En ce début de vacances scolaires de la Toussaint, les Vendéens principalement mais aussi des personnes, venues de la France entière, voire de l'étranger, sont beaucoup plus nombreux que lors des éditions précédentes à vouloir voir de près les trente monocoques, alignés sagement le long du ponton du Vendée Globe à Port Olona.
Les 60 pieds ne prendront le départ de l’Everest des mers que le 9 novembre 2008 à 13 h 02 mais, sur place, on se rend compte que toutes les équipes techniques sont sereines car les bateaux sont prêts, à l’exception de celui d’Alex Thomson : le skipper anglais a en effet démarré son contre la montre pour réparer Hugo Boss, victime d’une collision à quelques milles du port des Sables d’Olonne.
Emplois du temps différents chez les skippers
Marc Thiercelin, skipper du voilier DCNS, a remis le prix d’un concours de dessins d’enfants, illustrant le projet « Filières du talent » en présence de représentants de l’entreprise et de ses filiales. Les perfectionnistes Jean Le Cam ou Dominique Wavre procèdent aux ultimes vérifications et cherchent les derniers petits bidouillages.
Certains skippers, comme Michel Desjoyeaux et Vincent Riou, les deux derniers vainqueurs de l’ « Everest des mers ». sont restés dans le pays des Olonnes mais le plus discrètement possible. D’autres, beaucoup plus nombreux, ont voulu quitter le port sablais et retourner dans leurs familles pour une « mise au vert ».
Toute l’équipe d’Hugo Boss travaille jour et nuit dans l’enceinte du proche chantier naval Alliaura afin de tout faire pour être sur la ligne de départ de ce Vendée Globe 2008. Premier petit exploit : la livraison par le chantier Multiplast en moins de cinq jours du placard de plus de quatre mètres de long, ui a déjà été apposé sur la coque du plan Finot d’Alex Thomson. Toute une chaîne de solidarité s’est enclenchée depuis le prêt du moule de Yann Elies, en passant par la mobilisation des architectes du Groupe Finot et des techniciens du chantier.