Un nouveau référé auprès du tribunal administratif. Fin avril dernier, l’Avif avait obtenu auprès du tribunal administratif (TA) de Nantes que lui soient communiqués les documents concernant l’élaboration des zones noires dans un délai de quinze jours. A La Faute-sur-Mer, 674 maisons, dont 92 résidences principales, sont concernées.
« Mais la préfecture a tardé à nous transmettre un document qui, de surcroît, ne correspond pas à ce que nous attendions », rage Renaud Pinoit, de l’Avif. En tout et pour tout, la préfecture de Vendée a communiqué aux sinistrés une note de synthèse de huit pages, rédigée après l’annonce du zonage. « Nous attendons toujours les rapports d’experts dont on nous avait dit qu’ils avaient inspiré les décisions », assène Xavier Machuron-Mandard, le président de l’Avif. Un nouveau référé a été déposé auprès du TA de Nantes.
Toujours des tensions avec la municipalité. Tout est parti d’une banderole, sur laquelle les noms des vingt-neuf victimes de la tempête Xynthia ont été inscrits, « en leur hommage », explique-t-on à l’Avif. Mais voilà, moins d’une semaine après l’accrochage de cette banderole sur l’un des ronds-points de l’entrée du bourg, la mairie de La Faute l’a retirée.
« Ils ne veulent pas faire fuir les touristes et il y avait soi-disant des plaintes de riverains, explique Renaud Pinoit. Mais, pour les victimes et leurs proches, c’est un nouvel affront… » L’association de sinistrés promet que, coûte que coûte, elle sera réinstallée.