Depuis 1999, la population de la Vendée progresse chaque année de 1,5 %, rythme le plus élevé des cinq départements de la région. Cette augmentation place la Vendée au 3e rang des départements de France métropolitaine derrière la Corse-du-Sud et la Haute-Garonne, devant les Landes. La croissance s'explique pour près de 85 % par l'excédent des arrivées dans le département sur les départs, 15 % s'expliquant par l'excédent des naissances sur les décès.
À l'intérieur du département, le dynamisme démographique est particulièrement important dans les communes du rétro-littoral, c'est-à-dire les communes situées à l'arrière du trait de côte ainsi qu'au nord du département (zone limitrophe de la Loire-Atlantique). En revanche, une croissance plus modérée, voire négative, s'observe dans certaines communes à l'est du département. Ainsi, dix-huit communes vendéennes connaissent une croissance de leur population supérieure à 4 % chaque année depuis 1999. Parmi elles, neuf enregistrent une hausse particulièrement marquée au cours des dernières années : Saint-Urbain, Saint-Maixent-sur-Vie, Le Bernard, Le Girouard, Froidfond, Chaize-Giraud, Palluau, Brétignolles-sur-mer et Saint-Mathurin. À l'opposé, certaines communes ont perdu des habitants entre 1999 et 2010, avec une accélération du mouvement au cours des dernières années : La Faute-sur-Mer, Faymoreau, Noirmoutiers-en-l'Île ou encore Saint-Juire-Champgillon.