« Alors qu’un tel indicateur est prévu par décret depuis 1986, et que la loi LRU de 2007 oblige les universités à publier leurs taux de débouchés, ces dernières ne jouaient le jeu jusqu’à maintenant » ajoute t’il.
Valérie Pécresse répond aujourd’hui à l’urgent besoin de posséder une information fiable, sans laquelle toute politique d’orientation et d’insertion professionnelle manque de pertinence.
L’UNI appelle les universités à jouer le jeu
Il est désormais nécessaire que la mise en place de l’indicateur d’insertion professionnelle soit suivie d’effets.
L’UNI sera très attentive à la façon dont participeront les universités à l’enquête, ainsi qu’aux résultats. Alors que la carotte financière prévue par Valérie Pécresse devrait pouvoir les inciter à jouer le jeu de la transparence, l’UNI n’hésitera pas dès la rentrée prochaine à utiliser le bâton judiciaire auprès des universités qui se refusent à appliquer la loi.
Un indicateur qui devra sans doute évoluer
L’UNI souhaite d’ores et déjà qu’un bilan soit effectué suite à la publication des premiers résultats, afin de perfectionner le dispositif si cela s’avérait nécessaire. Il en va de l’intérêt supérieur des futurs diplômés.