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« Je suis heureux »
A 500 milles de l'arrivée, c'est donc sportif pour le Néerlandais : « la mer est forte et le vent vient plus du Sud que prévu, ce qui signifie que je ne peux pas abattre assez pour éviter de taper dans les vagues. Cela me ralentit. J'espère que le vent reviendra plus à droite pour me permettre de mieux négocier les vagues. Car pour le moment ça tape beaucoup et c'est dur pour le bateau. » Même en étant prudent, Pieter devrait réussir à boucler son tour du monde d'ici une cinquantaine d'heures, probablement jeudi soir, au rythme moyen de 250 milles par vingt-quatre heures. Il gère. « Je me vois toujours arriver le 2 mars, vers 16h. Pour le moment je suis un peu en-deçà du rythme pour tenir cette ETA, mais j'espère bien rattraper mon retard ».
Le skipper de No Way Back a réussi au passage à se bricoler une antenne AIS de secours, après la perte de celle qui était installée en tête de mât. Cette antenne improvisée devrait lui permettre de mieux repérer les bateaux autour de lui, dans cette zone à fort trafic. Bref, les choses vont beaucoup mieux pour le Hollandais, après cet arrêt forcé pour cause de (trop) gros temps. Pieter confirme : « Je suis heureux. J'ai hâte de terminer ce voyage, mais les choses vont bien. Je serai certes encore plus heureux une fois au port ! » On veut bien le croire.