Yann Eliès confie« c'est un projet à la con, on n'y passe tellement de temps » alors il s'est solidement entouré. Accompagné de son équipe, son « Pied droit, pied gauche et mur porteur... » comme il aime les appeler, Yann se prépare à son premier tour du monde en solitaire. On ne recence pas moins d'un responsable technique, logistique, informatique, un kyné, un préparateur mental etc...tous réunis autour du breton avec un seul objectif. 3ème à la dernière Transat anglaise, « ils » vont essayer ensemble de gravir 2 places.Dimanche soir, quand le dernier bateau accompagnateur partira, Yann se retrouvera « en bas de la montagne avec son sac et son piolet ». A terre pas de repos. L'équipe a prévu d'effectuer une veille 24h/24 avec le téléphone prés du lit et l'ordinateur allumé en permanence.
La symbiose de l'homme et sa machine
Ses compagnons sont optimistes « Yann a une très bonne compréhension du bateau, nous sommes sûr qu'il en tirera le meilleur ». Le bateau est un plan Finot, mis à l'eau en avril 2007, avec une carène extra plate plutôt favorable pour les allures de vent portant.Yann aime son bateau et il le sent bien « Generali est le bateau qu'il faut avoir pour faire le tour du monde ». Il partira dimanche en toute confiance.
De l'eau salé dans les veines
Yann utilisera un systeme de couleur pour analyser et résoudre ses état de fatigue. Il essaiera d'être le moins possible « dans le rouge » et devra gérer au mieux son mental sur sa première longue expérience en solitaire, un véritable face à face avec lui même « je dois me faire tout seul, j'ai tiré cet expérience de ma confrontation avec mon père ». Son père Patrick Eliès a gagné la Solitaire du Figaro en 1979, Yann suivra son sillage et participera 10 fois à la course, jusqu'à être second en 2004 et un palmarès impréssionnant sur tout types de support.
Yann Elies, figure parmi les concurrents sérieux à la victoire. Son bateau neuf et sa préparation méticuleuse sont un point fort.