Le maire de la Faute-sur-Mer, René Marratier, a été mis en examen jeudi pour "homicide involontaire" et "mise en danger de la vie d'autrui" dans le cadre de l'enquête sur le drame de la tempête Xynthia, qui avait fait 29 morts dans la commune en 2010. Son avocat, Me Olivier Metzner, avait contre-attaqué en déclarant que "ceux qui sont restés à leur domicile comme le conseillait le préfet sont décédés".
Sur le mur du cimetière où sont majoritairement enterrées les 29 victimes noyées dans leur maison le 28 février 2010 lors de la tempête Xynthia, deux graffitis ont été tracés, sans doute dans la nuit de vendredi à samedi: "Fautais défendez votre honneur, défendez votre maire" et "Brot (nom du préfet Jean-Jacques Brot, ndlr) 1er coupable que la justice s'applique!".Deux autres graffitis "Avif = pleurnichards = la honte" et "Avif = des pourris" ont été tracés sur des maisons, dont celle du président de l'Avif (Association des victimes de la Faute-sur-mer) François Anil, qui entend porter plainte, a-t-il indiqué à l'AFP.
"Je trouve ces agissements parfaitement affligeants et consternants", a déclaré M. Brot qui a souligné avoir porté plainte en janvier contre des graffitis sur des bâtiments publics qui, à l'époque, visaient le maire. Il a également demandé à la municipalité de procéder en urgence à l'effacement des graffitis.
Une information judiciaire a été ouverte aux Sables d'Olonne fin 2010 pour "homicide involontaire", "mise en danger de la vie d'autrui", "abstention de combattre un sinistre" et "prise illégale d'intérêt" après la tempête.
M. Marratier, 58 ans, maire depuis 1989, a passé 30 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi avant sa mise en examen qui est la première du dossier. Avant lui, la première adjointe en charge de l'urbanisme, Françoise Babin, et le maire-adjoint, membre de la commission locale "urbanisme" et responsable d'une entreprise de construction immobilière, Patrick Maslin, ont déjà été placés en garde à vue, puis relâchés.
Sur le mur du cimetière où sont majoritairement enterrées les 29 victimes noyées dans leur maison le 28 février 2010 lors de la tempête Xynthia, deux graffitis ont été tracés, sans doute dans la nuit de vendredi à samedi: "Fautais défendez votre honneur, défendez votre maire" et "Brot (nom du préfet Jean-Jacques Brot, ndlr) 1er coupable que la justice s'applique!".Deux autres graffitis "Avif = pleurnichards = la honte" et "Avif = des pourris" ont été tracés sur des maisons, dont celle du président de l'Avif (Association des victimes de la Faute-sur-mer) François Anil, qui entend porter plainte, a-t-il indiqué à l'AFP.
"Je trouve ces agissements parfaitement affligeants et consternants", a déclaré M. Brot qui a souligné avoir porté plainte en janvier contre des graffitis sur des bâtiments publics qui, à l'époque, visaient le maire. Il a également demandé à la municipalité de procéder en urgence à l'effacement des graffitis.
Une information judiciaire a été ouverte aux Sables d'Olonne fin 2010 pour "homicide involontaire", "mise en danger de la vie d'autrui", "abstention de combattre un sinistre" et "prise illégale d'intérêt" après la tempête.
M. Marratier, 58 ans, maire depuis 1989, a passé 30 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi avant sa mise en examen qui est la première du dossier. Avant lui, la première adjointe en charge de l'urbanisme, Françoise Babin, et le maire-adjoint, membre de la commission locale "urbanisme" et responsable d'une entreprise de construction immobilière, Patrick Maslin, ont déjà été placés en garde à vue, puis relâchés.