rigoureuse.
L’ampleur matérielle des dégâts est considérable. Des mesures de sauvegarde d’urgence ont été prises : purge des maçonneries et charpentes, étaiement de l’ensemble des structures fragilisées (planchers, lucarnes), installation de 1 600 m2 d’échafaudages et d’un parapluie de protection contre les intempéries de 1 100 m2…
L’ampleur matérielle des dégâts est considérable. Des mesures de sauvegarde d’urgence ont été prises : purge des maçonneries et charpentes, étaiement de l’ensemble des structures fragilisées (planchers, lucarnes), installation de 1 600 m2 d’échafaudages et d’un parapluie de protection contre les intempéries de 1 100 m2…
Les musées d'Angers s'associent comme chaque année à Soleils d'hiver, et propose deux spectacles au musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, et à la galerie David d'Angers.
Concert "Maîtrise de la Perverie de Nantes"le dimanche 5 décembre à 14h30. Galerie David d'Angers
Avec Angers Nantes Opéra, en écho à l'opéra Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten (Grand théâtre / 28, 30 janv et 1er fév 2011). Découvrir ce compositeur anglais (1913-1976) en écoutant ses pièces chantées par des voix d'enfants : A Ceremony of carols et Friday afternoon op 7 (Fishing song - 1936). Avec la Maîtrise de la Perverie de Nantes, Christelle Patey (piano) et Jung Wha Lee (harpe) de l'ensemble Camara.Tarification spéciale Soleils d’Hiver : 2,5 €, gratuit pour les moins de 7 ans, billets à retirer sur place à partir du 2 nov aux horaires d’ouverture du musée
Spectacle "Pense-bêtes" par le Théâtre Pom' les dimanche 19, mardi 21, mercredi 22 décembre à 17h et à 19h musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine
Des petites bêtes en ombres et lumière font écho au bestiaire de Jean Lurçat. Avec le Théâtre Pom’ d’après l’album de Geert de Kockere « Tête-à-tête » (Ed. Milan Jeunesse)
Mais d’où viennent toutes ces questions dans ma tête ? Des animaux, petits et gros, dialoguent sur des sujets singuliers avec légèreté et humour. A l’aide d’ombres noires et colorées, par des jeux de bruitages et de musique, des animaux prennent vie, pensent… et nous aident à penser !
Tarification spéciale Soleils d’Hiver : 2,5 €, gratuit pour les moins de 7 ans, billets à retirer sur place à partir du 16 nov aux horaires d’ouverture du musée (35 min)
Avec Angers Nantes Opéra, en écho à l'opéra Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten (Grand théâtre / 28, 30 janv et 1er fév 2011). Découvrir ce compositeur anglais (1913-1976) en écoutant ses pièces chantées par des voix d'enfants : A Ceremony of carols et Friday afternoon op 7 (Fishing song - 1936). Avec la Maîtrise de la Perverie de Nantes, Christelle Patey (piano) et Jung Wha Lee (harpe) de l'ensemble Camara.Tarification spéciale Soleils d’Hiver : 2,5 €, gratuit pour les moins de 7 ans, billets à retirer sur place à partir du 2 nov aux horaires d’ouverture du musée
Spectacle "Pense-bêtes" par le Théâtre Pom' les dimanche 19, mardi 21, mercredi 22 décembre à 17h et à 19h musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine
Des petites bêtes en ombres et lumière font écho au bestiaire de Jean Lurçat. Avec le Théâtre Pom’ d’après l’album de Geert de Kockere « Tête-à-tête » (Ed. Milan Jeunesse)
Mais d’où viennent toutes ces questions dans ma tête ? Des animaux, petits et gros, dialoguent sur des sujets singuliers avec légèreté et humour. A l’aide d’ombres noires et colorées, par des jeux de bruitages et de musique, des animaux prennent vie, pensent… et nous aident à penser !
Tarification spéciale Soleils d’Hiver : 2,5 €, gratuit pour les moins de 7 ans, billets à retirer sur place à partir du 16 nov aux horaires d’ouverture du musée (35 min)
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