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Nicolas Sarkozy dévoile sa profession de foi pour le second tour de la présidentielle sur son site de campagne, lafranceforte.fr. Elle doit être envoyée par courrier à tous les électeurs, en même temps que celle du candidat socialiste.Si la «lettre au peuple français», dévoilée le 5 avril, comportait 34 pages, le nouveau document en compte quatre. En une, l'affiche du candidat UMP avec son slogan «la France forte», le nom de «Nicolas Sarkozy» au-dessus duquel figure une date, «dimanche 6 mai». Dans cette lettre, le président sortant emploie l'une des formules qui aura marqué sa campagne : «Dimanche 6 mai, vous avez un choix historique à faire, qui engage votre avenir et le destin de la France.» Un choix entre son projet et celui de François Hollande. «Aujourd'hui, vous devez comparer mon projet à celui du Parti socialiste. Vous devez vous demander ce que sera la France dans cinq ans, selon celui des deux candidats qui sera élu président de la République», écrit Nicolas Sarkozy. Son projet et celui de son rival socialiste sont «radicalement opposés», affirme-t-il, avant de décliner ses principales propositions et de comparer ses valeurs à celles qu'il attribue au PS. «Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l'autorité, et non le choix de l'assistanat, de la dette, de l'égalitarisme et du multiculturalisme». «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé à une société de l'assistanat», «je diviserai l'immigration par deux», «je protégerai la famille», «l'école doit être un espace d'exigence et de respect», écrit-il.Il réaffirme que «la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne». «Je serai inflexible sur le respect de l'identité de la France», déclare-t-il également. «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé au droit de vote des étrangers qui ne résoudrait aucun des problèmes de l'intégration et serait la porte ouverte au communautarisme», ajoute-t-il.