Les arrivées de MACIF et de Banque Populaire marquent, selon les mots de Tanguy De Lamotte, « le début de la fin de la course ».
Thomson la joue « safe »
Mais pour dix des douze concurrents, le Vendée Globe continue. Alex Thomson sera le prochain sur la ligne d’arrivée. En 3e position, 300 milles dans l’ouest du cap Finisterre et à 664,8 milles du finish, Hugo Boss est dans la tourmente. Le monocoque argenté file à l’avant d’un front, dans 30 à 40 nœuds de sud-ouest et des creux de 5 à 6 mètres. Le marin britannique navigue prudemment, à 15 nœuds de moyenne. « Tout ce que je veux, c’est terminer la course » confiait Alex aujourd’hui. Il est attendu en Vendée dans la journée de mercredi.
Pendant ce temps, Virbac-Paprec 3, à la latitude de Lisbonne, poursuit sa route sans quille vers les côtes portugaises. Jean-Pierre Dick prendra une décision d’ici 2 jours environ mais pour l’heure, il faut temporiser, car les conditions dans le golfe de Gascogne ne sont pas très ragoutantes.
Des alizés pas très zen
Plus au sud, du large du Cap Vert à la sortie du Pot au Noir, c’est régime d’alizés pour tout le monde. Autrement dit, du près ou du reaching dans une bonne vingtaine de nœuds, chaque vague constituant un obstacle à franchir. En dehors de la douceur des températures, appréciables, la progression est plutôt inconfortable. Elle sera bientôt lente et tortueuse. Car l’anticyclone des Açores étend ses tentacules pratiquement sur toute la largeur de l’Atlantique et jusque dans le golfe de Gascogne. Pour l’instant, il semble que les marins n’auront d’autre choix que de traverser une large zone de vent faible. « Il va falloir trouver un trou de souris pour se faufiler » déclarait Dominique Wavre ce matin. Encore faudrait-il qu’il y en ait un !
En ce 79e jour de course, trois marins évoluent toujours en Atlantique Sud. Toutefois, Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets) n’est plus très loin de l’équateur qu’il devrait traverser d’ici ce soir.