Comme si la fessée administrée depuis des siècles dans les familles avait produit à elle seule des générations de délinquants ?
Cette proposition de loi ne fait que banaliser encore davantage deux autorités :
-celle de la loi en proposant un nouveau texte simpliste et inapplicable, à moins de créer une « police de la fessée »…
-celle des parents en les culpabilisant de poser des limites à leurs enfants, en s’immisçant dans la vie des familles et les dessaisissant encore un peu plus de leur mission d’éducation.
Les questions aussi délicates que celles de l’éducation et de la protection de l’enfance méritent mieux que cette caricature sur fond de pédagogisme.